Chapitre 17

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Elizabeth le vit devant elle, la dominant de ses un mètre quatre-vingt-douze, avec le visage déformé par la colère.

Qu'avait-elle fait pour qu'il se mette en colère?

Oh non!!

Ce n'est que maintenant qu'elle se rendit compte de son erreur. Elle était assise sur la balançoire de sa sœur, dans l'euphorie du moment elle ne s'était pas rendue compte du lieu où elle était assise, aussitôt cette constatation faite elle se leva rapidement, et s'excusa:

_Je suis désolée, je viens de me rendre compte que j'étais assise sur la balançoire de votre sœur.

Angelo était en colère, mais il l'était parce qu'elle était assise sur la balançoire de sa sœur, ou parce qu'il vient de réaliser qu'Elizabeth a un petit-ami ? Certainement la deuxième option.

_Vous étiez tellement heureuse de parler avec votre petit-ami que vous avez oublié où vous vous trouviez; dit Angelo d'une voix teintée de jalousie.

Curieusement Angelo voulait l'entendre dire que ce n'était pas son petit-ami. Et c'est ce qu'il entendit:

_Ce n'est pas mon petit-ami.

_Vous en êtes sûre.

_Bien sûr que j'en suis sûre, et puis ma vie ne vous regarde pas; nous ne sommes pas amant à ce que je sache; lui répondit Elizabeth tout en essayant de cacher les émotions qui la transperçaient quand elle s'est rappelée de leur premier baiser, qui est sûrement le dernier.

_On s'est embrassé; dit Angelo en prenant le plaisir de la voir perdre ses moyens.

La stupéfaction se peignit sur le visage d'Elizabeth, elle qui pensait qu'il n'aborderait jamais le sujet.

_On s... s'est pas embrassé, c'est vous qui m'avez embrassé.

Avec un sourire en coin, Angelo repliqua:

_Vous y avez répondu.

_Je ne savais pas ce que je faisais.

Ce fut la seule explication qui lui vint en tête.

_Vous pouviez me repousser mais vous ne l'avez pas fait.

Il fallait trouver quoi repondre et vite...

_J'étais fatiguée, je n'avais pas la force.

_En êtes-vous certaine Elizabeth?

Soudain Maria fit acte de présence.

_Eli je vais aller en haut, je n'ai pas finit mon dessin.

Elizabeth voulait lui lancer un regard d'aide mais elle dut s'y résoudre en sentant le regard d'Angelo sur elle, elle déglutit difficilement puis dit:

_Bien sûr vas-y.

Maria se dirigea vers la porte en bois puis disparue derrière cette dernière.

_Maintenantà nous deux miss Elizabeth; dit Angelo de sa voix rauque.

Il se tut un petit moment puis dit à Elizabeth en s'approchant d'elle:

_Vous disiez que vous étiez fatiguée, maintenant vous êtes en forme n'est-ce pas?

_Qu'allez-vous faire? Demande Elizabeth en se reculant du nombre de pas qu'il avait avancé.

Il ne répondit pas et s'approcha dangereusement d'Elizabeth, jusqu'à être à sa hauteur et sans prévenir il attaqua sauvagement ses lèvres,  Elizabeth se retrouva adosser au pommier en un rien de temps.

Ressentant encore une fois les même sentiments que la première fois mais à un degré plus élevé, Elizabeth le laissa faire.

Elizabeth mit ses mains derrière sa nuque pour approfondir leur baiser, les langues continuèrent à danser, et ils ne s'arrêtèrent que quand il furent à bout de souffle.

1. Le vol du bonheur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant