Chapitre 36

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Angelo rechercha rapidement la deuxième clé, alors que les autres tapait à la porte, il ne les cherchait pas parce que Maria l'avait menacé; non, il le faisait parce que lui aussi était inquiet pour Elizabeth; si quelque chose lui arrivait il ne se le pardonnerai jamais. Il les trouva enfin, il retourna à la chambre d'Elizabeth et vit Maria profondément inquiète, retenant à peine ses larmes. Il se précipita pour ouvrir la porte, et ils entrèrent une fois que la porte fut ouverte. À leur plus grande inquiétude il ne trouvèrent Elizabeth ni dans son lit ni nulle part ailleurs et les rideaux étaient même lâchés.

Maria était tellement inquiète qu'elle n'a pas pu crier sur Angelo, elle allait s'éffrondrer sur le lit quand Angelo se souvenu que cette chambre avait une terrasse et qu'elle était caché par les rideaux. Il alla écarter les rideaux et vit que la porte qui séparait la petite terrasse et la terrasse était verrouillé. Il l'a vit à travers la vitre, recroquevillée sur elle-même, elle semblait endormie et il remarqua enfin une chose qui pourrait l'aider: le le téléphone d'Elizabeth, pourvu qu'il ne soit pas en mode silencieux.

Il prit son téléphone qui était dans la poche de son pantalon et contacts le numéro d'Elizabeth qui se mit à sonner.

Elizabeth émergea de son sommeil en entendant le son du téléphone, encore endormie elle finit par décrocher sans regarder le nom de son interlocuteur.

_Allô! Dit-elle.

_Cara s'il-te-plaît ouvre la porte, on est dans ta chambre.

Cette voix! Elle la reconnaisserai entre mille. Ce n'est pas parce qu'elle venait juste de se réveiller qu'elle avait oublié les sous-entendus qu'il a proféré à son encore; elle voulut reposer le téléphone et se coucher mais se rappela qu'il avait dit 《on》, elle comprit qu'ils étaient tous dans sa chambre.

Pourquoi d'ailleurs?

Curieuse, elle se leva et alla ouvrir la vitre qui séparait sa chambre et la terrasse. Elle y découvrit plusieurs regards inquiets qui la rendit inquiète.

_Qu'est-ce que vous tous à me regarder comme ça?

Sans crier gare, Maria se précipita vers elle et commença à l'examiner de toute part:

_Dieu merci tu vas bien; entendit Elizabeth.

_Evidemment que je vais bien qu'est-ce qui pourrais m'arriver.

Tous les autres répondirent en même temps sauf Angelo:

_Tu as raison, rien ne pourrais t'arriver.

Angelo dit:

_Je veux te parler.

_Tu ferais mieux de déscendre; repondit Maria quant à Elizabeth, elle, elle faisait semblant de l'avoir rien entendu.

_S'il-te-plaît Elizabeth.

Maria préféra attendre la réponse de sa sœur. Elizabeth observa Angelo un long moment avant de demander:

_Laissez-nous seuls.

Les trois autres s'éclipsèrent sans un mot refermant la porte après eux.

_Je sais que je me suis comporté comme un con mais j'étais jaloux.

Elle hocha simplement de la tête avec une attitude désintéressée et elle s'assit sur le petit bureau et elle commença à déssiner sur un papier rame comme si elle était seule.

Le cœur d'Angelo se serra, elle était en colère contre lui même si elle se retenait de lui crier en pleine face.

_Je veux qu'on parle; lui Dit-il.

_Et moi je m'en fous de ce que tu veux; lui repondit-elle.

_J'étais simplement jaloux.

_Puisque c'est aussi simple dis moi qu'est-ce que tu fais ici?

Elle se tut puis reprit ne recevant aucune de réponse de lui:

_Tu penses sérieusement que j'aurai accepter de sortir avec toi si j'avais déjà un homme dans ma vie?

Angelo se rendit maintenant compte de la stupidité qu'il avait eu, il connaît bien plusieurs femmes qui auraient fait la même chose mais elle jamais; ô grand jamais elle ne ferait une chose pareille. Maintenant il n'avait plus qu'à espérer qu'elle lui pardonne...dans un délai très très très rapide...

_Je suis sincèrement désolé, dis moi quoi faire pour que tu me pardonnes.

Elizabeth retrouva enfin ce sourire malicieux:

_Ohh ça... Dit-elle.

Laissant planer le suspens, elle lui lança un sourire plein de sous-entendu et sortit de la chambre.

Il avait bien compris le message, elle ne lui dira rien, ce sera à lui de le découvrir et il était prêt à relever le défi.




1. Le vol du bonheur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant