Chapitre 26

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Ce baiser était encore plus passionné que leurs baisers habituels.

_Comme ça tu es ma fiancée? Intéressant! Dit Angelo d'une voix sensuelle.

_Hmm, ça te fait quoi d'être mon fiancé?

_Beaucoup plus de choses que tu ne crois.

_Vraiment? Demanda Elizabeth malicieusement en se séparant de lui.

_Vraiment; repondit Angelo en la rapprochant de lui de sorte que le dos d'Elizabeth soit collé à son torse, et il mit ses bras autour des hanches d'Elizabeth, la tête dans son cou humant son eau de toilette au jasmin.

Elizabeth se laissa bercer par les bras musclés d'Angelo, Angelo lui demanda:

_Ta sœur comprend l'italien?

_Oui, très bien même.

_Et toi?

Le cœur d'Elizabeth battait à un rythme effréné. Devait-elle lui dire la vérité au risque qu'il ne l'appelle plus par des mots doux? Ou devrait-elle faire le contraire?

Mais comme l'a souvent dit sa maman et elle d'ailleurs"la vérité est la meilleure politique". Alors elle décida d'appliquer ce conseil.

_Moi aussi.

_Tu as donc compris ce que j'ai dit il y a quelques heures.

_Oui, j'ai bel et bien compris.

Elizabeth redoutait qu'il ne l'appelle plus par ses mots doux mais elle gardait espoir.

_Alors, qu'en penses-tu? Veux tu que j'arrête ou que je...

Il n'avait pas terminer sa question qu'Elizabeth avait répondu à la hâte:

_Je veux que tu continues.

_Amore mio; dit Angelo.

Mais il reprit vite son sérieux et dit:

_Allons dans ma chambre, je vais t'appliquer une pommade sur la joue.

Elizabeth toucha sa joue gauche où l'avait giflé Chloé et déclara:

_Tout va bien, ça ne fais pas mal.

Démeurant toujours inquiet, Angelo insista:

_Peut-être mais je t'appliquerai quand bien même la pommade.

Voyant qu'elle voulait protester il ajouta:

_Ce n'est pas une suggestion Elizabeth.

Elizabeth partit retrouver Maria et Alexandro dans le deuxième salon, à peine arrivée que Maria vint vers elle avec une pommade:

_Mais qu'est-ce que tu fais avec ça?

Elizabeth savait très bien ce que faisait sa sœur avec une pommade dans les mains, mais elle n'en veut pas de cette pommade; Chloé l'avait giflé si faiblement que sa tête à tourné juste par la surprise, donc automatiquement elle ne doit avoir aucune de marque.

_Ne joue pas à l'idiote;ui repondit Maria; je veux t'appliquer cette pommade sur la joue, elle éliminera la douleur.

_Mais je n'ai pas mal.

_Même si c'est le cas je t'appliquerai quand bien même cette pommade.

Qu'ont ils à lui raconter la même phrase.

_Et moi je dis que non.

_Ne sois pas têtue Eli.

_Non c'est à toi de ne pas être têtue, tu prends soin de moi je sais mais je n'ai pas mal et je n'ai aucune marque.

_Ça, c'est ce que tu penses; dirent Angelo, Maria et Alexandro en même temps.

Elizabeth les laissa là, et monta dans sa chambre pour se regarder dans la glace. Elle poussa un cri d'effroi en voyant une grande marque sur sa joue. Et dire qu'elle n'avait rien ressenti.

Angelo voulut rattraper Elizabeth mais Maria l'en empêcha et lui dit:

_Attends, elle va revenir dans...trois...deux...

Elle n'eut pas le temps de dire un qu'Elizabeth descendit les escaliers et les dit:

_Enlevez-moi cette marque sur ma joue, ou je vous promet à tous les trois d'aller la retrouver et de lui payer ce qu'elle mérite. 

Les deux frères regardèrent Maria qui les adressa un clin d'œil. Elizabeth s'assit sur un fauteuil et Maria s'assit à côté d'elle pour lui appliquer la pommade. Elle entendit Elizabeth dire:

_Et dire que je n'ai rien ressenti.

_C'est sûrement parceque tu as connu bien pire.

Les deux frères furent intrigués par l'échange des deux sœurs mais ne posèrent aucune question vu le visage fermé qu'arboraient les deux sœurs.

Elizabeth se rappela encore une fois de la vie qu'elle menait avant ses dix-huit ans. Mais elle ne fut pas surprise de ne ressentir aucune douleur car elle n'en ressentait plus depuis quatre ans, elle compris par le silence de Maria que celle-ci s'en voulait de lui avoir rappeler ces mauvais souvenirs, pour lui montrer qu'elle n'avait pas à s'en vouloir elle dit:

_Cette Chloé a intérêt à se cacher car la prochaine fois que je la verrais je te promet de lui refaire son portrait.

_Ne t'inquiètes pas je le ferai moi-même pour toi. Dirent les deux frères et Maria ensemble.

Elizabeth les regarda avec un grand sourire.

_Merci beaucoup.

Maria qui avait terminé de lui appliquer la pommade se leva Elizabeth lui demanda:

_D'ailleurs où a-tu trouver cette pommade?

_C'est maman qui me l'as donné, elle m'a demandé de l'apporter avec nous parce qu'elle sait à quel point tu es maladroite.

Elizabeth fit mine de bouder et dit:

_Pas autant que ça.

_Oui, bien sûr; repondit Maria en ne cachant point son amusement.

1. Le vol du bonheur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant