1. Le vol du bonheur.

Chapitre 53

Désolée pour ne pas avoir publier les deux derniers jours mais il y a nos compositions qui commencent aujourd'hui et notre prof de Maths nous a donné tellement de devoirs que j'en ai eu mal à la tête. Bonne lecture.

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Elle était là dans cette demeure, cette demeure qu'elle a quitté quelques jours plus tôt pat pur jalousie mais maintenant elle était revenue pour vivre un pur bonheur.

Angelo avait fait monter sa valise dans sa chambre et quand il revint il la trouva avec une serpillière entrain de laver l'endroit exacte où Chloé avait mis en œuvre son plan.

_Que fais-tu? Lui demanda Angelo.

_Oh ça!? Je nettoie tout simplement toute trace d'elle dans cette maison...

Angelo sourit et lui proposa:

_Laisse-moi faire.

_Non; tonna doucement Elizabeth.

_Tu me demandes d'être courtois mais quand je le suis tu refuses littéralement mon aide; se plaigna Angelo.

_Tu peux être courtois avec autres chose, tu sais; dit Elizabeth d'une voix sensuelle en se collant à lui gardant une légère distance entre eux.

Angelo pencha sa tête en avant pour l'embrasser mais contre toute attente elle recula, il la regarda les sourcils froncés.

_Comme par exemple aller préparer un repas pour quatre pendant que je passe la serpillière; dit Elizabeth en ignorant la vitesse à laquelle bat son cœur.

_Etes-vous sûr de vouloir manger dans l'immédiat mademoiselle?

Elizabeth fit de son mieux pour ne pas écouter son cœur qui lui dictait de se jeter sur lui, de l'embrasser, de lui déchirer sauvagement la chemise, de caresser son corps de demi-dieu, de...

Fichtre! Se dit-elle. Oh, combien elle avait envie de lui!

Elle ne se rendit compte que trop tard qu'elle se mordait la lèvre inférieur car Angelo l'avait remarqué et s'était approcher d'elle avec une telle rapidité...

_Je réitère ma question, mademoiselle voulez-vous vraiment manger de la nourriture préparée ou...

Elizabeth l'empêcha de continuer pour ne pas lui céder car la surprise qu'elle lui réservait était pour la nuit. Pas avant!

_Oui, je veux des frites, des croissants apéritifs façon pizza, des osso buco, des fusillis, des crêpes, des œufs bénédicte, deux assiettes de minestrone, trois pandoros, un sbrisolona où plutôt cinq.

_Tu es sûr de pouvoir tout manger?

_Oh mais ce n'est pas seulement pour moi mais pour nous quatres alors vas-y.

_Ok mais ça va prendre des heures; dit Angelo en allant dans la cuisine.

Elizabeth termina de passer la serpillière, rangea tout à sa place et se lava les mains dans la cuisine. Elle trouva Angelo aux fourneaux avec un tablier entourant sa taille.

_Tiens, tiens monsieur a un tablier qui lui va comme un gant; dit Elizabeth faussement surprise.

_Eh oui, surprise?

_Pas le moins du monde.

Quelques minutes plus tard...

Elizabeth grogna:

_J'ai faim et je refuse de commander.

_Alors tu vas devoir attendre chérie car tout ce que tu as demandé n'es pas terminer.

_Et qu'est-ce qui m'empêcherai de prendre un osso bucco?

_Hmm moi; énumera Angelo.

Elle fit mine d'abandonner et se mit à le caressa les cheveux, elle lui donna un baiser qu'elle approfondit le temps qu'elle pique un morceau d'un œuf bénédicte. Mais au moment où elle allait se retirer Angelo lui prit le morceau et la regarda d'une mine faussement sévère.

_Les œufs ont tellement envies d'être mangés qu'ils me sautent dans la main.

Angelo émit un petit rire puis lui fourra le morceau dans la bouche, elle se délecta de la saveur des œufs sur sa langue mais aussi des deux doigts d'Angelo dans sa bouche. Elle ferma les yeux et quand elle les rouvrit, les lèvres d'Angelo n'étaient qu'à quelques centimètres des siennes. Son cœur se remit à battre rapidement, très rapidement.

_Sais-tu l'effet que tu me fais? Demanda Angelo en collant son corps au sien.

Elizabeth eût un sourire malicieux sur les lèvres.

_Je crois bien que oui.

Angelo posa ses lèvres sur les siennes avec un besoin d'urgence, ils se retrouvèrent dans la dixième planète, celle qui n'existait que pour eux. Un tic au four les ramena sur la planète Terre et Angelo grogna.

_Ne sois pas exaspéré après la nuit je serai toute à toi; le consola Elizabeth un sourire moqueur aux lèvres ne montrant pas qu'elle aussi était frustrée d'avoir été interrompue.

Ils mangèrent dans une ambiance agréable. La nuit ne tarda pas à tomber et c'est à ce moment qu'Elizabeth choisit pour mettre son plan à exécution.

_Et si on allait au lit; proposa t-elle.

_Tu es fatiguée?

_Je ne crois pas, non.

Angelo la prit dans ses bras comme une princesse et l'amena sur le lit, mais elle se leva en prenant le sac à dos, le sac qu'elle n'a pas accepter qu'il prend, le sac avec les fermetures qu'elle a verrouillé avec un petit cadena.

Elle se précipita dans la chambre pour porter une nuisette rouge et y resta quelques minutes.

_Cara tout va bien?

_Oui parfaitement.

Enfin, elle ouvra la porte et l'idée qu'Angelo avait de la laisser se reposer s'évapora quand il l'a vit dans cette nuisette provocante.