Le fils de mon meilleur ami

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Les portes des arrivées s'ouvrir. Dans la masse de monde de retour d'un long voyage au départ de New-York ce cachait une tête rousse aux yeux d'un vert transperçant tous les hommes. Le jeune homme de bientôt 21 ans se fit agresser par une fillette qui n'était pas plus haute de trois pommes et réellement à croquer.

- tontooooon !!!!

Il allait falloir qu'un jour elle comprenne qu'il n'était pas son oncle décidément mais entre cela et Nounours, il préférait de lui être surnommé tonton surtout que Soni était plus une sœur qu'autre chose pour lui.

Célestin se pencha et en lâcha ses valises à roulettes pour prendre le petit bout d'être humain survolter dans ses bras. Quand on voyait l'énergie qu'elle dégageait a à peine un ans et demi, il n'y avait pas de doute sur la mère. En plus elle était très avancée.

- bonjour toi...

- u m'as manqué, fit la petite en fessant de son mieux pour enlacer son oncle de cœur.

Soni avait bien tenter de le faire devenir la marraine mais c'était un échec cuisant car le rôle du parrain était revenu à un frère de son compagnon. Célestin pour toute réponse avait pris le seau de latex avec lequel il recouvrait le bois habituellement quand il peignait sur des planches en bois ou pour donner du relief à ses toiles pour le lui renverser dessus. Soni avait hurlé, Eliot et George avait bien rit avant de lui dire qu'elle l'avait bien cherché. Ainsi elle abandonna pour une fois l'idée dans l'immédiat.

- alors Caroline, dis-moi où se cache papa et maman ?

La petite pointe la mauvaise direction évidemment. Son sens de l'orientation était exceptionnel tout comme celui de Soni. Sauf quand il y avait quelque chose de croustillants en rapport avec les gays. Même en couple cette facette d'elle était toujours très vivante même si heureusement elle c'était un peu atténuée. Le jour où cette pauvre enfant prendra conscience des lubies étranges de sa mère sera certainement un grand jour.

Soni arriva et lui prit la demoiselle des bras qui ce mît à boudé, le portrait craché e sa mère décidément. Il salua les jeunes parents.

- Théo va arriver ? Demanda dans l'immédiat Soni

Et voilà qu'elle gaffait déjà. La tête de Célestin se démonta.

- Oh... mon Nounours...

Le rouquin foudroya immédiatement la jeune femme qui était devenue vraiment très vite mère. Deuxième faux pas.

- Nounours ? Fit la petite en riant, Nounours !!!

- bravo. Boulette

Caroline regarda sa mère sous le sourire sadique de Célestin. Œil pour œil, dent pour dent.

- Boulette ?... Ma-bou'ette

L'innocence de l'enfant eu le don de faire rire Célestin un instant, oubliant son cœur brisé pour la deuxième fois par le même garçon.

Théo ne l'avait pas suivi. Non, il en aimait un autre. Il n'arrivait pas à lui en vouloir que ce soit à Théo ou à ce petit livreur de pizza, il n'y arrivait décidément pas. Ils étaient gentils aussi bien que l'autre. Comme Théo le lui avait dit, c'était une page qu'il devait tourner.

Cet idiot l'avait déjà fait souffrir une première fois, quand ils étaient encore à l'université. Il avait couché ensemble, quelques choses s'était passé entre eux, il le savait. Puis plus rien, Théo l'avait ignoré et évité jusqu'à ce qu'il termine l'école puis avait définitivement disparu. Le retrouver dans la galerie où il exposait avait été une surprise mais surtout, il avait assumé son attirance pour les hommes.

Ils s'aimaient mais pas assez.

Célestin soupira et pris ses valises pour suivre son étrange famille. Sa tête continuait d'être tourmentée par Théo. C'était une très lourde page à tourner mais il en avait besoin pour avancer.

- arrête de traîner le pas, se plaignît Soni

Comme il était contant de rentrer chez lui, pouvoir s'enfermer dans l'atelier d'art de la maison de George. Retrouver ce dernier et son père qui avait beaucoup à raconter sur leur voyage de noces.