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Quoi de mieux que de se réveiller dans les bras d'un garçon ? Pour moi, c'est le meilleur réveil ! Ma tête était posé sur son épaule, ma main sur son torse et son bras était posé sur ma tête. Il dormait encore. 


Je me suis mise à bouger tout doucement mais ça l'a réveillé. J'ai donc pû finir de me tourner pour regarder l'heure. Il était neuf heures cinquante-six. Marvyn a posé son bras sur mon ventre pour me rammener à lui alors je me suis exécutée. Il m'a embrassé le front puis m'a entrelacé de ses bras. J'ai alors fermé les yeus en souriant car il me réchauffait en même temps. J'avoue que je n'avait pas très chaud, et le câlin d'un garçon plur réchauffer une fille, c'est la meilleure façon de me réchauffer. On s'est ensuite levés du lit. Il est parti vers la cuisine tandis que je mettais mes chaussons. J'étais molle, à peine réveillée. Tout ce que je pouvais dire, c'est que j'avais passé une excellente nuit à ses côtés !

-Bien dormi ? M'a-t-il demandé en me voyant arriver dans la cuisine pour le rejoindre. Il préparait la table pour le petit-déjeuner. Je le regardait faire, sans l'aider, tellement je le trouvait canon.

-Super ! Et toi ?

-Une superbe nuit ! Je n'avais pas autant aimé dormir ici jusque là ! A-t-il répondu en souriant. Il est venu me rejoindre après avoir fini de mettre la table. Il s'est placé derrière mon dos puis m'a entrelacé de ses bras et m'a déposé un baiser dans le cou. Et nous avons mangé. Je croquais dans ma tartine de pain.

-Tu veux faire quoi aujourd'hui ? A-t-il proposé.

-Je sais pas. Il fait beau ou pas aujourd'hui ?

-Ciel couvert mais pas de vent ni de pluie. Quatorze degrés.

-Il y a quoi aux alentours ? Il m'a sorti un plan de la ville de Los Angeles, tel un officier de tourisme. J'ai observé les légendes avec les coins. Pas grand chose d'intéressant.

-Sinon, il y a un parc d'attractions à sensations qui s'est installé pendant douze jours mais si il fait pas très beau...enfin à toi de voir. J'avoue que je n'avait pas trop envie de bouger. Et lui non plus ne voulait pas faire grand chose. Il essayait juste de trouver une activité pour nous faire bouger. Je pensais que l'été à Los Angeles était chaud !

-À partir de demain les températures vont remonter jusqu'à trente-sept degrés mardi. A-t-il annoncé en consultant son téléphone.

-Bah alors au pire on fait le parc demain et aujourd'hui on reste dans l'appart.

-Ouais. Ça marche. Je m'assois dans le canapé puis consulte les réseaux sociaux. 27 notifications sur Snapchat, 76 notifications sur Tweeter et 54 notifications sur Instagram. Tout ça me prend bien une heure, puis je me lève pour aller voir ce que Marvyn fait. Je m'approche de lui, discrètement. Il a les yeus penchés sur son ordinateur. Je passe mes bras autour de ses épaules puis colle ma joue contre son dos. Il se retourne brusquement.

-Tu fais quoi ? Je demande en réprimant un sourire malin.

-Je me renseigne sue les études. Mais je vais peut-être faire une pause...répond-il en réprimant lui aussi le sourire malin au coin de ses lèvres. Il se lève en me prenant par la main puis se dirige dans la chambre. Il s'arrête net et se tourne vers moi. Je le regarde insistement dans ses yeus, comme pour essayer de lire dans ses yeus. Son éclat vert émmeraude et sa pupille qui me fixe me donne la chair de poule...je ne sais pas pourquoi. Il s'avance vers moi puis m'embrasse longtemps. Sa langue part à la rencontre de la mienne puis ses mains descendent sur mes hanches, et sur mes cuisses. Il me soulève. Mes jambes s'accrochent à sa taille puis mes bras autour de son cou. Je sens ses mains sur mes fesses tandis qu'il me pousse contre le mur. Je commence à enlever mon tee-shirt, mais c'est lui qui prend le relais, et il le fait à ma place. Il me tient toujours contre le mur et me retire mon tee-shirt d'une main. Les mains dans ses cheveux, je ferme les yeus et me laisse aller à la sensation de sa bouche sur mon oreille, mon menton, mon cou. Ses doigts sont chauds sur mes hanches, une des ses mains remontent à mon soutien-gorge qu'il détache et lance derrière lui sans faire attention où il tombe. Je lui retire son tee-shirt à mon tour. J'aime la couleur de sa peau mate. Ses abdos sont bien tracés et visibles, comme chaque muscle de son torse. Ses biceps se contractent sous mon poids et ses veines son saillante. La bande du haut de son boxer dépasse de son pantalon, et c'est là que je remarque un tatouage qui part de sa hanche vers le milieu du côté de son dos. Ça ressemble à un dragon. J'aime bien. J'ai toujours aimé les tatouages de ce style-là, mais je n'ai jamais osé en faire un. Je le remarque seulement maintenant. Pas le temps de lui parler de ça, je le ferai après. Il embrasse mon front, mon nez, mes joues, le coin de mes lèvres et me regarde, plein d'admiration, de désir et d'amour. Mes yeus doivent refléter la même expression, je crois que je serai éternellement amoureuse de lui, car chaque jour, je l'aime de plus en plus. Ses lèvres trouvent à nouveau les miennes. Il me décolle du mur et me porte, tout en continuant à m'embrasser, jusqu'au lit. Il me pose sur le lit aussi vite que possible puis s'exécute à son tour. 

Il est vingt-et une heure passées et la nuit commence à tomber rapidement.

-J'ai envie de sortir dehors et de sentir l'air frais. J'annonce.

-Va ! S'exclame-t-il en se dirigeant vers ses chaussures. J'enfile mes baskets, prends ma veste, mon sac à main puis partons nous balader sous le ciel bleu marine. Cela fait dix minutes qu'on marche, et il fait déjà presque nuit. La rue est éclairée par les lampadaires, aucune voiture ne passe, aucun passant, nous sommes tous seuls. Rien que lui et moi, tous les deux. Comme en amoureux, en couple. Nous arrivons au bout de la rue et cette fois, il n'y a plus de lampadaires. Seulement la mer assez agitée qu'on entend. Nous faisons alors demi-tour. J'avance d'un pas, quand Marvyn m'interpelle. Il s'accroupit et me regarde. Je mets un certain temps à comprendre ce qu'il cherche à faire, et quand je trouve, j'exprime un large sourire. Je me place derrière lui puis attache mes jambes à sa taille, et mes bras autour de son cou. Comme cet après-midi, mais de dos. Il se relève doucement et commence à marcher. Je tripote ses cheveux en même temps. 


Colocation Avec Un InconnuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant