-J'ai remarqué ton tatouage hier. C'est un dragon ?
-Oh, oui. Répond-t-il, déstabilisé. Cette question lui procure un drôle d'effet. J'ai l'impression de l'avoir mis mal à l'aise, mais pour quelle raison ?
-Il signifie quelque chose pour toi, ou juste le plaisir d'en avoir un ?
-[...] Il signifie beaucoup pour moi...il s'assois sur la chaise tandis que je fais de même et m'installe en face de lui. Je le fixe, attentive à ce qu'il dit.
-En fait...il y a une chose que je ne t'ai pas encore dit. Je n'ai pas de père. Il s'est suicidé il y a deux ans. Choc. Mes parents ne s'entendaient plus et se disputaient à longueur de journée. Un soir, mon père en a eu tellement marre qu'il est parti sans explication. On ne savait pas où il allait, ni quand il reviendrait. Il n'est jamais revenu...ses yeux brillent de tristesse. Il se retient de pleurer je pense. Il avait vécu une enfance difficile, puis ces disputes ne faisaient qu'empirer sa vie. Alors à partir d'une heure, ma mère et moi avons commencé à s'inquiéter. On a entendu la sirène des ambulances au loin ce qui nous a encore plus inquiéter. On a essayé de l'appeler plusieurs fois sur son portable mais il ne répondait pas. On est alors sortis dehors pour aller voir et nous avons suivi le bruit de la sirène. Quand nous sommes arrivés au bord d'une rivière...il ferme les yeus pendant quelques secondes et respire profondément. Il y avait un couteau et du sang au pied d'un arbre qui se trouvait sur le bord de la rivière. On a alors compris ce qu'il s'était passé. Il s'était suicidé...je me suis mis à pleurer de toutes mes larmes et ma mère aussi. Je pense que c'est à ce moment-là qu'elle s'est dit que malgrès les disputes, elle l'aimait vraiment. Pendant plusieurs mois on était un peu en "deuil". Ce tatouage, je l'ai fait en honneur de mon père car il avait exactement le même tatouage au même endroit. Et puis le dragon pour moi, représente la force, la sincérité, la compétance. Il se met à pleurer douloureusement. Je le prends alors dans mes bras et le câline. Son histoire me touche beaucoup, moi aussi je suis très sensible, et le fait de le voir pleurer me donne de la peine. Moi aussi j'ai les larmes aux yeus. Nous sommes restés dans les bras l'un de l'autre pendant de bonnes minutes. Je me suis détachée de lui en le regardant, tristement.
-J'ai revu la scène dans ma tête au bord de la rivière...ça m'a marqué à vie. Dit-il d'une petite voix en renniflant. Je suis accroupie en face de lui et prends son visage entre mes mains, puis colle mon front au sien. Il passe ses bras autour de mon cou.
-Ça va aller, je lui souffle.
-Bon, on devait aller au parc, nous ?
-Oui. J'enfile ma veste autour de moi puis mes baskets à mes pieds. J'attrape mon sac à main qui est attaché au porte-manteaux puis nous sortons de l'appartement. Main dans la main, nous traversons la rue sous le soleil éblouissant quand nous apercevons l'entrée du parc au loin. On se dirige alors dans sa direction. Il est au bord de la plage, où il y a beaucoup de monde sur le sable et dans l'eau. Des enfants jouent au ballon dans l'eau ou en-dehors de l'eau, des couples bronzent ou lisent, puis des amis qui discutent en bronzant. Nous, on va au parc, pas à la plage, mais il faudra y aller.
-On ira à la plage dans pas longtemps, hein ? Je lui demande.
-Oui, bien sûr ! Nous arrivons aux bornes de sécurité puis un agent fouille mon sac. Quand nous entrons dans le parc, le premiee truc que nous voyons, c'est la grande roue qui tourne. Il y a beaucoup de monde et c'est assez difficile de circuler entre la foule. Nous venons ici poue faire au moins deux attrcations qui sont sélectionnées dans "à faire en couple, entre amis ou en famille". Maintenant, je peux le qualifier dans "en couple" pour nous. Rien que de me dire ça, je souris toute seule. Nous arrivons avec difficulté à la première attraction qui est blindée de monde. La queue nous prends vingt-cinq minutes quand nous nous installons enfin dans le siège. C'est uns sorte de train qui va vite avec des loopings donc qui est à sensation. Nous mettons la barrière de sécurité, nous jetons un dernier regard puis partons. Le train part à toute vitesse et mes cheveux volent dans la vitesse. Premier looping, deuxièle looping, troisième looping...j'adore les sensations fortes de ce genre ! Nous descendons une grande descente à toute vitesse, qui me souleva le ventre. Nous remontons ensuite le départ d'une côte tout calmement, puis partons d'un coup tout en haut de l'attraction. On aperçois une partie de la ville à la hauteur où nous sommes puis, moi qui admirait le paysage, fus surprisede la descente que je n'avais pas vu arriver. Marvyn criait et moi aussi. La dernière descente. Nous sommes retournés au départ après trois minutes de l'attraction puis descendons. Arrivés au milieu du parc, Marvyn nous paye une barbe à papa pour tous les deux. Tout en continuant à marcher, on dévorait la barbe à papa, quand nous sommes arrivés à la dernière attraction qu'on avait sélectionné : la grande roue. La grande roue, je trouve ça romantique. Admirer les long paysage qui s'étend le long de la mer en plus, je trouve ça magnifique.
Nous sommes arrivés tout en haut et je trouve ça incroyable ! Ok, j'ai déjà été dans une grande roue, mais pas dans celle de Los Angeles. Los Angeles est une ville particulière et d'une beauté ! Nous redescendons aussi vite que nous sommes montés puis sortons du parc.
-Il n'est que seize heures, tu veux aller à la plage maintenant ? L'appartement n'est pas loin pour prendre nos maillots de bain si tu veux.
-Pourquoi pas ! Nous sommes alors rentrés à l'appartement et nous sommes changés en maillot de bain. J'ai enfilé un mong gilet fin que j'ai mis oar dessus mon maillot de bain, puis nous sommes retournés à la plage. Lunettes de soleil, tapis de sol, tongs, tout ce dont nous avons besoin ! Marvyn étale le tapis de sol sur le sable tandis que je me mets de la crème solaire partout sur mon corps. Ma peau est bien bronzée mais j'en mets une exprès pour les peaux bronzées. Marvyn enlève son short puis étale à son tour la crème sur son corps. Je le regarde faire, pleine d'admiration. Je le trouve vraiment beau ! Il est craquant quand il est concentré à se mettre de la crème solaire ! Il referme le tube puis partons en direction de l'eau. Mes pieds sont mouillés, et je trouve que l'eau est assez bonne. Un peu fraîche, mais supportable. Marvyn se lance directement dedans puis le prends la main pour m'y accompagner. Je lui fait signe que non en souriant. Il se met à rire puis m'éclabousse. Je l'éclabousse à mon tour, comme des enfants, mais ça nous amuse. Je suis assez mouillée pour aller dans l'eau alors je me lance. Marvyn me rattrape dans ses bras puis je passe moi aussi mes bras autour de sa taille. Il me regarde puis m'embrasse. Je ne touche plus les pieds par terre, car c'est Marvyn qui me porte. Ses mains sur mes fesses, il recule dans l'eau, tout en me regardant. Nos visages ne se quittente pas des yeus jusqu'à ce que le fond commence à être profond. Il se tourne alors puis avance sur la côté. Mes bras autours de son cou, nos yeus ne se sont toujours pas détournés. Il me repose par terre mais je n'ai pas pied car je suis plus petite que lui. Il se met alors à rire.
-Hé, c'est pas de ma faute ! Je réplique en faisant semblant d'être vexer. Il m'attrape par la taille puis m'allonge dans l'eau. Nous rions chaque seconde qui passe.
Assis sur le tapis, Marvyn me voit grelotter dans ma serviette. Il prends alors ma main et me fait assoir puis me câline. C'est une chose que j'ai toujours adoré dans les couples : le garçon qui câline la fille pour la réchauffer. Je trouve ça super mignon !
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Colocation Avec Un Inconnu
RomanceJessica, 18 ans, part faire ses études à Los Angeles. Elle ne sait pas avec qui elle va se retrouver en colocation, mais quand elle arrive, elle découvre Marvyn. Le problème : c'est un garçon... Alors vivre avec un garçon un peu bipolaire, et égocen...