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  A peine arrivais-je sur le sol, qu'Ipes s'engouffra dans la boutique.
Je le suivis en souriant.
Un démon assez grand se trouvait derrière un comptoire remplie de patisserie.
-Maître Caliel ! Cela faisait longtemps ! Ipes a encore gagné quelque chose ?
-Ouais ! J'ai gagné le marathon des démons juniors, cette fois-ci ! s'exclama t'il, fière.
-Oh ! Tu as enfin dépassé le petit Lork ? Félicitation Ipes ! fit Dagon en lui ébouriffant les cheveux.
-Héhéhé ! rit-il, plein d'orgeuil.
-Alors que veux-tu, aujourd'hui, Ipes ? demandai-je, pour changer de sujet.
-Euh ... tout ?
Dagon éclata de rire.
-Ipes, ton ventre ne pourra pas tout supporter ! Petit gourmand ! dis-je en le chatouillant.
Il rit au larme, avant d'abandonner.
-Je veux ça et ça, s'il te plaît Dagon.
Le démon lui donna ce qu'il avait demandé.
On s'assit sur l'une des tables de la petite boulangerie. Ipes mangea à pleine dent.
Il avait bien grandis depuis son éclosion. A cause de son audace et sa fierté, il causait souvent des problèmes. Il avait donc été placer sous mon autorité.
Un ange entra et me chuchota à l'oreille :
-Maître Caliel, c'est l'heure.
J'hocha la tête.
-Ramène-le à son dortoire, s'il te plaît ! Ipes, je dois y aller. Sois sage !
Il eut l'air triste, mais hocha la tête.
Je colla ma joue à la sienne :
-Tu n'as pas intêrét a oublié de faire tes devoirs ! Sinon ...
Il se raidit. Je fis un sourire satisfait et sortit.
Je m'envola pour le palais du paradis.
Un palais brillant de milles feux, entouré d'un jardin magnifique, plein de couleur et d'odeur.
J'entra et me dêpécha d'arriver dans mon bureau.
-Maître Caliel ! Où étiez-vous ? Maîtresse Jeliel vous cherche ! fit un ange en armure doré.
Il était entré en trombe, me faisant sursauté.
-Gabriel ! Je t'ai déjà dis de ne pas entré aussi vite !
-Pardon, je n'arrive pas encore a contrôlé mes émotions ...
Je ris et ébouriffa ces cheveux :
-Ne t'en fais pas ! Prend ton temps pour t'accepter, ce ne sera pas mal ! Tu es encore un nouvel ange !
Il me fit un pauvre sourire, avant de se reprendre :
-Maître, je peux vous escortez jusque devant la salle ?
-Biensûre ! acceptais-je en sortant de mon bureau.
La salle dont il parlait, seul les anges aînés, dont je faisais partit, pouvait entrer.
Cette salle, était la salle du trône céleste.
Là-bas, se trouvait le Dieu des Dieux, le créateur de toute existences.
Il était indescriptible, ce qui rendait les anges et démons assez curieux.
Arrivait devant les portes de diamant, les portes de la salle céleste, Gabriel me fit un salut respectueux et s'en alla à regret.
J'avais l'intuition qu'un jour ou l'autre, il serait appeler dans cette salle.
Je souris à cette pensée et entra.
Là-bas, mon travail était de chanter. Je faisais partit du choeur chantant. Je chantais car le créateur aimait les chants. Il nous écoutait en nous couvrant d'une sensation de sécurité et d'une sérénité sans nom.
Pour moi, chanter était d'un plaisir sans nom. Chanter pour l'amour et l'attachement que j'éprouvais pour le créateur de toute chose. Chanter pour moi-même. Chanter pour faire partie du choeur. Chanter pour apaiser les coeurs souffrants.
Nos chants était entendu de tous. Ils guérisseait, donner du beaume au coeur de ceux qui en avait besoin, donner du plaisir à ceux qui s'en délécter et surtout, purifier les différentes parties des cieux.  

L'ange démoniaqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant