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De retour au village, j'avais réunis tout les anges à l'endroit de mon arriver. Certains étaient très mal au point.
-Tu es certains que père nous laisse rentré à la maison ? Ce n'est pas un piège, n'est-ce pas ? fit Azael, méfiant.
-Il n'y aura pas de contrepartie ? Père nous laisse vraiment remonter ? Il nous guériras ?
J'hocha la tête, éludant en silence.
Une porte apparut subitement devant nous.
La première personne que je vis fut Gabriel.
Suivis de Raziel, Raphael et Mickaël.
Ils lièrent les mains de tout les anges présents (sauf moi) avec des cordes :
-On ne peut pas vous toucher a cause du miasme. On vous tireras par la corde. expliqua Raziel.
Gabriel s'approcha de moi, le visage remplit de tristesse :
-Tu es vraiment sûr de toi ? Je ...
Je mis mon doigt sur sa bouche.
-J'ai pris ma décision. Ne me fait pas douter, s'il te plaît.
Il prit ma main et la posa sur sa tête.
Je l'ébouriffa, comme lorsqu'il était tout petit.
Je vis une larme coulait le long de sa joue, qu'il sécha rapidement et recula, décidé.
-Raphaël, vas-y. fit-il simplement en me tournant le dos.
Apparemment le prix a payé n'aller pas être beau à voir...
-Père m'a appris le prix que tu dois payer à leur place ... tu es sûr de toi ?
-Oui.
Il me regarda, ému et me murmura :
-Je jure en mon honneur que je n'oublierai jamais ta voix mélodieuse. Je ... le prix a payé est que ... tu devras accepter en toi tout leur miasme réunis. Cela fera de toi, très certainement un demi-démon. Tu perdras donc ta voix et tes ailes ... je ...
Je lui mis une main sur l'épaule, compatissant :
-Je suis prêt. Fais vite que vous puissiez tous rentrer sain et sauf sans être toucher par le miasme.
Ouriel se retourna :
-On y va ?
J'hocha la tête et fis mine d'avancer, tout en faisant signe à Raphael de commencer le transfère.
Ce qu'il fit, en prenant un bout de la corde qui reliait tout les anges malades et en pausant son autre main sur la mienne, la serrant fort.
Il commença le transfère, pleurant silencieusement.
Juste avant de passer la porte, le premier de la file était débarrasser de son miasme.
Le transfère fonctionnait !
Et ainsi de suite, sans qu'aucun ange ne remarqua mon état qui s'empirer de minute en minute.
Gabriel avait passer la porte sans me regarder.
Mickaël et Raziel restait à mes côtés, épaulant Raphaël.
Il ne restait qu'Ouriel a passé la porte.
Il était enfin débarrasser de son miasme, et mes jambes me paraissait lourde. Lorsque Raphaël lâcha mon bras, coupant le transfère, je m'écroula à terre.
Raphaël était ravager par les larmes, Raziel le serrait dans ces bras, ne pouvant lui non plus lutter contre les larmes.
Seul Mickaël eut la force de se retenir.
Il se pencha vers moi et m'aida à me relever :
-Et le miasme ? avais-je chuchoté, briser.
-C'est le premier et le dernier mensonge que j'aurais dit de mon existence... me souffla t'il au creux de l'oreille. Je ne t'oublierai jamais, Caliel. Tu as été un grand frère et un modèle pour nous tous. Nous garderons ta vertu, qu'est la prudence dans nos coeurs. Sois-en rassuré, si un jour tu as besoin de l'un d'entre nous, n'hésite pas à nous appeler, nous te répondrons toujours. A bientôt, Caliel.
Et il se détacha de moi, à la fois l'air détruit et courageux.
Je sentais leur tiraillement et m'exclama dans un murmure, d'une voix brisée :
-Rentrez vite ! Je ne veux plus voir mes frères malades à cause de ce monde !
Ils hochèrent la tête, et essayèrent d'entraîner Ouriel avec eux, qui eut à peine le temps de me jeté un regard effarer avant de passer la porte, qui disparut derrière eux.

L'ange démoniaqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant