L'ange démoniaque

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Elle revint rapidement et me tendis un sandwitch suivis d'une bouteille d'eau, que je bu d'un trait.

-Merci beaucoup ! dis-je en respirant.

Elle secoua la tête :

-C'est pas tout les jours qu'on peut voir un ange se nourrir...

Si elle aussi commençait à me taquiner, j'allais finir par sauter par-dessus bord !

-Plus sérieusement, ce septuor dont tu parles, est-ce dangereux ? demanda t'elle.

Son ton avait une pointe d'inquiétude.

J'attaqua le sandwitch, me rendant compte que j'étais affamé, puis répondit :

-De ce que j'ai appris, moi je risque gros. Les autres, je ne pense pas que ce soit trop lourd... tout ce qu'on a à faire, en gros, c'est de tous se rencontrer à l'endroit prévu. Après, le cercle fera qu'en échange du don du passeur, on retrouve ce qu'on nous a pris. En ce qui me concerne, c'est ma voix...

-Ta voix ? fit Axel, en levant un sourcil. Tu parles avec quoi alors ?

Je soupira, exaspéré :

-Je chantais dans le choeur, devant le trône céléste... avouais-je, à contre-coeur.

En parler m'avait dégoûter, je posa le reste du sandwitch sur le plateau-repas.

-Et ? fit Eloïse.

-Chanter était ma raison de vivre. Ma voix était une chose indispensable, à l'équilibre des mondes. Je l'ai perdu à cause de ma bêtise et de mon imprudence. Si je ne la retrouve pas, les diables vont perdre patience et ce monde va finir par être détruis... je veux tout faire pour sauver ma famille humaine, qui m'ont toujours considéré comme un membre de leur famille, à part entière.

Je parlais trop. Etait-ce l'effet de l'hypnose d'Alan ?!

-Quel rapport avec des ... diables ? Ils existent vraiment ? En quoi est-ce différent des démons ?

Eloïse avait l'air particulièrement interresser. Quant à Axel, il était pendu à mes lèvres, les yeux remplit de questions...

-Moins tu en sais sur eux, mieux tu te porteras. Mais sache qu'ils sont dangereux. Grâce à ma voix, ils pouvaient dormir. J'ai perdu ma voix il y a plus de 4 000 à 5 000 ans, ils vont perdre patience...

Elle hôcha la tête, l'air compréhensive.

Le ventre d'Axel fit un bruit sourd, elle lui apporta donc un sandwitch idem au mien, qu'il dévora vite.

-Un autre ?

Il hôcha la tête.

Alors qu'elle allait chercher de quoi repaître l'affamer, je ferma les yeux, pour me reposer de ce mal de tête persistant.

Alors que je les rouvris, je remarquais que Sasha dormait en boule à sa place.

Je me leva doucement -il n'y eut aucun signe de vertige- je me dirigea donc vers la petite boule humaine.

En fouillant discrétement et délicatement dans sa veste, je trouva la feuille double et commença à la lire.

Elle était écrite dans une langue ancienne. Une langue existant avant le déluge.

Toutes les étapes de la guérison étaient marquer, ainsi que mon implication dans l'histoire, mais bien plus tard. Je souris à l'idée d'avoir réussi à voir en elle, mieux qu'elle en moi.

Puis je remarqua que l'encre avait une étrange présence, puis compris.

Je remis le papier à sa place du bout des doigts et alla me laver les mains le plus vite possible : je refusais de retoucher à cette chose !

Je retourna à ma place, au moment où Alan annonça dans les hauts-parleurs, qu'on était arriver à destination.

Lorsqu'il atterit, Axel réveilla Sasha en le secouant et en lui hurlant dessus :

-Sasha, réveille-toi, nous sommes arriver !

Petit à petit, il avait l'air de se réveiller.

A son air mal lécher, il ressemblait à un vrai chat, au réveil !

Axel essaya de l'entraîner par le bras. Je soupira :

-On va jamais y arriver, comme ça ! Laisse-moi faire !

Je voyais bien que Sasha, bien que ces yeux soient ouvert, il n'avait pas émmerger du monde des rêves. Je décida donc, de le prendre sur mon dos et sortit du jet, tout en remerciant Eloïse.

Alan nous mena jusqu'au hall de sortit de l'aéroport et nous demanda :

-Et maintenant ?