Partie 9

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Laurène Diatta...

-Mademoiselle est-ce-que ça va? Me demande une jeune dame

-il ne se passe rien, foutez moi la paix... qu'est-ce-que vous regardez...xouli wayeine... xouli djougue leen fi... allez vous en, je ne veux voir personne, vous entendez personne... je veux juste voir ma mère, je veux voir ma mère... non je ne veux pas qu'elle meurt...
Nonnnnnnnnnn, hurlais-je en pleurant.

Les gens me regardaient avec compassion mais j'ai pas besoin de leur pitié ni de leur compassion. La seule chose que je veux c'est entendre que ma mère est en vie, qu'elle m'attend à la maison, qu'elle va encore me gronder quand je serai à la maison, qu'elle m'hurlera dessus. Je veux qu'elle m'insulte, qu'elle me tabasse même mais qu'elle reste en vie.
Seigneur dit moi que c'est pas vrai, tu n'a pas pris ma mère n'est-ce-pas? Ils ont sûrement tous fait une erreur en m'envoyanr ce message, c'est ça. J'essuie toutes mes larmes et prends mon télèphone pour appeler ma tante. Mon coeur battait à la chamade. J'ai tellement peur de faire face à cela, à cette solitude, cette tristesse, ce manque, bref je ne veux pas perdre ma mère, non. Je ne pourrais pas supporter.

-allô, juste le allô de ma tante dit tout

-donc c'est vrai, dis-je en perdant une larme

-calme toi

-NE ME DAMANDE PAS DE ME CALMER, DIS MOI SI OUI MA MÈRE EST MORTE OU NON, dis-je en criant sur le télèphone

-je suis désolé,

Je raccroche et m'écroule au sol. Je l'ai perdu, j'ai perdu ma mère. J'ai pas pu la sauvé, j'ai pas pu. Je suis une meurtrière, j'ai tué ma propre mère, celle qui m'a mise au monde, celle qui a souffert pour me mettre au monde. Je viens de tuer celle qui m'a donné la vie. Pourquoi? Pourquoi?

-POURQUOIIIII, POURQUOIIIIII,

Sans réflechir, je me lève et fonce vers la route. Je ne calcule même les voitures. C'est au moment de traverser que j'enttends des klaxons et puis Bimmmmmmm. Trou noir

Narrateur Externe...

Elle venait de faire un accident. Elle avait tellement mal, elle ne pouvait pas supporter qu'elle ne verra plus sa mère, qu'elle posera plus ses yeux sur Marie Madeleine Lopez. Peut-être que Marie la faisait chier mais encore une fois, une mère reste une mère. On l'aime sans se poser de question. Laurène se posait la question de savoir comment va-t-elle le dire à ses frères, ses deux petits bout de chou, si innocent. Comment les regarderait-elle pour les dire qu'ils ont perdu leur mère. Sa mère les aimait tant et même les jumeaux ne pouvait pas se passer d'elle, ils adorent leur maman. Alors, comment va-elle va se mettre devant ces deux petits pour leur dire que leur mère n'est plus? Là était la question.

De l'autre côtè, Badiène Mauriènne sait déjà ce qui va se passer. Elle est déjà au courrant que Marie est morte puisque son marabout la appeler pour lui donner la nouvelle. Elle était entrain de se préparer pour aller lui rendre son dûe quand Achille rentre brusquement dans la chambre.

-MAURIENNE, crit-il faisant peur à la jeune dame

-loukhew, lane la, qu'est-ce-qui se passe Achille, dit-elle sous le choc

-Maurienne, mau...ri..ennne...je l'ai perdu, je l'ai perdu... elle n'est plus de se monde, dit-il en pleurant sincèrement

Elle avait déjà compris mais il fallait qu'elle joue le jeu. Achille ne doit absolument pas savoir qu'elle a fait tout ce qui est entrain de se passer.

-ioe loy wakh ni, tu parles de quoi comme ça, qui n'est plus de ce monde? Gawei ma,  dit la Badiène avec une mine peureuse

Achille ne répondait pas mais continuait ses pleures. Il venait se perdre sa moitié, l'amour de sa vie, celle qu'il a toujours aimé. C'etait juste impossible d'accepter ça. Il ne pouvait se le dire, Marie est morte, ô mon Dieu, se disait-il. Il commençait à regretter tout ce qu'il a fait et se disait que c'était de sa faute. Que s'il ne l'avait pas chasser de la maison, elle n'allait pas mourir. C'est dur, vraiment dur de perdre quelqu'un d'aussi cher.

-hey je te parle, répond moi, qui est morte?

-Marie, Marie est morte, ma femme est morte, elle est morte Mauriènne, elle...s'en est aller, dit il mettant le désordre dans la chambre. Il jetait tout par terre, c'etait une façon pour lui d'évacuer tout ce qu'il avait dans le coeur. Mauriène eut pitié de lui. Elle ne savait pas qu'il tenait à elle autant. Elle commençait à regretter son acte, elle aimait pas voir son frère comme ça.
Elle se reprit d'un coup et dit "elle a juste eu ce qu'elle a merité".
Elle essaiyait de calmer son frère mais celui-ci ne l'écoutait pas et sort de la chambre en furie.

La dame continu ce qu'elle faisait avec un sourire aux lèvres. Elle était contente de comment les choses se passaient. Ces plans marchaient comme sur une roulette. Elle appelle Daba pour qu'elle prenne soin de son frère parce que c'est sûrement chez elle qu'il se rend, pensait-elle.

-yaye, ya bone deug deug deug, pourquoi tu es aussi méchante Mauriènne Diatta, dit pauline en entrant dans la chambre

-pauline sort de ma chambre, dit-elle calemement

-je ne vais pas sortir sans te dire ceci, je vais tout raconter à mon oncle et bo dof dof lo police lalayi yobou, dit elle en sortant de sa chambre.

Mauriènne pensait à comment fermer la bouche de cette petite mais elle en parlera avec Baye, il trouvera sûrement une solution. Pauline, je suis désolé mais il faut que tu la ferme, c'était ses mots en sortant de la chambre pour se rendre chez Baye Modou.

Marcelle était déprimée, elle ne savait plus où se posait la tête. Elle vient de perdre sa soeur et on vient de l'appeler pour l'annoncer l'accident de sa nièce. Comment est-ce possible d'avoir deux malheurs en une journée. Elle venait d'appeler ses parents et attend comme ça le chauffeur pour qu'elle les ďépose à l'hopital.
Son mari venait de rentrer et semble ne pas être au courant de la situation. Il pose son sac et regarde bizarrement sa femme. Marcelle était un peu faché contre lui, depuis ce matin, elle essayait de l'appeler mais en vain. Elle etait seule avec sa fille dans cette grande maison, un cadavre à l'interieur.
Sa femme la regarde mal, trés mal. Elle avait juste envie de  l'étrangler

-je peux tout t'expliquer, dit-il en tendant ses deux mains comme pour lui dire de se calmer

-..... c'est pas ce que tu crois, c'est elle qui m'a provoqué. Je te jure que Laurène m'a provoqué et il y a eu ce qu'il y a eu.

-QUOI? C'etait les deux femmes qui venaient de crier, mère et fille.

L'intarissableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant