Partie 18

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Laurène...

J'arrive à la maison et n'y trouve personne, ni dans le salon, ni dans la chambre des agées. Je vois Astou, la bonne, qui s'affaire dans un repas copieux.

-wa ioe, loukhew tayi ba ngay reugueul li yeup, il se passe quoi et où sont les autres

-ils sont sortis depuis tout à l'heure, ce n'est même pas moi qui a préparé tout ça. Ta grand-mère m'a juste demandé de finir la sauce pour elle et pour ton information, je ne sais pas ce qui se passe.

-humm, mane je ne vais pas diner avec vous mais je ne vais pas durer. Tu le diras à grand'ma

-elle m'avait dit de te dire de ne pas ressortir hein

-t'inquiète je vais gérer ça à mon arrivée.

J'emprunte les escaliers et part prendre une douche rapide. Je mets une robe qui m'arrive presque aux chevilles, me maquille légèrement et met une de mes perruques coupe-carrée. Je mets des talons pas trop long, je me parfume, prend ma veste et sort de la chambre sous les appels incessants de Rodrigue. Je suis trés contente quand je pense qu'on va finir aujourd'hui avec cette relation de merde. Je decends doucement les escaliers pour ne pas tomber.

-tu es vraiment trés belle Laurène, me dit Astou

-tu trouves? Merci Astou, dis je en lui souriant toutes mes dents

-ta robe est trop jolie, passe une bonne soirée

J'allais répondre quand je sens mon téléphone vibrer dans ma sacoche. Pas besoin de le sortir pour voir qui m'appelle, je prends directement la porte sous les ricanes de Astou. Je retrouve Rodrigue dans sa jolie bagnole bleu foncée qui dégage une beauté exceptionnelle. Je le vois dans celle-ci,  habillé d'une jolie veste et je cru voir qu'il s'est rasé la tête. Il est devenu mignon. Rodrigue n'est pas du tout un bel homme comme je le pensais mais il est plutôt mignon quand il le veut. Il sort de la voiture pendant que je m'approche. Il me fait la bise avant de me dire à quel point j'etais belle. Il m'ouvre la porte et je m'engouffre dans le côté passager. Il fait le tour et se met au volan.
Durant tout le trajet il ne cesse de me regarder, de bref regards qui en dit long. Je me contente juste de le sourire et j'apprehende sa réaction une fois en face de sa copine avec un autre homme et celle-ci de voir son homme avec la femme qu'elle desteste le plus au monde. J'appelle Seydina et fait comme ci je parlais à un autre

-alors....

-oui allô

-.....

-ah d'accord mais boy je suis sortie là. Je suis au...... mais tu peux le laisser à la maison.

Je raccroche. Je voulais savoir s'ils sont sur place. Je veux vraiment en finir avec Rodrigue et attaquer mon plan avec Mauriene et Marc. Ahh j'avais oublier et Gerard ainsi que Marcelle. Ça alors la liste est longue hein.

Pdv exterieur...

Dans un trés beau décor qui abrite l'élègance et la beauté de ces gens qui veulent s'impréssionner les uns et les autres, se trouve Rosine ainsi que Seydina qui était dans de trés bonne humeur. La jeune fille était trés bien dans sa robe noire et ses cheveux naturels qui lui arrivaient aux fesses. Elle était simple avec un peu de maquillage, ses cheveux attachés et sa petite sacoche rouge assortie avec ses chaussures.
Seydina etait vraiment pris de haut en voyant la Rosine belle, magnifique, sensuelle et surtout trés charmante qui s'offrait à elle. Ses yeux ne se passait de relooker se corps radieux et sexy qui l'harcelait et lui donnait envie de juste le caresser.
Faut dire qu'ils se sont connus cela fait maintenant deux mois et grâce à Seydina, la petite fille au coeur meurtri commence à jetter aux oubliettes cet homme qui la faisait craquer chaque nuit, qui l'empechait de dormir, la faisait sentir l'effet de la souffrance au plus profond de son être.
Seydina la racontait sa journée et la disait à quel point elle le manquait. A vrai dire le jeune homme commence à vraiment s'attacher à la petite Rosine. Ses yeux marrons et sa bouche pulpeuse faisait que Seydina n'avait d'yeux que pour elle. Il n'a vraiment pas regrétté de faire affaire avec Laurène. Il lui a permit de trouver cette belle fleur au coeur brisé qu'il aura le plaisir de recollait aprés ce diner et se jure de prendre bien soin d'elle et ne laissera jamais personne la faire du mal.
Son téléphone sonne et affiche patron.  Sachant que c'est Laurène, il décroche et fait semblant de parler à un autre.

L'intarissableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant