Partie 11

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Non non j'ai pas bien attendu. Qu'est-ce-que j'ai fait? Qu'ai-je encore fait bon Dieu. J'essaie de me lever avec ce plâtre au bras qui me fait chier. Je m'assoie difficilement sur le lit et l'interpelle avant qu'elle ne sorte de la chambre. Elle s'arrête mais sans se retourner

-tata pourquoi tu dis ça, qu'est-ce-que je vous ai fait? Demandais-je trés sincèrement.
Je ne comprend pas son comportement.

Elle se retourne et me regarde vraiment mal, trés mal

-la seule chose que je détèste dans ma vie c'est l'hypocrisie. Ne me repose plus cette stupide question. Je ne savais pas que tu étais une pute qui se tape le mari des gens et tu n'as même pas honte du mari de ta tante, un vieux comme Marc. J'ai même pitié de ta mère.

Elle allait sortir quand elle se retourne encore

-une dernière chose, on ne s'est jamais connu, dit-elle et sort de la chambre comme elle était entrer.

Je n'ai rien dit et je ne dirai rien. Je ne vais même pas l'arrêter pour lui donner des explications. Elle m'en a pas demandé donc je ne le ferais pas. Donc comme ça mon oncle a retourné la situation, c'est plus moi la victime mais lui. Comment les gens peuvent être méchants à ce point. Cet homme m'a pris ma virginité et c'est maintenant moi qui paye les pots cassés. Déjà on me chasse de leur maison et en plus me renié. Il ne me reste plus personne ni mère ni père. Mon père m'a abandonné et pour rien au monde je ne retournerai chez lui. Je prie juste pour que mes grand-parents me comprennent et me prennent avec eux.
Je me recouche tout doucement le coeur déchirè et meurtri. Je suis maudite dans cette vie, problème sur problème. Mais je remets tout entre les mains de Dieu.
Je me rappelle des paroles de ma mère "puise ta force sur moi, je t'appelle l'intarissable". Je souris à cette pensée et me soulage un peu à l'idée que ma mère est toujours avec moi. J'essuie les larmes qui longeaient mes joues et essaie de penser à autre chose.
Je commençais à ressentir des douleurs au niveau de mon bras et des maux de tête. Le docteur me l'avait dit, bonjour aux douleurs.
J'essayais de dormir, quand on ouvre à la porte. Je vois une femme trés belle, trés bien habillé et bien soigné. Mais je la connais pas, du moins je ne me rappelle pas de son visage.

-bonjour jeune fille, dit-elle timidement

-bonjour, dis-je en essayant de me lever mais la douleur ne me le permettait pas

-...aïe

-non non non, ne vous dérangez pas restez allonger, dit elle avec beaucoup de gentillesse.

-merci, répondis-je en me recouchant

-....vous êtes qui??

-je ne me suis même pas présenter, je m'appelle Anta, Anta Diop, c'est moi qui vous ai heurté

-ah.., trouvais-je à dire

-je suis vraiment désolé, j'ai tout fait pour vous épargner mais je n'y suis pas arriver. Je suis vraiment désolè

-ne vous inquiétez pas madame, c'est de ma faute. Je n'avais pas bien regardé avant de traverser. C'est moi qui vous dois des excuses

-c'est pas grave, alors, c'est comment le nom déjà

-Laurène, laurène Diatta,

-ah vous êtes diola, comme mon mari, dit-elle souriante

Je souris tout simplement. On reste là à parler de tout et de rien. Elle ne cesse de s'excuser. Mdr
Elle est vraiment adorable Anta. C'est comme si elle n'avait pas de mari, elle se comporte comme une petite fille. Je l'aime bien. Elle me donne une somme de 500.000 pour que je prenne soin de moi alors qu'elle a déjà payer les frais de l'hopital.

L'intarissableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant