Partie 2

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Laurène Diatta…

-toc toc, bonjour tata, dis-je saluant la mère de Rachelle que j’ai trouvé dans le salon

-bonjour ma fille, vient entre, no def (comment tu vas)

-mangui ni rek (je suis là), et la famille tout le monde va bien j’espère

-oui ça va, a part la vie qui est dure rek, mais on rend grâce qu’a même.

Et ta mère

-elle va bien

-ah dieu merci, ta copine est un peu malade, c’est pourquoi elle n’est pas venue à l’école aujourd’hui

-ah bon, elle ne m’a rien dit

-elle est dans sa chambre, vas y

-ok maman à tout à l’heure

Je monte les escaliers et entre dans la chambre de Rachelle que je trouve en train de dormir. Je lui tape les fesses

-djougal, ya tall nelaw (lèves toi, tu as le temps pour dormir)

Elle me regarde avec des yeux qui donnent froid au dos

-pourquoi tu me regarde comme ça Rachelle,

-tu ne sais pas, c’est comme ça qu’on réveil une personne

-épargnes moi de tes leçons s’il te plait, lèves toi on a beaucoup de choses à se dire

-ta famille, j’imagine

-a moitié tu sais que ça ne me fait plus rien j’ai l’habitude maintenant, va te rincer le visage

Sans piper mot, elle se lève et entre dans la salle de bain. Il faut que je la parle. Au finale les amies servent à ça non. Mais le problème avec Rachelle c’est qu’elle est trop impulsive. Tu lui dis une chose et elle s’emporte. Mais dou terei ma wakh deh.

Elle revient le visage mouillé et sa petite serviette à la main

-ta mère m’a dit que tu es malade, loula dhall ?

-yaram bouyi metti rek, rien de grave

-…alors, qu’est-ce-qu’il y’a de si important que tu veuilles  me dire, tu as eu enfin un copain ? dit-elle en souriant

-shi dimbalima rek ak goor

-hum c’est quoi alors

-tayi dhall sama badiene mo yak sama digeunté ak pauline

Elle éclate de rire, et me regarde sans rien comprendre

-tu raconte quoi là, tu étais en couple avec pauline alors que je n’étais pas au courant

-doule c’est pas digeunté comme tu le pense, tchippp

-….en gros Maurienne ne veut plus que je fréquente sa fille et celle-ci est pleinement d’accord avec sa douce mère, dis-je en faisant les manières habituelles de Pauline

-t’es sérieuse ?? Wa mais c’est son problème. On a rien à foutre de sa fille mo, elle n’a qu’à aller se faire foutre. Tchippp

En fait entre ces deux-là, pauline et Rachelle, ce n’est pas le grand amour. Chacune d’elle est jalouse de mon amitié avec l’autre.

-ayi Rachelle

- ne me dit pas ayi Rachelle, c’est quoi, elle n’est pas la seule à être ton amie je suis là non. Elle n’a qu’à aller voir ailleurs. Elle m’a énervé sakh

-Wa calme toi c’est bon, diaroul…

-non  non mais gni dagno soff way,

-RACHELLE…

-quoi ?

-c’est pas ça qui m’a amené ici mais autre chose

-Lou khewati?

Vous voyez ce que je vous disez, elle trop impulsive cette fille.

-tu vas te calmer oui,

-parle je t’écoute

-écoute moi bien tes changements d’humeur-là ne vont pas m’empêcher de dire ce que j’ai à te dire. Il y a eu quoi entre toi et doudou

Elle devient tout à coup perturbée et ouvre grandement ses yeux

-mais rien pourquoi tu me pose cette question,

-je pensais que tu me prenais comme ton amie mais je vois que ce n’est pas le cas. Je vais te dire juste une chose, ton nom est dans la bouche de tous les élevés de l’école. Ils savent tous que tu as coucher avec doudou car celui-ci l’a dit à tous ses amis.

-…Rachelle quant es que tu vas changer pour l’amour de Dieu. Tu penses que tu peux coucher avec tous les hommes de l’école, c’était Rachid, maintenant c’est Doudou, des amis en plus
Devant son mutisme je continu,

-…il y’a de ces choses ce n’est pas à moi de te le dire, tu es majeur et vacciné, tu as 19ans bon Dieu et…

-assez, j’en ai assez entendu et je ne veux pas contunier à écouter tes leçons de morales, ma vie c’est ma vie et je la vies comme je le sens, est-ce que tu m’as entendu.

-très bien même, mais laisse-moi te dire une chose, ne vient surtout pas après  pleurer sur mes genoux, quant à moi, c’est la dernière fois que tu me verras, dis-je en me levant du lit et sort de sa chambre.

Je prends la peine de saluer sa mère et de sortir de cette maison. Ça ne sera pas demain que je vais y remettre les pieds.

Je retourne chez moi et entre dans ma chambre pour jeter un coup d’œil sur mes cahiers. Je fus interpellé par ma mère qui m’invite dans sa chambre. J’y vais sans envie, ma mère mom moye lolou, limite elle me fait peur.
J’entre dans la chambre et la vois en train de se frotter la peau avec de l’eau qui provient d’une bouteille qu’elle avait posée sur l’armoire, et des gris-gris sur le lit. Je la regarde sans rien comprendre. Elle me fixe comme pour me dire d’approcher, chose que j’ai faite et elle me tant la bouteille.

-prends ça, et mets-en sur ton corps

-Wa c’est pourquoi ?

-tu pose trop de question Laurène, c’est pour nous protéger des mauvais sorts

-mo dako diar ?

La gifle qui atterrit sur ma joue est devenue la gifle du siècle. J’étais choqué, alors là je ne m’attendais vraiment pas à ça. Wa sama yaye louko dall. *

-fait ce que je te dis et ne pose plus de question,

Putain

Je marmonne quelques paroles en bas avant qu’elle ne m’hurle

-qu’est-ce que tu dis ?

-j’ai rien dit ma’

J’ouvre la bouteille, et je vous dis que cette eau-là ne sens pas la rose. C’est vraiment dégoutant et le mettre sur mon corps.

Brgggg

Je commence à le mettre sur mon corps sans vraiment le mettre sur mon corps. En fait je mettais un peu. Apres avoir fini, je voulu sortir quand elle me donne un fétiche pour que je la mette sur ma taille. Je prends et sort de la chambre. Je mets le fétiche sous mon-t-shirt avant que quelqu’un ne le voit.

Dans le couloir j’entends des chuchotements et c’est Maurienne qui répond au téléphone, mais ce que j’entends me force à écouter d’avantage.

-lolou rek la beug mou dei, parce que dafma sonnal tchi keur gui (je veux qu’elle meurt, elle me fatigue)

-….

-ça fille mom, elle n’a qu’à sortir de la maison. Tout ce que je veux c’est que sa mère meurt et qu’elle déguerpisse de la maison…

-Seigneur Jésus de Nazareth, oups j’ai dû penser fort.

L'intarissableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant