Partie 8

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Aprés son cri, Marcelle et Rosine accouraient dans la chambre.

-quoi? Quoi? Marie qu'est-ce que tu as, dit Marcelle en criant même sans s'en rendre compte.

Rosine était aussi inquiète que sa mère. Marie voulait répondre mais ne pouvait pas. Sa langue ne voulait pas exécuter ses ordres. Elle l'avait perdu. A cette pensée ses larmes longent ses joues.

-Marie parle moi, qu'est-ce-que tu as, dit Marcelle un peu perdu

Marie secouait juste la tête. Ses larmes coulaient et sa bouche fermée. Elle s'efforçait de l'ouvrir, de dire même un mot mais rien n'y fait. Elle supplait la vie, elle la suppliait de lui accorder une dernière phrase, de lui permettre de dire un adieu à sa famille. Elle s'efforce encore mais c'était sans succés. Elle se mit donc à regarder le visage de sa soeur pour une dernière fois. Elle se rappelle aussitôt de leur enfance, comment elles étaient proches. Malgré leurs rares disputent, elles s'aimaient tellement. Ses pensées divaguent sur ses parents, ses adorables parents. Elle va devoir quitter cette vie sans les voir pour une dernière fois. "Elle ne va plus les revoir". A cette pensée, elle recommence ses pleures.
Marcelle n'y comprenait rien. Elle etait face à sa soeur mais ne la reconnaissait plus. Elle était fade, son visage changeait, sa peau de même. Elle commence à pleurer, elle venait de comprendre qu'elle va aussi perdre sa soeur, sa moitiè. Elle allait la quitter pour de bon. Marie arrive à serrer les mains de sa soeur, celle ci la regarde dans les yeux. Elle y voyait un adieu, sa soeur était entrain de lui faire un adieu.

-NON NON TU NE VAS NUL PART, TU M'ENTTENDS, DARA DOULA DIOT

Elle criait pour qu'elle ne ferme pas les yeux. Marie se battait pour que ça n'arrive pas mais c'était plus fort qu'elle. Elle n'y pourvait plus rien, elle devait retourner d'où elle vient.

Petit à petit elle ferme les yeux. Elle venait de rendre l'âme.

Laurène Diatta...
Ma vie vient de s'écrouler. J'ai perdu ma dignité, ma virginité, ce qui faisait de moi une jeun fille innocente. Qu'est-ce-que je vais dire à ma mère, que vais-je dire à ma famille, comment vais-je regarder tata Marcelle et Rosine. Son père vient de me violer. Mais ils vont payer, ils vont tous le payer, ça c'est moi qui vous le dit.
Je pars comme ça à l'école. Je ne peux même pas vous dire, comment j'ai pu me lever jusqu'a changer de tenue et prendre un taxi pour l'école.
Tous mes habits étaient tâcher de sang. J'ai due prendre ma veste pour l'attacher sur ma taille et acheter un nouveau pantalon  que j'ai pu mettre. Je vais trés mal et j'ai plus mal sur mon entrejambe. Le pantalon ne m'aide pas aussi du coup je marche trés bizarrement. Je ne peux pas ne pas aller en cours, j'ai devoir d'SVT.  Je suis alors dans le taxi pour l'école.

Je decend de la voiture quand je reçois un appel de Rachelle. J'hesite mais je réponds qu'a même

-allô

-Laurène j'ai besoin de toi ma mère vient de me chasser de la maison,dit-elle en pleure😢😢😢

-quoi

-oui laurène, elle a su pour ma grossesse et dit qu'elle ne gardera pas le fils d'un batard chez elle, laurène aide moi stp

-shiiii, calme toi, tu vois maintenant ce que je te disais et que tu ne m'écoutais pas

-je sais, excuse moi, mais aide moi s'il te plaît

-et que veux tu que je fasse là Rachelle, nous ne sommes plus chez nous ma mère et moi. Nous sommes chez ma tante, mon père nous à sorti de la maison

-quoi?

-c'est pas le sujet on en reparle aprés mais là je ne peux rien faire pour toi, pourquoi tu n'appelles pas Doudou

-d'accord ne t'inquiète pas pour moi je vas lui dire et je suis désolée pour toi

-merci de me comprendre et soit forte, dis-je à bord des larmes

Mais pourquoi la vie est si méchante? Je ne serais tranquille que quand je trouverai réponse à cette question. Je continue mon chemin avec mon démarche bizarre même Diallo, notre gardien, l'a remarqué

-tu as quoi entre tes jambes toi, dit il en rigolant

Je ne lui réponds même pas et entre en classe. Je fais mon devoir vite fait, je peux dire que je n'étais pas du tout concentrer. Je remets ma copie au surveillant et sort de la classe sous le regard interrogateur des élèves. Je vais à la pharmacie pour acheter la pilule que cet imbécile m'a demandé d'acheter quand je reçois un message de Mariane, une cousine. J'ouvre le message et c'est écrit:

"Je suis désolée pour ta mère, soit forte et prions pour elle"

Mais attendez, elle se fout de ma geule ou quoi? Qui lui a dit que ma mère est morte. Qui dafma yebb deh
Je lui réponds

"Tu t'es trompé de numéro toi, ma mère est en vie hein lol, petit rappel c'est Laurène"

Elle ne répond mais bon tant pis.

J'achète la pilule sous le regard mitralleur du pharmacien. J'en suis sûr qu'il m'a déjà juger sans savoir les tenant et les aboutissants. Mais bon c'est vie. J'atendrai arriver à la maison pour boire mon médicament, pour l'instant je désire faire une promenade au bord de la mer et pleurer une bonne fois, sortir tout ce qui est dans mon coeur. J'en ai envie.

Je prends un taxi et descends sur la corniche. Je marche un peu mais avec la douleur je m'assoies sur une pierre.
Ma vie, qu'est-ce-qu'elle a de spécial, rien. Je n'ai jamais vécu dans une famille normale, je n'ai jamais été heureuse avec mes parents, je n'ai pas connu l'amour. Peut être au début, avant l'arrivé de Badiène, mais c'était bref. Mon père, je ne le reconnais plus, ma mère de même. Ils sont toujours occupés à se disputer. Est-ce que je mèrite ça? Je ne mérite pas de vivre comme les jeunes de mon âge? Leurs parents au moins ils sont contents de les avoir mais moi je ne sais. Pfff
Et ce qui couronne le tout, je viens de perdre ma virginité. Je ne vaut plus rien dans cette vie. Plus rien. Dit-elle  alors que ses larmes longeaient ses joues.

J'essuies mes larmes et prête à faire face à la vie à nouveau. Pour rien au monde je ne laisserai tombé. Marc il a prit m'a virginité, je prendrai son bonheur.
Je me levais tout en allumant ma connexion pour me changer un peu les idées. Je reçois des tonnes de messages, tous de condoléances. Mais ils ont quoi à me présenter leur condoléances comme ça.
.... non non non NONNNNNNNNN
MA MÈRE N'EST PAS MORTE.. NONNN

L'intarissableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant