Partie 7

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Comme prévu Marc conduisait Laurène à l'école même si ce n'était pas pour elle l'heure d'y aller. Restait à savoir pourquoi le vieux insistait autant. Il regardait la jeune fille sans se concentrer sur son volant. Il se demandait même pourquoi il aimait autant cette fille. Elle avait l'âge de sa fille bordel.
Laurène ne le regardait pas. Elle était scotcher sur son whatsapp et ne suivait même pas la route. Elle sentait de temps en temps le regard du vieux sur elle mais s'en foutait royalement.
Le vieux Marc avait emprunter un chemin qui n'était pas celui de son école. Laurène ne l'avait aperçu que tardivement.

-ce n'est pas cette route, disait une Laurène un peu peureuse

Marc gardait le silence et continuait de longer cette route. L'espace était déserte. La jeune fille ne savait même pas de quel coin de Dakar il s'agissait. Il n'y avait que des arbres, et on y voyait personne. Les voitures étaient de l'autre côté et ne se souciaient de ce qui allait se passer de leur côté. Marc avait un visage impassible. Il ne laissait rien paraître et avait tout à coup changer. La jeune fille commençait à avoir peur, dans quoi elle-etait embarquer? Se demandait-elle
Non non non
Marc n'osera pas, il n'osera même pas me toucher, il est pas fou, non se disait-elle. Mais le fait qu'il ne répondait pas à ses questions l'intriguait de plus en plus. Pourquoi gardait-il le silence.
Laurène se dit tout à coup que ce n'est rien, elle positivise les choses et s'affaisse confortablement sur la chaise. Elle se reconcentre sur son télèphone quand la voiture s'arrête brusquement. Elle eut peur en cet instant. Elle ne reconnaissait plus tonton Marc et ne voyait rien autour de lui. Elle regarde de gauche à droite pour se permettre d'avoir une once d'espoir, que rien allait se passer. Mais elle ne voyait rien, rien de famillière ne s'offrait à elle. Elle ne connaissait rien de ce monde, cet espace qui l'entourait, ces arbres même deviennaient bizarre pour elle, puisqu'elle ne les avaient jamais vu. Elle decide de régler les choses calmement mais avait qu'a même peur.

-ton...ton...tonton on est venu faire quoi ici

Il ne répondait pas et la regardait bizarrement.

-MARC PUTAIN TU VAS ME RÉPONDRE

-je suis désolé Laurène? Trouvait-il à dire.

Avant que la jeune fille ne comprenne ce qui se passe, il sort de la voiture et fait le tour pour venir ouvrir l'autre porte. Par reflèxe Laurène verrou les portes de l'intérieur, ce qu'elle ne savait c'etait que Marc avait la clé de la voiture et pouvait l'ouvrir trés facilement ce qu'il a fait et prit la jeune fille de force. Laurène se débattait mais sauf que le vieux n'était pas si vieux que ça, il était plus fort qu'elle. La jeune fille commençait à hurler mais Marc lui donnait de trés bonne giffle.

-tais toi je te dis, tu vas te fatiguer personne ne vas t'entendre ici, alors coopère

Laurène continuait à hurler sans succée. Elle était sans voix maintenant,  sa voix ne donnait plus aucune son. Elle n'avait plus de force, elle se laisse donc faire et prier le vieux de la laisser partir.
-je t'en sup....pli, disait elle en pleur

-je ne peux pas, je suis désolé mais tu m'attire Laurène, tu m'excite, je suis désolé.

Sans recule ni pitié, Marc desserre sa ceinture sous les pleures de la jeune fille. Il essaie de faire les préliminaires mais c'était sans compter sur une laurène qui se débattait et ceci l'excitait encore plus. La jeune fille continuait ces supplications et priait pour qu'il change d'avis mais Marc était déjà prêt à entrer en elle. Il continuait ses petits bisous qui la dégoutait, quand tout à coup, il la pénètre brusquement

-oh la vache tu es trop bonne
Laurène continuait ses pleures et se jure à cet instant que Marc et toute sa famille vont payer jusqu'à la fin de leur vie.

(...)

Il venait de finir ces besognes et la fille se sentait sale, trés sale. Elle voulait juste mourir une bonne fois pour toute. Comment allait-elle regardait sa mère, sa tante, Rosine. Elle commençait déjà à haïr cette famille, la famille de Marc, ils vont tous payer.

-Lèves-toi je t'amène à ton école, dit Marc en remettant sa ceinture

-Vas-te faire foutre, va..te..faire foutre, ne pouvant pas continuer à cause de ses  larmes

Marc eut pitié d'elle et se mit à sa hauteur 

-je suis vraiment désoler, pardonne moi s'il te plait, dit il en essayant d'essuyer les larmes de la jeune fille quand celle-ci lui donne une bonne giffle

-n'essaye surtout pas de me toucher

Il se lève et lui jette une somme de 50000.

-tu vas acheter une pillule du lendemain et le reste c'est pour toi. Comme tu ne veux pas que je te ramène, j'y vais au bureau je suis ďéjà en retard. On se voit ce soir

Il tourne le dos pour sa voiture avant de revenir sur ses pas.

-un mot à ma femme, ma fille, ou quiconque de la famille, tu es morte. D'accord

Sans attendre une réponse, il prend sa voiture et trace son chemin.
Il venait de gacher sa vie, ses rêves, sa dignité,  tout ce qu'elle possédait, se disait-elle. "Il va le payer" ce sont ces mots qui lui ont donné cette force de se lever et de reprendre le chemin tortueux de la vie.

(...)

Chez Marcelle, Rosine venait de se réveiller et va trouver sa mère dans la cuisine.

- ah maman tu es réveiller, où est Laurène?

-elle est partie avec ton père, il va le déposer

-ah ok, mom sakh da tella yewou tayi, elle pense trop à leur problème ndeysann

-c'est la vie, elle va s'en passer. Mange et fait le petit déjeuné pour ta tante.

-d'accord, elle ne s'est pas encore réveiller sakh mom

-elle dort toujours mais xamna légui mou diougu

Ce qu'elles ne savaient pas c'est que Marie ne se sentait pas bien. Elle se sentait lourde, son corps ne répondait pas à ses ordres et elle avait trop mal au coeur.  Elle avait toujours ces piques et ça fait plus mal. Elle se disait toujours que ça va passer sauf que son corps disait le contraire. Elle s'est réveillé depuis longtemps mais ne pouvait pas bouger de son lit, même sa bouche ne pouvait s'ouvrir, elle ne pouvait rien dire même si elle le voulait. Elle ne comprenait rien de ce qui lui arrivait. Elle décide alors d'attendre que quelqu'un entre dans la chambre pour la réveiller de se cauchemar, sauf que s'en était pas une.
Son esprit divaguer à la recherche des causes de cette maladie soudaine mais rien. Pourtant elle se sentait bien la veille.
Plus le temps passe, plus elle se disait que le temps était venu pour elle, que c'était les derniers moments de sa vie. Elle retraçait sa vie sous ses yeux. Elle a trop souffert ces derniers temps. Elle est devenue la méchante dame. Juste qu'elle avait ses raisons. Elle se battait pour son mari, ses enfants. Peut être elle le faisait mal mais elle le faisait qu'a même et ce depuis la venue de sa belle soeur Mauriène.
En parlant d'elle, Mauriène, Mauriène oui. "Cette femme avait jurer de me tuer" et.. et si...c'etait aujourd'hui que devait s'accomplir son sort.
C'est bon je suis foutu. Je suis morte, je suis morte.....
Mes enfants, mes enfants..
Cette fois ci elle reussi à parler, elle a même crier.

L'intarissableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant