J't'aime aussi

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PascaleBouchard.♥

« Vas-y, qu'est-ce que tu as à perdre? » insiste ta meilleure amie.

« C'est clair qu'il va rire de ma gueule, alors non, je n'irai pas la lui porter! Je préfère souffrir en silence plutôt que d'être ridiculisée. » dis-tu catégorique.

« T'es vraiment une tête de mule, tu le sais? »

Malgré ses efforts, tu refusas sèchement d'aller voir Michael Clifford, ton kick depuis le primaire. Tu as écris une lettre pour lui mais c'est personnel et tu trouves que rêver est bien moins pire qu'affronter la réalité, donc tu t'isoles dans tes rêves en t'imaginant avec Michael.

Plus les jours passent, plus tu ressens l'envie d'aller lui avouer tes sentiments à son égard, sauf qu'il a sa blonde qui te bloque l'accès. Elle s'appelle Mélanie et tu haies son prénom. Le fait qu'elle puisse être avec lui te fait pleurer. Elle ne semble pas se soucier qu'elle est aux côtés du garçon parfait car elle le trompe tellement de fois. Michael n'a pas l'air de s'en occuper, même si tu sais qu'il déteste l'infidélité. Pour Mélanie, Michael n'est qu'un passage dans sa vie.

Alors que tu allais en cours de français, la sonnerie retentit. En retard. Tu soupires bruyamment et redescends les escaliers. Il faut que tu ailles chercher un billet motivé au Parcours. Le Parcours est l'endroit de pénitence.

Celle qui tient le Parcours motive ton retard, elle sait que tu es rarement en retard et que tu n'as rien fait.

Tu retournes en haut mais tu te fais brutalement poussé contre le mur dans la cage d'escalier.

Ce parfum.

Cette chemise à carreaux.

Ces cheveux.

Ce piercing.

Ces yeux.

Michael.

« Qu'est-ce que tu fais? » demandes-tu.

« Tu n'avais pas quelque chose à me donner? » Il fait un sourire en coin qui te fait craquer et qui te force à lui avouer.

« C'était rien d'important » dis-tu rapidement.

« Ah oui? T'es sûre? » Il glisse ses lèvres à ton cou, le mordille légèrement puis dépose des baisers.

« S-sûre »

« Je ne suis pas convaincu » Sa main relève un peu ton chandail et caresse doucement ton ventre de son pouce.

« Pourquoi tiens-tu tant à le savoir? » demandes-tu. C'est vrai, il t'embrassait dans le cou et voulait à tout prix avoir ta lettre. Bien heureusement elle était dans ta case.

« Parce que... » Un bec sur la mâchoire. « ... tu ne sais pas à quel point tu es spéciale pour moi .... » Un bec sur la joue. « ... que j'en ai rien à foutre de Mélanie .... » Un bec sur le front. « ... que tu es la seule que je veux ... » Un bec sur le nez. « .... et que je t'aime. » Et un bec sur la bouche.

Oh, tu ne t'étais pas préparée à ça, mais tu avais revue cette scène tellement de fois dans ta tête que tu te laissa aller. Il embrassait tellement bien ! Tu crus t'évanouir sur tes jambes tremblotantes, mais il te retenait par la taille. Tes mains se perdaient dans ses cheveux lilas. Dans ton ventre, on aurait dit qu'il y avait le pays des câlinours ! Pleins de papillons virevoltaient, tu n'avais jamais vraiment eu l'occasion de ressentir cette sensation. Maintenant que tu as Michael, tu sais que tu ne ressentiras pas ces papillons une seule fois.

« J't'aime aussi et j'espère que tu dis la vérité parce que mon genou a fait souffrir tous ceux qui m'ont menti ou presque » Dis-tu et vous rigolez.

Pour rendre la scène encore plus romantique, ses trois amis poussent les portes et vous jettent des pétales de fleurs.

Awn.

Okay, j'espère que tu as aimé, c'est mon premier imagine et je le trouve bof. :p

one shotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant