Grosse précision de début que j'espère tout le monde lira: tout d'abord merci de lire cette fiction. J'espère que vous allez l'aimer autant que moi!
ATTENTION je ne sais pas si vous connaissez Archive of Our Own mais à chaque début de chapitre il y a un résumé du chapitre qui est fait... Ce résumé je ne compte pas le faire . Pourquoi??? Parce que je trouve que ça spoil beaucoup d'éléments du chapitre (généralité que j'ai observé à force de lire sur ce site). Cependant VOTRE avis compte... Si vous voulez vraiment que je mette les résumés de début de chapitre je le ferai avec plaisir!!
Merci de votre patience, j'espère ne pas trop vous avoir ennuyé... L'histoire peut commencer!
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Janvier
Bien que la surveillance du Dr. Margaret (Molly) Hooper ait été discrète depuis quelques années. Mycroft n'avait jamais vraiment prêté attention à elle, n'allant pas au-delà de la reconnaissance de son évidente intelligence, de ses hautes compétences, de son utilité dans les affaires de Sherlock et du fâcheux engagement émotionnel qu'elle avait pour son petit frère. Il avait également observé son frère afin de pouvoir maîtriser ses émotions dès le début, mais il ne semblait pas en avoir peur.
Puis vint la catastrophe avec Jim Moriarty. Le fait qu'il ait été le petit ami du Dr. Hooper quelques semaines avant que l'enfer ne se déchaine avait fait augmenter son niveau de surveillance. Bien sûr, il n'avait aucun doute qu'elle n'était impliquée en aucune façon mais cela l'avait intrigué que le génie maléfique l'ait choisie comme sa porte d'entrée dans la vie de Sherlock.
Savait-il quelque chose que Mycroft avait manqué ? Il observait même plus attentivement son petit frère maintenant pour voir s'il y avait des indices, mais il semblait n'y avoir rien d'évident alors que le Dr. Hooper semblait toujours nourrir des sentiments pour Sherlock. Et si Mycroft ne le connaissait pas mieux, Sherlock semblait s'investir davantage sur le plan émotionnel avec John mais il n'y avait rien qu'il puisse identifier spécifiquement et il se disait qu'être colocataires aussi bien que collègues avait évidemment créé une sorte d'attachement.
Puis vint La Chute et le Dr. Hooper fut tout d'un coup littéralement dans l'œil de la tempête. Des 13 scénarios possible qu'il avait travaillé avec Sherlock, deux d'entre eux avait besoin d'elle. Lazarus et Lucifer. Sherlock avait une foi inébranlable en sa capacité d'exécuter les deux parfaitement. Mycroft l'avait observée d'encore plus près mais ne voyait toujours pas dans ses yeux un attachement émotionnel au-delà du grand respect pour son professionnalisme et une foi infinie en sa loyauté. Lui-même avait été impressionné par sa détermination à aider Sherlock malgré qu'elle comprenne le prix énorme qu'elle aurait à payer : non seulement concernant son job mais aussi sa carrière, sans parler des conséquences émotionnelles et de la perte potentielle d'amis.
Après que Sherlock soit parti de leur rendez-vous cette nuit, Mycroft se pencha et demanda à voix basse :
- Dr Hooper...
- Je crois que vous pouvez m'appeler Molly maintenant, dit-elle doucement sans le regarder directement.
Mycroft s'éclaircit la gorge.
- Molly, dit-il. J'étais assez égoïste pour ne pas en parler devant Sherlock parce que je pense que même si ses sentiments ne sont pas réciproques à ton égard, il ne voudrait pas que tu sois blessée.
Molly lui jeta un regard sévère mais elle ne vit pas l'habituelle expression calculatrice et moqueuse, celle qu'elle avait vu dans ses yeux quand il avait parlé de Sherlock un peu plus tôt. Il montrait en fait une lueur de sympathie et de compréhension. Elle détourna à nouveau le regard. Ses sentiments pour Sherlock étaient si évident que même les vigiles de St Bart pouvaient les voir sur son visage. Bien sûr Mycroft savait. Elle ne dit rien.
- Molly, dit à nouveau Mycroft. Maintenant que nous sommes seuls, je veux te rappeler qu'au-delà de ton job et de ta carrière, que je ferai de mon mieux pour sauver, ta vie est aussi réellement en danger si tu acceptes... Encore une fois, je ferai de mon mieux pour te protéger mais tu as vu de quoi Moriarty est capable.
Molly hocha simplement la tête, lui faisant face mais détournant toujours le regard. Elle savait dans quoi elle avait mis les pieds, il n'y avait pas une vie, pas un monde dans lequel elle pourrait ne pas aider Sherlock. Son expression devait l'avoir dit clairement et Mycroft hocha la tête, satisfait.
- Merci, dit-il. Mon frère est chanceux de t'avoir et je suis désolé que tu ne puisses que donner et ne pas recevoir tu sais, les émotions sont dangereuses pour les gens comme lui et moi. Tous les cœurs sont brisés. La solitude nous protège.
A ces mots, elle le regarda dans les yeux. Vraiment ? Sembla-t-elle dire. Préfèrerais-tu que je me précipite pour sauver ma petite vie et que je laisse ton frère seul ? Est -ce que ça le protégerait ? Mais elle ne dit rien et cette fois Mycroft eut la grâce de détourner le regard.
- Si je peux ajouter à ce fardeau une faveur de plus, dit-il en regardant la poignée de son parapluie. Nous devrons peut-être cacher Sherlock dans ton appartement, au moins jusqu'à la fin des funérailles et nous pourrons le faire sortir du pays. Est-ce quelque chose que tu peux faire ?
- Bien sûr, dit immédiatement Molly.
Mycroft hocha la tête à nouveau et se leva, s'appuyant sur son parapluie. Alors qu'il partait ses traits montrèrent une expression qu'il n'avait pas l'habitude d'avoir. Il se sentait mélancolique. Sherlock n'était-il pas plus fort parce que Molly était prête à le soutenir ? Qui la solitude protégeait-elle vraiment ?
Mycroft rentra chez lui et soupa puis alla chercher son livre pour aller se coucher. De la même manière que Sherlock aimait les abeilles, Mycroft aimait les araignées. Il prit un sorbet à l'orange et lu Le Compendium des Faits Intrigants sur les Araignées : si tu n'es pas fan des araignées, tu es loin de la maison. Mais avant de t'écraser sur une autre toile d'araignée, rappelle-toi ceci : par rapport au poids, la résistance d'une toile d'araignée rivalise avec l'acier et le Kevlar, le matériau utilisé pour fabriquer les gilets pare-balles.
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Et voilà un nouveau début !!! Niveau tutoiement/ vouvoiement j'ai toujours le même problème alors je donne encore l'info pour ceux qui découvre : je pars du principe que quand ils disent « appelez-moi [prénom] » ça équivaut à dire « tu ».
/!\ Je vous le dis direct le titre et la fiction ont beau faire référence aux araignées il est hors de question que je mette une image de ces petites bestioles. J'ai vraiment essayé mais rien que de voir les gifs sur internet ça m'a terrorisé ! Donc je vais plutôt mettre de jolies petites images de Mycroft et Molly pour faire de beaux rêves (et si j'arrive à caler Sherlock ce sera encore mieux) xxx
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The Web of Comfort
Fanfiction[Traduction de sherlock221Bismymuse] Inspiré par le sentiment que Mycroft a une mauvaise affaire alors que tout ce qu'il fait c'est faire attention à Sherlock! Molly apprend à mieux connaître Mycroft et se demande si elle connaissait vraiment Sherl...