Voice (Tome 1 ) Terminé

Partie 17 Révélation. Déception

Je regard ma sœur de travers. Qu'est-ce qu'elle raconte ? Les autres ne disent rien. Mais c'est pas le plus important. Je tente de prendre ma sœur dans mes bras, mais elle recule, et répète plus calmement.

- On est pas sœur.

Je recule a mon tours. Je tente de sourire, mais à la place, fait une grimace.

- Qu'est-ce que tu raconte...?

- La vérité. Celle qu'on t'as pas dit. Celle qu'on ta caché. Tu dis avoir eu un passé traumatisant ? elle ricane. Je ne reconnais plus ma sœur. Tu n'es pas la seule.

Je recule. J'ouvre la bouche, mais aucun son ne sort.

- Qui es tu ? dis-je, ne sachant pas si je m'adresse a elle ou a moi.

- Nous avons un lien de famille mais il est plus étroit que tu ne le penses.

- Mais... Tu as bien... treize ans, hein ?

Elle soupir. Pourquoi ? Je ne comprend pas ce qui se passe. Je suis complètement perdu. Pourquoi est-ce que tout ça m'arrive a moi ? Aucune idée. C'est marrant, j'ai toujours eu de la chance pour attirer les mystère et les conflit. De qui est-ce que j'ai bien pu hériter ça ? Va savoir.

- Non. J'en ai deux de plus que toi. J'en ai toujours eu plus que toi.

Elle ne m'a pas frappée. Mais c'est comme si elle l'avait fait. Je recule, encore. Elle ment. A l'époque, quand j'avais huit ans, elle en avait cinq. Elle peux pas en avoir deux de plus.

- Qu'est-ce que... Tu racontes ?

- On n'a pas le temps pour l'une de tes crises. On en parlera plus tard.

- L'une de mes crises ?! Je viens d'apprendre que celle que je chérissais, que j'ai pris pour ma petite sœur, que j'ai protégé n'est même pas celle que je pensais être...?

- Exact.

Je reçois un coup de poignard dans le cœur. Ça fait mal. Très mal. Je recule, encore et fini par tomber. Elle m'a répondu, simplement, sans montrer la moindre trace de compassion dans sa voit. J'ai mal. Tellement mal. Je serre le poing, puis me relève et me mets a courir.

- Morgane !

Je ne sais pas qui ma appelé. Et je m'en fiche. C'est pas le plus important. J'ai besoin de me sentir loin d'elle. Pourquoi les choses sont-elles aussi compliqué ? Pourquoi ?

Je cours sans m'arrêter et fini sur un petit chantier qui ouvre a un parc. Je m'enfonce dedans. Je m'enfonce et cours pendant environ dix minute dedans. Lorsque je m'arrête, j'ai envie de hurler, de laisser Mélodia se défouler. J'ai envie de me laisser aller. Mais je ne peux pas. Je pleur. Pitoyable. C'est tout ce que j'ai toujours su faire. C'est alors que des bras m'entoure. J'ai pas la tête a essuyer de deviner qui c'est. Je me laisse faire. Stephany ? Dylan ?... Non... Yann.

Je me retourne pour rencontrer son regard, et sans réfléchir, je pose mes lèvres sur les siennes. Il me laisse faire. Je ne réfléchis plus. J'ai pas envie de réfléchir. J'ai trop mal pour ça. Je me laisse envahir par ce sentiment. Et dire que c'est mon premiers baisé. Il m'accompagne. Il est plutôt doué. Mais c'est pas le plus important. Le plus important c'est que je me vide la tête. Lorsque je décide de quitter ses lèvres, il ne me laisse pas faire et presse ses lèvres sur les miennes en retour. Il place une de ses main sur le bas de mon dos et sa deuxième main derrière ma nuque. Nous restons comme ça, plusieurs minutes, et lorsque je quitte enfin ses lèvres, nos souffles se mêle, son regard brûlant plongé dans le miens. Il décide de briser le silence.

- Il faut qu'on y retourne, dit-il.

Je commence a marcher, puis il me tient la main. Je lui sourit discrètement. Il me regard, ne dit rien, ne réagis pas. Mais je m'en fiche. Je sais qu'il me soutient. Nous arrivons a la maison, et je m'assois sur le canapé, pendant qu'il retourne s'asseoir par terre, me lâchant ainsi la main. A ma plus grande déception. Maria souffle, et me regard.

- Je suis désolé, je... j'ai...

- On en parlera plus tard, la coupais-je plus sèchement que je ne l'aurais voulu. C'est quoi le plan ?

Maria ne relève pas, mais je peux voir son regard plein de tristesse, plein de peur. Peur de quoi ? Me perdre ? Peut-être. Mais si c'est le cas, alors c'est trop tard. Elle m'a déjà perdu. Maria souffle, et reprend. D'après le plan prévu, on devrais s'introduire dans le bâtiments, la base et essayer de voir le visage du big boss et en apprendre un maximum sur lui. Le plan est prévu dans deux jours. Et la personne qui s'introduira dans le bâtiment.... Et bien c'es Yann. Je suis choquée. Outrée. 

- Je refuse qu'il prenne un tel risque, dis-je fermement.

- On ne te demande pas ton avis, retoque Maria.

- Je le connais depuis puis longtemps que toi. Crois tu pouvoir nous manipuler comme des marionnettes ? crachais-je.

- Si tu le connais aussi bien que tu le dis, tu ne devrais pas douter de ses capacités. 

Je ne peux rien répondre. Je sert les poings et sans m'en rendre compte, me laisse envahir par Maria. Je souffle, et le souffle et le sol tremble doucement, mais assez fort pour alarmer mes amis. Maria soutient mon regard. Ça m'énerve encore plus. Elle n'a plus rien de cette enfant qui me suivait tout le temps et qui jouais avec moi.

- Calme me toi, Morgane. 

Je me retourne vers Yann et le fusil du regard, mais il ne change pas d'expression. Stephany se lève brusquement.

- Morgane, tu veux bien me suivre ?

Je l'ignore. Royalement, trop occupé a soutenir mon regard sur celui de Yann.

- Yann, chope la et amène la moi. 

Stephany rentre dans la maison et Yann soupir longuement. Il se lève et je recule. Hors de question que je me laisse faire. Il s'approche encore une fois et je recule. Et la, il fait quelque chose qui me déstabilise. Il me sourit. Un sourire moqueur. Il profite de cette instant de choque pour m'attraper la les genoux et me porte sur son épaule. Il m'entraîne dans la maison, et je boude. Lorsqu'il me pose, je suis dans la cuisine. Et la, Steph se pose devant moi, un gâteau d'anniversaire dans les mains. 

- J'ai cru comprendre que c'était aujourd'hui...

Je lui souris. Journée pas si pourri finalement.