Note à la fin du chapitre, n'oublie pas de voter, commenter et t'abonner, merciii =). Bonne lecture
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Notre étreinte se brise lorsque mon téléphone se met à vibrer dans ma poche arrière, il se décale doucement afin que je puisse accéder à celui-ci. Je réussis à lire le prénom de ma meilleure amie sur l'écran avant qu'il ne s'éteigne, évidemment je loupe son appel, je me dégage donc définitivement de ses bras. L'heure qu'affiche la pendule de mon téléphone m'indique qu'il commence à se faire tard, les lampadaires étincelants dehors sont également présents pour me le faire savoir.
Mon téléphone est maintenant collé à mon oreille, les sons qu'émet celui-ci m'indique que ça sonne. Elle décroche rapidement
- Oui Ana, c'est moi. Pourquoi est-ce-que tu m'as appelé ?
- Tu as reçu mon invitation par SMS ? Enfin, plutôt l'adresse ?Demande-t-elle calmement.
- Oui, il me semble. Attends, je retrouve ton message, je me mets à chercher activement son message, ah oui, c'est bien 93 S Folwer Ave ?
- Tout à fait. Tu as ce qu'il te faut pour demain, du coup ?Lance-t-elle d'un ton dubitatif.
- Probablement... pas. En y réfléchissant, je suis chez Aaron et je n'ai strictement rien apporté. Sauf... Ma carte bancaire qui est glissée derrière mon téléphone !
- Génius meuf ! On ira faire quelques achats avant la soirée, dans ce cas. Comme ça Aaron pourra être rassuré, tu seras avec moi.
- Ah... Oui. Mais tout compte fait, il vient avec nous.
- Oh. J'ai manqué une occasion de me taire.
- Ne t'en fais pas, il sera invisible et c'était déjà prévu, il a eu vent de cette fameuse soirée où il ne doit pas y avoir grand monde, dis-je avec sarcasme, un regard tourné vers Aaron.
- J'espère seulement qu'il n'enverra plus aucun mec à l'hôpital. Tu sais, il a des soucis avec la justice, Lucie. Ne fais pas semblant de l'ignorer, même si ses actes sont perçus comme protecteurs pour nous, ils le sont moins pour la justice qui favorise le haut niveau hiérarchique, tu le sais mieux que quiconque.
- Oui, trésor. Allez, je file, j'ai sommeil, dis-je pour écourter la conversation.
- Pas de bêtises cette nuit ! Je te recontacte demain du coup, pas trop tard.
- A demain, dis-je en raccrochant.
Je pose mon portable sur la table de chevet de gauche où je désigne involontairement le côté du lit où j'allais dormir, bien entendu avec la prise de mon côté. Aaron est entrain de ranger ses paires de chaussettes, je m'assois sur le lit en le regardant faire. Il remarque que mon attention est posée sur ses gestes depuis quelques minutes maintenant, son action s'arrête, il s'approche de moi. Un large sourire se dessine sur son visage bronzé, il s'assit sur le lit, à mes côtés.
- Alors, elle t'a raconté quoi comme conneries cette fois?
- Demain, nous irons faire quelques courses vestimentairement parlant, j'ai aussi évoqué le fait qu'il serait possible que tu sois présent.
- Mais bien sûr que je serai présent, tu penses pouvoir te débarrasser de moi en me faisant culpabiliser ? grogne-t-il offusqué.
- Et... Elle m'a gentiment rappelé que tu devais te tenir correctement au vu de tes antécédents.
- Elle peut garder ses conseils pour elle, répondit-il soudainement énervé.
- Tu sais parfaitement qu'elle a raison, je murmure.
Il ne prend pas la peine de répondre par des mots et souffle longuement en guise de réponse. Il comprend vite que la discussion restera stérile étant donné nos deux points de vus divergents sur cette question. Bien entendu, il n'est pas coupable de cet accident. Il s'est juste confronté à la mauvaise personne ce soir-ci. En effet, Owen, un mec d'une famille aisée était de sorti, sûrement pour trouver une conquête dans cette vulgaire petite fête où il n'avait pas sa place. Il avait tenté de m'amadouer autour d'un verre sous prétexte que j'habitais à quelques pâtés de maisons de chez lui, ma foi. Aaron a débarqué en bon gentleman et n'avait pas vraiment apprécié la plaisanterie de flirter avec sa meilleure amie en essayant de la faire boire, mais toutefois il s'était contrôlé, jusqu'à ce qu'Owen fasse une blague de mauvais goût sur sa petite sœur, décédée.
- Ne pense plus à tout ça, c'est du passé, m'interrompe-t-il.
J'éteins la lumière et me couche, sans répondre. Je finis par retirer l'habit qui recouvrait mes jambes, ne laissant seulement ma culotte comme barrière. Je me faufile sous les draps, encore froissés de ma sieste. Il me rejoint rapidement, laissant quelques minutes passées sans un mot, sans un acte, sans une caresse.
Je commence à sombrer dans le sommeil, quand tout à coup, il se retourne pour se coller à moi, entrelacer ses jambes avec les miennes puis joindre sa main tiède avec ma main qui elle, est froide.
Pour pouvoir rester réveiller un peu plus longtemps, j'utilise mon téléphone pour traîner un peu sur les réseaux sociaux, il se contente de regarder derrière mon épaule les serpents et autres animaux qui défilent dans mon fil d'actualité Intagram, les filles qui se maquillent en vidéo, les nouveaux produits à tester et les cochonneries à manger accompagnées de leur recette. Je tombe sur une demande d'abonnement de Jonesxbj.
- C'est ton colocataire ? Je l'interroge.
- Putain, souffle-t-il dans mon cou.
Je décide alors d'ignorer sa demande en retournant sur mon actualité. Je le sens sourire derrière moi.
- Ne me laisse jamais, murmure-t-il avec hésitation.
Je souris à son ordre, serre son poing fermé comme seule réponse et me laisse enfin guider dans les bras de Morphée.
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Selon toi, pourquoi Aaron est-il si méfiant par rapport à son colocataire?
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