Comme Chien et Loup

Chapitre quatorze : la maison du chat sur la falaise

PDV REMUS

"Mr Lupin j'ai une annonce très importante à vous faire. J'ai attaqué votre mère en justice pour maltraitance. Vous ne le savez pas mais je suis votre marraine, votre père était mon ami. Si ce procès est remporté vous pourrez venir vivre chez moi l'été. J'ai conscience que vivre avec un de vos professeurs peut-être désagréable mais c'est la seule solution que j'ai trouvé pour vous venir en aide.
Vous allez devoir témpigner cepandant. Vous rendre au ministère, m'aider à établir un dossier... Mais j'ai engagé le meilleur avocat de notre époque. Nous allons gagner. Considérez cela comme mon cadeau de noël en retard."

Je lachai la lettre de surprise. Minerva McGonagall ma marraine ? Elle avait attaqué ma mère en justice ? Je n'aurais plus à vivre avec elle ?
Cela faisait beaucoup d'informations d'un seul coup, beaucoup trop... Mon cerveau était surchargé, la migraine commençait à assaillir mes tempes. J'aurais bien eu besoin d'une pensine.

À cet instant, James décida de lever son noble postérieur de son matelas en lâchant un bâillement à peu près aussi discret qu'Hagrid au milieu d'une foule d'enfants ce qui eût pour effet de réveiller nos deux autres compagnons de dortoir.
Sirius, ravi du son mélodieux de son "réveil" entreprit de lancer son oreiller de toutes ses forces sur ledit réveil. Oreiller qui passa à deux centimètres du crâne de Peter qui venait de se redresser.
Un réveil ordinaire dans le dortoir de Griffondor en somme.

Au milieu de tout cela, je n'avais pas réagi, trop occupé à relire encore et encore la lettre que j'avais ramassée.
Je fus brutalement interrompu dans ma lecture par Sirius qui m'arracha la lettre des mains et courrut à l'autre bout de la pièce pour la lire. Fatigué, je n'eus pas le courage de le poursuivre.

Mes deux autres amis me jettaient des regards curieux et je leur expliquai alors ce que contenait la missive du professeur.
Tous étaient aussi stupéfaits que moi.

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Pendant une bonne partie des vacances de noël j'avais aidé le professeur McGonagall et l'avocat qu'elle avait engagé, Hans Grimes, à monter le dossier. Nous nous étions rendus au procès le Week-end de la rentrée et ce matin du jeudi 10 Janvier, pour le petit-déjeuner, une lettre devait arriver. Simple bout de papier qui déciderait de mon sort. On allait enfin savoir si nous avions gagné.
James et Peter m'incitaient à manger quelque chose mais j'étais trop inquet pour pouvoir avaler quoi que se soit.

Soudain, deux chouettes identiques aux plumes noires entrèrent dans la grande d'salle, tenant en leurs becs des enveloppes violettes. Elles se démarquaient particulièrement des autres hibous et certains levèrent la tête, intrigués. L'une se posa devant notre professeur de métamorphose et l'autre devant moi. Tremblant, je pris la lettre et lut.

Au bout de quelques secondes de lecture, mon visage s'élaira. Nous avions gagné ! J'allais pouvoir fuir ma mère, ne plus jamais voir la femme qui depuis mes cinq ans me haïssait un peu plus chaque jour. L'été, j'allais vivre chez le professeur.

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C'était les vacances de Pâques. Mme McGonagall avait profité de cette occasion pour me faire visiter l'endroit ou j'allais désormais vivre l'été, c'est-à-dire chez elle.

Elle m'avait fait transplaner dans des plaines désertes et venteuses d'Écosse. Nous avons ensuite marché une trentaine de minutes jusqu'à voir apparaître un petit village dans les collines tout près des falaises. On pouvait entendre la mer. Elle marcha jusqu'à une maison un peu à l'écart plus proche encore des falaises.
En traversant la bourgade, quelques villageois la saluèrent.

Des fenêtres de la maison, on voyait la mer, aujourd'hui calme. C'était une vieille maison de pierres et de tuiles. Un jardin étonnament sauvage l'entourait. J'avais imaginé quelquechose de beaucoup plus strict de la part du professeur McGonagall.
L'intérieur était simple et chaleureux, à l'image de son bureau à Poudlard. Un motif de carreaux écossais recouvrait les fauteuils et le canapé disposés devant la cheminée allumée. Une table de bois rustique et des chaises assorties composaient la salle à manger. La cuisine était grande et fonctionelle. Des milliers de recettes étaient affichées aux murs. Visiblement, elle aimait cuisiner.
Les chambres et la salle de bain devaient se trouver à l'étage.
Effectivement, après avoir monté l'escalier elle me montra une porte d'un geste de la main en me disant que c'était sa chambre. Je ne pus pas en apercevoir l'intérieur cepandant.
La salle de bain était grise et rose. Une sorte de vieux rose indescriptible.
Enfin, un escalier de meunier menait au grenier aménagé en chambre. C'était là que j'allais dormir...

Je détaillai la pièce plus en détail. C'était donc une chambre sous les toits avec un lit simple de bois on ne peut plus basique. La couverture était également couverte de carreaux écossais rouges et verts. Dans un coin, une petite bibliothèque pleine à craquer de livres parlant de métamorphose mais aussi de plein d'autres sujets magiques.Moi qui aimait lire j'étais ravi. Un perchoir pour hibou était posé juste à côté d'une grande armoire.
À l'autre bout de la petite pièce, un bureau branlant et une chaise paillée. Une plume et un encrier étaient posés sur le bureau d'écolier.
"Cette année, tu pourras faire tes devoirs de vacances ailleurs que dans le train" me dit le professeur McGonagall avec un sourire complice.

Je me sentais si léger à cet instant... Mon regard dériva vers la fenêtre aménagée dans le toit. On pouvait voir et entendre la mer.
Soudain, un doute me sortit de ma rêverie.
"Et... Pour les pleines lunes ? Ai-je murmuré timidement.
- Ne t'inquiètes pas, j'ai aménagé la cave pour cela. C'est bon ?
- Oui, merci beaucoup... Je ne sais pas comment vous remercier...
- Deviens simplement quelqu'un de bien."

Et elle repartit au rez-de-chaussée dans rien ajouter.

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Ouh là, je sais que j'ai pris un risque en modifiant autant l'histoire mais en même temps, rien n'a été précisé dans les livres ^^'.

J'espère que ça vous plaît toujours, allez peace !