PDV SIRUS
J'étais à la table du petit déjeuner, James à côté de moi, Peter en diagonale et Remus en face.
Remus évitait mon regard, pour changer, et mangeait à peine.
J'avais eu une retenue la veille avec James car McGonagall avait découvert notre promenade à l'hôpital mais ma retenue avait été prolongée d'une semaines car j'avais fait exploser trois demi-douzaine de bombabouses dans le hall pour me défouler suite au récit de Remus.Je sais pas pourquoi j'étais si en colère mais chaque fois que je repensais au paroles de mon ami je sentais mon coeur se serrer.
(Nda : le con il s'est friendzone tout seul).J'avais aussi des difficultés avec ma famille, je haïssais ma mère mais Remus... Il semblait si fragile comparé à moi.
Quand nous l'avons rencontré il semblait tellement avoir besoin d'amis... Il me donnait envie de le protéger.
Comme un enfant qui sourit pour faire croire que tout vas bien alors qu'il a une maladie pas mortelle mais incurable, que le monde dans lequel il vit le haït pour cela, que sa mère le maltraite et que son père, seul rempart contre sa mère, va probablement mourir.Après tout, c'est ce que nous étions, des enfants. Nous n'avions que douze ans.
Mais Remus en paraissait à la fois sept et cinquante.
Il avait cette particularité d'être touchant comme un petit mais de donner l'impression d'avoir l'expérience et la maturité d'un ancien.
Drôle de mélange...Et ce mélange me rendait fou. Je voulais le protéger mais avait peur de le blesser de peur qu'il pense qu'il me fait pitié, que je le crois faible.
Ce n'était pas du tout le cas. Je le ne croyais pas faible. Simplement, même les plus forts ne peuvent pas vaincre seuls quand le mal devient trop fort.Moi qui agissais toujours sur un coup de tête, depuis quand ai-je commencé à me poser tant de questions ? Ce n'était pas dans ma nature...
Le fil de mes pensées bien trop compliquées et philosophiques fut interrompu par l'arrivée du courrier. En effet, James et moi redoutions ce moment car si Peter n'avait pas eu d'ennui à cause de notre escapade hors de l'école nous en revanche...
Nos familles avaient donc étées prévenues. Et c'est à ce moment précis que nous avons réellement regretté de faire partie de familles sorcières. En effet, si les parents moldus se contentaient d'une lettre de reproches ou de promesses de punition, les parents sorciers avaient accès à probablement le pire object magique jamais inventé : "la beuglante".Je m'excuse sincèrement à tous ceux qui n'avaient pas vu les deux lettres arriver en même temps et qui n'avaient donc pas pu se boucher les oreilles.
Nous avions pris la décision de les ouvrir tout de suite, ne tenant pas à ce qu'elles explosent et les voix de nos deux mères retentirent et résonnèrent dans toute la grande salle.Heureusement pour nous, les voix mélangées et déformées par l'echo étaient confuses et on ne saisissait pas tout à fait le sens des reproches.
On pouvait tout de même saisir les mots "poudre de cheminette", "sortir de l'école sans autorisation" et "c'est de la folie".Le fait que toute la grande salle soit dans l'impossibilité de saisir le message n'empêchait pas James de devenir aussi rouge que les tomates dans son assiette et de jeter des regards à Lily qui le fixait d'un oeil dédaigneux.
Je dois reconnaître que je ressentais moi aussi une certaine gêne.Gêne qui fut bien vite estompée pour deux raisons :
La première étant que les beuglantes avaient eu l'effet inverse de celui voulu. La plupart des élèves qui nous appréciaient déjà, et Merlin sait qu'il étaient nombreux, avaient presque commençé à nous vénérer en apprenant que nous avions réussi à sortir sans autorisation de l'école par poudre de cheminette.
Nous étions donc félicités pour cette action, au plus grand désespoir d'une McGonagall qui avait visiblement des envies de meutre.La deuxième raison était que Remus nous avait annoncé une fois le calme revenu que l'hôpital StMangouste avait envoyé une lettre pour dire que son père était tiré d'affaire.
Nous avons donc profité de cette nouvelle pour grandement nous réjouir et oublier notre honte momentanée. Cela avait eu en plus comme effet positif que Remus me reparlait de nouveau, bien qu'avec une certaine cordialité froide qui ne lui était pas coutumière.J'avais presque réussi grâce à tous ces évènements à oublier ma retenue de ce soir que je ferai sans doute séparément de James.
Retenue que le chat le plus coincé de l'histoire se fit une joie de me rappeler à l'heure du dîner en m'indiquant que je passerai la semaine de retenue à trier tous les livres scolaires accumulés depuis des années car des élèves en oubliaient afin d'estimer si oui ou non ils correspondaient encore au programme.Splendide, elle s'était surpassée. Elle pouvait pas trouver plus ennuyeux encore. En plus j'allais faire ça dans le bureau du morse Aka Slughorn, décidément les profs de Poudlard c'est l'arche de Noé, Slughorn qui ne manquerait pas de passer ses soirées à me raconter qu'il avait eu comme élève le petit fils du neveu de l'oncle de la mère de la cousine de tel sorcier célèbre.
Par Merlin si j'en r'échappe je veux bien être transformé en clebs tiens !
James quand à lui devrait dépoussiérer et huiler à la main tout le matos d'astronomie. Lui dans la tour d'astronomie et moi dans les cachots. Elle aurait dû plus nous éloigner encore.
Je suis sûr qu'elle a passé toute la journée à réfléchir aux pires punitions pour se venger de l'effet un peu trop positif des beuglantes.Ok.
Élèves - 1 MgGonagall - 1.
Il va falloir y remédier.
C'est donc en traînant des pieds et en imaginant mille vengeances que je me suis rendu à ma retenue ce soir la.
Mais je ne pensais pas le moins du monde que ce que j'allais apprendre à la fin de cette semaine à cogiter sur une revanche me sortirait tous mes plans de vengeance de la tête.
VOUS LISEZ
Comme Chien et Loup
FanfictionPetit wolfstar parce que on aime Harry Potter ^^. C'est simple mais ça fait toujours plaisir. Wolfstar = Sirius X Remus T'aimes pas ? Tu lis pas.