- quatre

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pdv. Ellie

L'école était un réel enfer pour moi, un endroit incompréhensible remplit de haine et de frustration. Un atmosphère confiné et des bruits de fond grésillants dans les oreilles des personnes différentes.

Je n'étais pas apprécié par mes camarades, je ne l'ai jamais vraiment été.


On s'enferme dans sa chambre et on augmente le son de ses écouteurs au maximum,
pour éviter d'entendre les conneries du monde extérieur. Triste quotidien, me diriez-vous, mais qu'en est-il du votre ?

Ma conscience m'insultait d'être aussi négative tandis que j'attendais patiemment mon bus sous le clair de lune. Cette fois-ci, il ne pleuvait pas, dieu merci. Je sentais une brise hivernale frappée de pleins fouet ma figure, déjà ? Nous ne sommes qu'en septembre pourtant. Mon corps tout entier se rétractait et tenta de lutter contre la lourde froideur malgré sa faible allure.

Ce soir là, les étoiles s'étaient abstenues. Du moins, elles étaient gênées par l'épais brouillard de la ville composé des gaz des voitures, des chauffages et de l'haleine des passants. Un frisson parcouru mon échine alors que je me rendis compte que la rue était déserte, étrange. Je pris une grande inspiration avant de me focaliser entièrement sur le visage que je dessinai sur une vieille page déchirée.

Mais soudainement je crus presque m'étouffer avec ma propre salive lorsque j'entendis un gémissement étouffé. Je me retournai brusquement et me rendis compte que celui-ci venait de l'encadrure de l'étroite rue. Reste calme, fais comme si tu n'avais rien entendu. Voilà ce que mon esprit me hurlait littéralement, cependant lorsque j'entendis un second gémissement je me levai. J'eus du mal à interpréter ce son, ça sonnait plus comme une plainte douloureuse.

Pas rassurée du tout, je m'approchai du mur délabré qui lui non plus ne me donnait absolument aucune confiance. Mon corps parlait pour moi tandis que je pouvais entendre mon cerveau m'insulter de tout les noms.

- Il y a quelqu'un ? demandai-je doucement


Je n'entendis aucune réponse claire, seulement des plaintes étouffées entre deux pleures.


Lentement, à pas de loup, je passai ma tête vers l'encadrure et distinguai une silouhette glissant misérablement contre le mur. Méfiante, je m'avançai et un hoquet de surprise incontrôlé sortit d'entre mes lèvres lorsque je le reconnus. Jungkook était là, le visage salement amoché. Je m'attardai sur ses blessures et distinguai que son arcade sourcilière était ouverte, libérant un filet de sang qui coulait progressivement sur sa joue. Quant à sa lèvre, elle aussi était décoré d'une méchante blessure recouverte d'hémoglobine.

Jeune & Con | J.JKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant