| J&D | Alors que tout nous sépare

💭 Trois 💭

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🎇 Tu ne fais pas que vibrer mon coeur mais mon téléphone aussi 🎇

Bonne lecture

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Moi : trouves moi quelqu'un et j'accepte.

Baba : n'importe qui te conviens ?

Moi : (souriant) je te fais confiance, je sais que tu prendras pas n'importe qui.

Il me sourit puis retourne au salon. Je prends de quoi manger et boire et le ramène aux salons.

Yemma : le pasteur a dit qu'il viendra demain après l'église demain pour prier pour la maison.

Moi : ça me va.

Nordine : pourquoi il n'y a que nous trois ?

Baba : vos soeurs sont occupées apparemment.

Moi : (soufflant) ça m'aurait étonné qu'elles viennent de toute façon.

Avec mes soeurs c'est pas trop ça à vrai dire. Enfaite elles ne me considère même pas comme un membre de " leurs " famille parce qu'on m'a adopté et que je ne suis pas biologiquement leurs soeurs. En plus de cela j'ai la peau un peu plus foncée qu'elles puisque je suis Congolaise et elles Algérienne. D'après elles je fais tâche dans leur portrait de famille.

Yemma : te soucis pas de ça.

Baba : qu'elles le veuillent ou non tu es notre fille et pour rien au monde ça ne changera.

Je lui fais un faux sourire, cette situation me pèses bien plus que ce que je fais paraître.

Adem : et si on mangeaient ?

Riad : (riant) belle esquive.

Adem : merci.

Moi : de toute manière ça change rien à la réalité, qu'on en parle ou pas. Elles me font bien comprendre qu'elles ne m'aiment pas et ça ce voit.

Ils grimacent tous car ils le savent tout autant que moi. Même si au début je ne comprenais pas leurs réactions mais au fil des années j'ai finis par me rendre à l'évidence qu'elles ne n'aimaient pas. C'était une douche froide pour moi ce jour là, je m'en rappelle comme si c'était hier. Je pense que c'est bien la deuxième fois de ma vie que j'ai autant pleuré.

Nassim : on peut mettre de la musique ?

Je souris, rien que sa voix arrive à me faire sortir de mes pensées sombre, mon bébé à moi.

Baba : oui bien sûr.

Je les quittent avec maman et nous allons mettre la table.

Yemma : faudrait qu'on en parle un jours avec elles, rien qu'entre filles.

Moi : je ne penses pas que ce soit une bonne idée. Je les portes peut-être dans mon coeur mais pas elles et je n'ai pas envie d'empirer la situation.