| J&D | Alors que tout nous sépare

💭dix💭

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❇ J'ai un coeur rempli d'amour rien que pour toi. ❇

Bonne lecture
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Moi : je te laisse 5 minutes pour m'expliquer la situation.

Jaylon : je pense que c'est assez flagrant ce qui se passe.

Moi : je veux l'entendre de sa propre bouche parce que là je réalise pas ce qui vient de se passer ici.

J'essuie mes larmes, il ne mérite pas que je pleure pour lui.

Nayem : j'ai dérapé.

La fille : et c'est pas la première fois.

Moi : donc toutes ses fois où tu me disais que tu étais en voyage, c'est ça que tu faisais ? Moi qui pensais que t'avais changé.

Nayem : mais c'est le cas, je me suis juste un peu égaré mais mes sentiments envers toi reste les même. Crois moi Yousra.

Moi : comment tu veux que je te crois après ce que tu viens de faire ? Dis moi comment ? Je t'ai fais confiance Nayem, aveuglement et regarde ce que tu me rends en retour.

Nayem : j'ai commis une erreur Yousra mais stp pardonne moi.

Jaylon : c'est bon on peut y aller ?

Moi : (me levant) oui.

Je ramasse mon dossier et me tourne vers Nayem.

Moi : malgré ce que tu m'as fais, je te laisserai voir ton fils mais ne compte pas sur moi pour te le déposer. Tu vas t'organiser je ne sais comment pour le prendre mais tu vas trouver une solution et pareil pour le ramener chez moi puisque je ne veux plus te voir.

Nayem : pardonne moi Yousra.

Moi : je t'ai déjà pardonné.

Jaylon : (roulant des yeux) t'es ce genre de femme relou ?

Moi : je le fais juste parce que je ne veux pas avoir de la rancoeur envers quelqu'un et parce que tu es le père de mon fils et c'est seulement pour ça.

Je me dirige vers la sortit et dépose sa clé sur la petite table à l'entrée et sort enfin de cette maison que je n'espère ne plus revoir.

Jaylon : je te ramène chez toi ?

Moi : oui.

Jaylon : dans cet état ?

Moi : oui stp, j'ai pas besoin de ta pitié.

Jaylon : j'ai pas dit que tu me faisait pitié.

Moi : alors comporte toi avec moi comme d'habitude.

Jaylon : que tu le veuille ou non, tu viens de te faire tromper et tu dois pas faire comme si de rien était.

Moi : c'est pour ça que je veux rentrer chez moi pour extérioriser ce sentiment.

Jaylon : ne baisse pas les bras.

Moi : il faut plus pour m'abattre.

Jaylon : j'espère.

On monte en voiture et il me conduit jusqu'à chez moi. Je récupère mes affaires dans son coffre une fois arriver et lui tend l'argent que je lui dois.

Jaylon : t'as quand même pas cru que j'allais accepter ton argent ?

Moi : c'est ce qui était prévu.