Rédemption

Chapitre 18

Autour de moi, le vide. Je flotte dans le vide, incapable d'éprouver la moindre sensation. Je ne sais pas si c'est le paradis, mais je ne l'imaginais pas comme ça. Je ne sais pas pourquoi je suis ici mais la sensation de froid et de faim ne me quitte pas. Mais tout à coup, je sens une zone de chaleur sur mon bras, plutôt sur ma main. J'essaie d'ouvrir les yeux mais mes paupières semblent trop lourdes pour ça. Une voix semble m'appeler mais elle est trop loin, trop basse, pour que je l'identifie. Je continue de forcer pour ouvrir les yeux jusqu'à ce qu'une lumière blanche m'aveugle. Je remarque alors que je suis dans une chambre d'hôpital. Mon corps ne semble pas réagir mais la chaleur sur mon bars est toujours présente. Je me tourne alors à droite pour voir mon mari, en pleur, main enlacée dans la mienne. J'observe son magnifique visage, comme si je ne l'avais pas vu depuis plus d'un an. Ses joues sont un peu creusée, ses yeux cernés mais il reste le plus bel homme du monde. Il n'a pas remarqué mon réveil alors je bouge doucement les doigts. Ses yeux s'ouvrent en grands et il sèche ses larmes avec sa manche, d'un geste vif.

- T'es réveillé, mon amour...

- Je suis là mon ange.

Il vient déposer un petit baiser sur mes lèvres, ne voulant pas me faire de mal.

- Qu'est-ce qui c'est passé ?

- Quel est la dernière chose dont tu te souviens ?

- Zlatan, les flics... Le couteau dans le ventre.

- Oui... L'ambulance est arrivée rapidement et t'a emmenée ici. Ils t'ont fait trois points de suture mais ton état est stable. Il te faudra juste beaucoup de repos.

- D'accord. Et toi ? Comment ils t'ont trouvé ?

- Ils ont interrogé Zlatan et il leur a dit. Il sont venu me chercher après. Tout va bien maintenant mio amor...

Je lui souris et réclame ses lèvres qui m'avaient tant manquées. On s'échange encore un doux baiser et je sens alors toute la pression s'envoler. Marco me raconte ensuite comment le bizness de Zlatan a été démantelé. Selon la police, il fessais un trafic de joueurs de foot en les kidnappant pour empocher une rançon. À mon tour, je lui ai expliqué comment j'avais organisé mon plan pour le battre. J'ai prévenu la police avant d'y aller et, sachant que Zlatan avait surement placé des gardes autour du hangar, une équipe a neutralisé ces gardes pendant notre discussion. Ce n'était ni plus ni moins qu'une distraction. J'ai encore du mal à réaliser que c'est finit, que cet enfoiré va croupir en prison jusqu'à la fin de sa vie. Marco sert un peu plus ma main lorsque la porte de la chambre s'ouvre timidement. Une petite tête brune fait son apparition dans l'encadrement, le sourire aux lèvres. Notre fils, notre plus belle réussite, se met alors à courir vers moi. Il grimpe sur le lit et se blottit dans mes bras.

- Papa... T'es mon héro.

Une larme coule sur ma joue, mais cette fois-ci c'est une larme de joie. J'enlace fort Léo, de toute la force qu'il me reste. Marco pleur également, observant nos retrouvailles.

- Je vous aime mes amours. Si vous saviez à quel point je vous aime. Je murmure doucement à l'intention des hommes de ma vie.

Après notre petit câlin en famille, nous avons passé le reste de la journée à parler, profitant de la présence de chacun. Léo a fait la sieste dans mes bras jusqu'à ce que la nuit tombe. Presko est passé le récupérer pour qu'il vienne dormir chez lui avec Kayis. Évidement, le français n'a pas arrêté de me poser des questions et de serrer Marco dans ses bras. Après ce passage éclair, et une bonne heure de câlin et de tendres baisers, nous finissons par nous endormir, Marco dans mes bras. Le cauchemar touche enfin à sa fin, laissant la voie libre au bonheur.

***

Ça vous plaît toujours ?

Qu'es ce que vous aimeriez pour la suite ? (Petite panne d'inspiration bonjour 😑)