Chapitre 21

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Pdv Neymar

Je suis sorti du sommeil par le bruit des cigales et par le chant des oiseaux. Je reste écouter leur chant mélodieux quelques secondes avant de me tourner vers mon italien, encore endormi. Je passe mes bras autour de sa taille, le faisant tourner vers moi. Encore en compagnie de Morphée, Marco se blottit inconsciemment contre moi, nichant sa tête dans mon cou. Je caresse son dos, profitant de ce petit moment de calme avant de rejoindre les autres. Mon mari soupire de satisfaction s'échappe de ses lèvres et il finit par ouvrir les yeux. Même si les années passent, je ne me lasserai jamais de son regard azur, dont je suis tombé amoureux il y a six ans.

- Bonjour mon amour...

- Hm buongiorno mio amor.

Il se rapproche de moi et m'embrasse tendrement. On reste blottit l'un contre l'autre, créant un petit cocon d'amour, loin de la réalité. Je profite de la chaleur de son corps, sombrant peu à peu dans le sommeil. Mais c'était sans compter sur notre fils, qui entre en courant dans la chambre. Il saute sur le lit et nous réveille par la même occasion. Marco grogne et attrape Léo par le bras pour le faire tomber entre nous.

- Qu'est-ce que tu as Léo ?

- J'ai faim !

On soupire tous les deux et Marco en profite pour faire des chatouilles à Léo. Il cri et se tord dans tous les sens, hurlant de rire. Je les observe en souriant, fière de ma famille.

- Oh la p'tite tribu vous avez fini de faire le bordel ?

Je relève le regard vers la porte et vois la vielle tête matinale de Presnel.

- T'as gueule Pres ! Je lance en souriant.

- Ouai, t'as gueule !

On se retourne vers Léo qui semble tout naturel après avoir sorti cette phrase. Marco me regarde choqué.

- Bah Léo ! Faut pas dire ça c'est des gros mots !

- Mais papa Ney l'a dit !

- Oui bah... Papa Ney il aurait pas dû !

Neymar s'excuse du regard mais je ne lui répond pas. Presnel rigole puis quitte la chambre. On le suis après s'être habillé puis descendons prendre le petit déjeuner. Julian et Kayis sont déjà à table, en pleine conversation. On se salue tous puis entamons le petit déjeuner calmement. Léo et Kayis engloutissent leur céréales, rechargeant leur batterie pour la journée. Depuis le début du petit déjeuner, Julian et Presko n'ont pas arrêté de s'échanger des regards complices et je peux deviner, malgré la table, qu'ils se tiennent la main. Je suis contant que ces vacances renforcent leur couple et le mien avec.

- Qu'es-ce que vous voulez faire aujourd'hui ? Demande Marco aux autres.

- On peut aller à la plage ? Répond Léo timidement.

- OH OUI LA PLAGE !

On se retourne vers Presnel qui s'est écrié d'un coup. Incurable celui-là...

- Euh oui ne t'inquiète pas Pres, on va y aller.

On rigole puis terminons de petit déjeuner. On pars ensuite se changer, Julian aide les petits à se préparer tandis que je remplis les sacs de plage. Une heure après, nous sommes dans un taxi, en route vers une plage, non-loin de Marseille. Nous arrivons enfin à destination et les enfants sont déjà tout excité. Je paie le taxi puis nous descendons et nous dirigeons vers le sable. Il est assez tôt ce qu'il fait qu'il n'y a pas beaucoup de monde. On a prévu de passer toute la matinée ici, jusqu'au déjeuner. Pres a préparé des sandwich pour l'occasion. Une fois sur la plage, les garçons retirent leur habits pour rester en maillot de bain. Mais à peine leur pantalon tombé que Julian leur attrape le bras, les empêchant de partir. Ils le regardent sans comprendre avant qu'il ne sorte un tube de crème solaire.

- Mais papa Ju je suis déjà bronzé c'est pas grave !

- Y a pas de mais, Kayis. T'as autant de risque que Léo d'avoir des coups de soleil.

Le mini Presko ronchonne mais se laisse faire. Après les avoir enduit de crème, les meilleurs amis partent en courant vers le bord de l'eau, pelles et seaux en mains.

- Bon, on va se baigner ?

Je souris face à l'habitude de Marco qui semble être aussi impatient que notre fils d'aller à la mer. On se change à notre tour puis une petit scène de ménage entre le draxembe commence. Presko s'est moqué gentiment de la peau claire de son allemand et maintenant, Julian lui fait la gueule.

- Oh mais je rigolais babe... Me boude pas...

Il me ferais presque pitié avec sa tête de chien battu mais je trouve que sa remarque n'était pas très intelligente. Je les laisse régler leur problèmes et pas vers le bord de l'eau, main dans la main avec Marco. Ces vacances me rappellent quand nous sommes allé au Brésil pour le mariage de ma sœur. Sauf que cette fois, on est venu avec notre fils, notre plus belle réussite. On s'approche des garçons qui semblent très concentré dans la construction de leur château de sable. Je les laisse tranquille et entre doucement dans l'eau, suivi de Marco. Il fait quelques brasses avant de se rapprocher de moi, le sourire aux lèvres.

- Pourquoi ce sourire ?

- Parce que t'es beau !

Je rigole et le prend dans mes bras, collant nos corps trempés. Il se penche vers moi et m'embrasse doucement, me transmettent tous son amour. Malgré les années, l'embrasser me procure toujours autant de sensations et je ne m'en lasserai jamais. Ses lèvres sont douces, parfaitement dessinées pour les miennes. Ses bras entourent mon cou et nos langues dansent maintenant ensembles pour mon plus grand bonheur. Je suis dingue de lui, je pourrais mourir pour lui ce qui a failli arriver. Mais je préfère ne pas y repenser. Mes mains se baladent sur son corps, le redécouvrant d'une certaine façon. Mais comme toute bonne chose à une fin, notre long baiser fût coupé par les rires des deux amis qui se moquent de nous, nous observant de la plage.

RédemptionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant