Chapitre 23

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Pdv Marco

- Neymar ! Tu fais quoi on va partir !

- Oui j'arrive j'arrive.

Le brésilien sort de la maison en courant, un sac sur le dos. Il entre dans la voiture essoufflé, son sac sur les genoux. Je soupire d'exaspération.

- C'est quoi ce sac ?

- Les affaires de plages, je l'avais oublié dans le salon.

- T'es incroyable...

Il m'adresse un petit sourire désolé et je démarre enfin la voiture. Nous avons choisit de partir cinq jours dans le sud de la France, non-loin de Marseille. Oui oui, des parisien à Marseille. Tout va bien. En réalité, c'était une idée de Flotov qui nous a laissé sa villa le temps de nos vacances. Enfin, la villa qu'il partage avec Adil, son petit-ami. Les amoureux sont partit quelques jours en Espagne pour des petites vacances en couple. Du coup ils nous ont proposé de venir squatter chez eux. Le trajet pour le sud se fera en avion, de Paris à Marseille. Malgré le fait de voyager souvent en famille, j'ai toujours un peu peur pour Léo. Surtout qu'il a déjà été malade en avion. Je jette un rapide coup d'œil dans le rétro pour voir Léo en train de piquer du nez dans son siège. Avec un peu de chance, il dormira dans l'avion, avec Kayis. On s'est levé assez tôt ce matin pour arriver juste pour manger. Et avec deux enfant de quatre et cinq ans, ça nous oblige à respecter un minimum certaines horraires. Juliette ne sera pas avec nous, elle est gardée par Thilo et Marquinhos le temps de notre voyage. Elle est encore petite et ça aurait été compliqué de s'en occuper, en plus des trois autres enfants, Presko inclus. Durant le trajet jusqu'à l'aéroport, on peut dire qu'on était un peu tous endormis.

Nous voilà maintenant dans l'avion. Presnel, Julian et Neymar sont dans la rangée de devant tandis que je suis avec Léo et Kayis, qui terminent leur nuit. Avec un peu de chance, je ne serai pas embêté.

Nous sommes à présent dans un restaurant dans le vieux port de Marseille. Neymar et Julian discutent tranquillement tandis que les petits, et Presnel, dévorent leurs assiettes. Lorsque le français a commandé un menus enfant avec des frites, on ne l'a pas cru. Mais il ne faut jamais contredire Presnel Kimpembe !

- On va à la villa après ? Demande Julian.

- Oui, comme ça on pose les valises, on s'installe et on profite de la piscine jusqu'au soir.

Ils acquiescent puis nous terminons notre repas. Nous rejoignons la villa un quart d'heure après, le ventre bien rempli. Arrivé devant l'immense portail, nous découvrons la magnifique villa de Flo Thauvin.

 Arrivé devant l'immense portail, nous découvrons la magnifique villa de Flo Thauvin

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C'est simple, ni trop grand, ni trop petit. Les deux petits écarquillent les yeux à la vue de la maison et je sais d'avance que les vacances vont être inoubliables. Nous descendons du taxi, payons le chauffeur et nous dirigeons vers l'entrée. Florian a préféré cacher la clé dans une cachette plutôt que de le l'envoyer par courrier, vu qu'on ne s'est pas croisé depuis son passage à Paris. À peine la porte s'ouvre que les deux garçons s'engouffrent à l'intérieur, criant de joie. Neymar part à leur poursuite, de peur qu'ils ne cassent quelque chose.

- Oh la villa de batârd ! Lance Presnel en laissant tomber les valises.

- Pres, ton langage !

- Mais t'a vu Ju !

Julian soupire devant le comportement de son mari qui bave littéralement à la vue de la décoration. Je visite rapidement les lieux, touchant du bout des doigts les meubles et objets de déco.

- Y'a une putains de chambre avec un lit baldaquin ! Crie Neymar de l'étage.

Je jette un regard à Presnel, qui jette un regard à Julian qui me regarde à son tour. Une grosse tension prend place, le silence régnant dans le salon. Puis d'un mouvement brusque, Presnel se met à courir vers les escaliers en hurlant un crie de guerre.

- C'EST LE NOTRE !

Je me précipite à sa poursuite mais fut stopper dans mon élan par Julian qui me barre le passage avec ses grands bras. Je lui lance un regard noir.

- Bouge Draxler, ce lit est à nous.

- Non c'est Presko qui est parti en premier, c'est LE notre.

- Rêve toujours !

On continue notre baston de regard jusqu'à ce qu'on entende des cris, pas très viril, provenant de l'étage.

- Dégage Kimpembe ! Descend du lit !

- NAN JAMAIS !

S'en suit un gros boum puis une imitation de pleurs d'enfants de la pars du français. Julian commence à pouffer de rire avant de partir dans un fou rire incontrôlable, m'entrainant avec lui. Quel gamin ! Et dire qu'on est arrivé il y a à peine cinq minutes ! Des pas se font entendre dans les escaliers et les deux petits apparaissent devant nous.

- Papa Ju, ils font les fous en haut ! On a peur nous.

Pour accompagner sa phrase, Kayis sert contre lui Léo, comme pour le protéger. Julian tend les bras, accueillant les deux garçons. Neymar fit enfin son apparition, les cheveux ébouriffés et un air triomphant. Presnel arrive à son tour les joues rouges et l'air déçu.

- Alors ? Demande Julian inquiet.

- Ils ont le lit... Répond Presnel, complètement abattu.

Je souris malgré moi, fière de mon mari. Quand on y pense, l'enjeu n'est pas si important que ça mais quand même, un lit baldaquin, ça ne se refuse pas !

- Bon, et si on allait à la piscine ? Propose Jule.

- OH OUAI !

Les enfants courent dans tous les sens et je suis obligé de les tenir par le bras pour les empêcher de plonger dans l'eau tout habillé. Une fois tout le monde en maillot de bain, on se dirige enfin vers la piscine.

RédemptionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant