Rédemption

Chapitre 7

Pdv Marquihnos

Neymar secoue frénétiquement sa jambe en se rongeant les doigts. Presnel me jette un regard inquiet mais je ne relève pas. Ça fait quatre jours que Marco a disparu et on commence de plus en plus à s'inquiéter. Aucune demande de rançon n'a été formulée et personne ne sait où notre petit italien se trouve. Neymar ne dort plus depuis sa disparition, ses yeux sont cernés et il est à cran. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il ressens, si on m'avait enlevé Thilo je serai sans doute mort de trouille. Incapable de trouver le sommeil et d'afficher un sourire au entrainement. Mais malgré la situation, le brésilien essaie de rester positif pour nous, pour nous rassurer je crois, et pour leur fils aussi. Le pauvre petit n'arrête pas de demander où est son papa et les excuses sont de moins en moins crédibles. Pendant tout l'entrainement, Neymar n'a pas réussi une seule passe et semble complètement ailleurs. Tuchel n'a pas dit grand chose car il est au courant de la situation. Malheureusement personne ne sait quand cette situation changera et quand le petit hibou remettra les pieds dans les vestiaires, ou tout simplement chez lui.

***

La porte de la chambre s'ouvre et mon fiancé me rejoins sous la couverture, se blottissant contre moi. Je pose mon portable sur la table de nuit et passe mon bras autour de sa taille, l'autre passant autour de son cou. Il cale sa tête dans le creux de mon cou et commence à s'endormir. Je passe distraitement ma main libre dans ses cheveux bruns, tordant ses millions de boucles entre mes doigts. Depuis la disparition de Marco, Thilo semble aussi affecté que Neymar et ça me fait de la peine de le voir comme ça, aussi préoccupé. Je sais que Marco et lui s'entendaient bien et de l'avoir vu disparaitre a dû lui mettre un coup au moral. Tandis que je continue de passer ma main dans ses cheveux, Thilo remue un peu avant de rouvrir ses yeux pour me regarder. Ses iris noisettes parcourent mon visage avant de plonger dans mon regard. Il sourit légèrement ce qui me fait sourire aussi.

- Pourquoi tu souris ? Me demande t-il un peu endormi.

- Parce que tu es beau. Et parce que je t'aime.

- Moi aussi je t'aime Marcos.

Je me penche doucement et viens poser mes lèvres sur les siennes, lui donnant ainsi un baiser rempli d'amour. Nos lèvres ne se quittent plus, cherchant constamment ce contact, celui qui électrise chaque parcelle de nos corps, qui nous rend autant accros l'un à l'autre. Mes mains passent sous son t-shirt, caressant sa peau métisse si douce et pure. Nos bassins sont collés entre eux et Thilo se met alors à califourchon sur moi, frottant son bassin contre mon entre-jambe. Je grogne de plaisir, sentant mon caleçon devenir de plus en plus étroit.

- Ce que tu peux être sexy mon amour...

Thilo laisse sortir un gémissent et passe sa main dans mon caleçon avant de commencer à faire des va et vient. Je grogne une fois de plus et me redresse pour venir lui suçoter la peau du cou, marquant ainsi mon territoire. Dans la chambre, seuls nos gémissements se font entendre et je suis sur le point de jouir quand trois petits coups contre la porte résonnent. Nous nous séparons d'un coup, la main de Thilo sort de mon caleçon ce qui me laisse frustré et perdu. La porte s'ouvre et ma fille se tient debout devant nous, son doudou à la main.

- Papa... J'arrive pas à dormir.

Nous échangeons un regard surpris puis attendris. Maria se frotte les yeux, attendant notre réponse.

- Viens là mein schatz.

Thilo tend les bras et Maria court vers lui et saute sur le lit pour se caler entre nous. Je soulève la couverture et aide ma fille à se glisser en dessous. Quelques minutes plus tard, ma princesse s'est finalement endormie dans les bras de mon fiancé et la vue de mes deux amours à mes côtés me fait fondre. Thilo me jette un dernier regard rempli d'amour et je caresse doucement sa joue, le sourire toujours collé aux lèvres.

- On continuera demain soir mon Thilou, juste toi et moi...

- J'espère bien...

Mon sourire s'élargit encore plus et je tombe doucement dans les bras de Morphée, entouré des deux plus belles choses qui me soient arrivées.