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| ˡᵉ ᵐᵃᵘᵛᵃᶤˢ ᶜʰᵒᶤˣ ᵈᵉ ᵗʳᵒʸᵉ
troye, et lincoln. soit, les frères Hoolders.
un ans d'écart, lincoln était le benjamin de la famille.
il n'était pas méchant, aucun des deux ne l'étaitm vraiment. lincoln, suivait simplement son frère, et troye lui, était vexé.
vexé ou gêné, peut être les deux à la fois. la dernière fois que je l'ai vu, il avait 21 ans, et il n'assumait toujours pas son homosexualité. il faut dire que son père, le maire, n'étais pas l'homme le plus ouvert que le village ait connu. il n'avait rien contre les homosexuels en général, mais imaginer que son propre fils le soit lui aurait probablement fait perdre la tête.
je me demande ce qu'il sont devenus. lincoln n'a jamais vraiment été intéressé par les relations de couple, je le vois bien encore célibataire, avec un vie professionnelle active, à courir dans les rues de la capitale, café en main, costume repassé, manquant de peu d'arriver en retard à un réunion importante.
et troye, avec une femme. je l'imagine chaque soir trouver une excuse différentes pour justifier le faite qu'il ne veut pas d'enfants. et chaque nuit fixer la fenêtre en se demandant si sa vie aurait pû être différente.
oui. crois-moi troye, tu as fais le mauvais choix.
mais je le connais bien. il est borné, têtu, il est énervant. mais je sais qu'à quarante ans il quittera sa femme pour vivre pleinement sa vie avec un homme.
parce que il ne sera pas idiot toute sa vie, et il comprendra bien à un moment que c'est pas grave, et que son père avait tord.
et victor...
qu'est ce qu'il est devenu victor ?
je n'arrive pas à imaginer. je ne veux pas l'imaginer. l'imaginer avec quelqu'un d'autre. c'est dur. ça fait mal.
