Jusqu'à La Mort | Taekook [TOME 2]

Chapitre 9

PDV Externe:

C'est en soupirant grandement que notre protagoniste prit l'air devant le bâtiment hospitalier. Il observait calmement chaque personne qui se trouvait sur son angle de vue. Beaucoup de patients étaient en compagnie de leurs parents, d'autres discutaient auprès de leur tuteur. Heureusement pour Taehyung, son dernier s'était absenté aujourd'hui.

Étant son seul moment «relaxant», le blond sortit une cigarette de sa poche et l'alluma en un rien de temps, bien qu'elle s'éteignit régulièrement tant le vent soufflait fort. Aux yeux des autres, il se sentait comme chez lui seulement c'était l'inverse, il se sentait de trop, comme s'il n'avait pas sa place.

Il n'y a personne, pars. Tu retrouveras une vie normale, la voie est libre.

La voix qui le hantait l'incitait concrètement à fuir, après tout c'était le seul moment où il n'était pas surveillé, alors c'était la seule et «bonne» opportunité pour échapper à cette prison.

Aveuglé par ce qui l'entourait, son corps se dirigea inconsciemment vers le portail qui menait à la sortie. Seulement une main se posa sur son épaule ce qui stoppa son moment d'insouciance.

- Excusez moi ? La clinique de la lune est-ce bien ici ? Demanda une femme d'une voix douce.

Taehyung, dans un premier temps de répondit point. Elle était semblait âgée mais d'une beauté surnaturelle, tout de suite, il trouvait que cette demoiselle ressemblait indéniablement à son amant qui se trouvait à l'intérieur.

Préparant ses bagages d'ailleurs.

- Oui c'est bien ici. Se reprit-il. Excusez mon indiscrétion mais êtes-vous la mère de Jungkook ?

- C'est exact et je suppose que vous êtes Kim Taehyung ? Depuis le temps que Jungkook me parle de vous au téléphone... C'est un plaisir.

Ils se firent une poignée de main, et partagèrent une discussion sans aucune ambiguïté. Jeon Eunbi, était ravie d'avoir une conversation avec le jeune homme. Et cela était réciproque. Le sujet pouvait très bien concerné la clinique comme un sujet banal et aléatoire, le courant était passé rapidement entre eux.

- Mon mari m'attend à l'intérieur, je devrais y aller. Tu veux venir avec moi ? Tu pourras parler à Jungkook en même temps. Proposa la gente féminine.

- Oh... C'est gentil mais je préférerais que vous discutiez entre vous. Je n'ai rien à voir dans votre bulle familiale...

- J'insiste ! Et puis vous serez bientôt de la famille je suppose...

Son grand sourire laissait entendre énormément de choses, ce qui effraya le plus jeune. Mais comme sa proposition n'en était pas forcément une, il fut contraint d'accepter et fit visiter les lieux à la mère de famille qui se sentait mal à l'aise.

Taehyung lui, appréhendait les minutes qui allaient succéder. Il devra dire au revoir à son petit-ami et ne le reverra plus avant longtemps étant donné sa démotivation pour sa guérison. Sa présence, sa voix, ses baisers, ses câlins, tout lui était vital. Comment pouvait-il de positiver si l'être le plus cher à ses yeux partait ?

Cela reviendrait à faire des efforts pour un mur, et il en était hors de question pour le jeune malade.

À deux, ils franchirent la porte bleue menant à la chambre du rougeâtre. Celui-ci discutait, assit sur sa valise, avec son père dans une ambiance quelque peu froide.

- Tu en as mis du temps. Reprocha le mari à sa chambre conjointe. On y va, ces jeunes squelettiques me feraient presque flipper.

Sans plus attendre, il prit sans aucune douceur son fin poignée et déguerpit de la salle, ne pendant point à attendre le fils, qui se tenait droit devant Taehyung, le regard vide.

- Je ne veux pas que tu partes...

- Donc tu ne veux pas que je sois guéri ? Je suis obligé Taehyung, et si tu veux qu'on se revoit bientôt, fais tout pour je t'en supplie. Pour moi.

Malgré ses paroles à la fois bienveillantes et dures, Jungkook s'en voulait de le saluer ainsi, mais employer la manière forte était apparemment la seule solution à présent.

Taehyung devait avoir les conséquences en face de lui pour comprendre réellement la gravité de sa maladie et de son avenir.

Ayant vérifié si personne ne se trouvait dans les alentours, ils réunirent leurs croissants de chair dans un baiser léger mais emplit d'amour. Le plus âgé se retira au plus grand malheur de son vis-à-vis et se hâta vers la sortie, à contrecœur, regrettant déjà son choix.

Ils t'abandonnent tous. Je suis le seul à pouvoir t'aider. Regarde, ils partent tous.

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738 mots.

Désolé de l'attente, me sens pas bien en ce moment

J'ai publié un autre OS nommé «Séraphin» jettez-y un coup d'œil si vous voulez ^^'

Prenez soin de vous

(merci infiniment pour les 1K vues)