Chapitre 6

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( Issac en média )

J'avais bâché les cours de la journée entière. Je n'arrêtais pas de recevoir des messages de tout le monde me demandant où j'étais et si j'allais bien. Je les avais tous ignorer. Je m'étais cacher dans un vielle immeuble abandonnée. Là où personne ne me trouverais. Où personne ne pourrais m'empêcher de participer à se jeu suicidaire.  
19h45. Je sortis enfin de ma cachette. Je pris la direction de la forêt, il n'avait pas précisé l'endroit où nous devions nous retrouver mais, je suppose qu'il voulait que nous nous retrouvions au grand peuplier. Un arbre centenaire qui poussait dans la forêt, un endroit que la plupart d'entre nous connaissions. 
J'avançais dans la forêt, qui c'était tu, comme pour m'accompagner dans mes pas, et pour me soutenir dans mon silence. Il n'y avait rien, rien que la forêt qui commençait à s'assombrir avec l'arrivée de la nuit.
De vingt heures jusqu'à minuit. Je n'avais que quatre heures à tenir, ou plutôt je devais réussir à tenir quartre heures. Je ne savais pas comment il se comportait, s'il traquait comme un léopard à l'affût, ou comme les loup en épuisant leur proie.
J'arrivais enfin devant le grand arbre. Je l'avais trouvais toujours magnifique, mais maintenant que j'allais lutter pour ma vie, je le trouvais sombre et lugubre. Presque terrifiant. 
- Tu es vraiment venu. Déclara la voix du Hunters.
- Oui, moi, je tiens mes paroles. Crachais-je venimeuse.
Il sortit de derrière l'arbre, il avait, à la ceinture, une arme à feu du type pistolet, ainsi qu'un couteaux, il les avait mis bien en évidence, comme pour me montrer les armes qui allaient peut-être me prendre la vie.
- Moi aussi, je tiens mes promesses. 
- Je l'espère... murmurais-je pour moi-même. 
Il regardait sa montre, puis il leva la tête vers moi, un sourire carnassier plaquait sur le visage.
Vingt heures. 
-Transforme toi, après tu auras cinq minutes d'avance. 
- Bien, mais pourrais-je au moins savoir le nom de celui qui compte me tué ? Demandais-je. 
Si j'arrivais à survivre, je pourrais donner son nom au autres, pour qu'il puisse faire leur recherche sur lui.
Je n'avais pas envie de lui montrer mon apparence animale. Je ne voulais tout simplement pas mourir. Certains n'ont pas peur de la mort. Mais moi, là, en se moment même, moi qui sait que la mort m'attend peut-être avec sa longue faux. Je sentais mes membres légèrement trembler.
-  Je peut bien d'accorder mon nom, je m'appelle  John. Mais, ça n'aura bientôt plus d'importance. Mais, puisse que tu me la demandé, toi comment....
Je m'étais transformée. Il avait été assez stupide pour me dire son nom, mais moi, je ne l'était pas. 
Il me fixa surpris pendant quelques instants. Quoi, t'avais jamais vu d'Animorphe se transformer ? C'est pas comme les loup-garou ou on hurle de douleur et bavant et en sentant nos os craquer. On ne redevient pas humains tout nu non plus. Nous même nous ne savions pas pourquoi, même nos bijoux réparaissait. 
Je feulais dans sa direction, pour bien lui faire comprendre que je ne l'aimait pas du tout. Mon cœur battait de plus en plus dans ma poitrine. Sous forme animal, j'arrivais à contrôler mes tremblement.
- ...t'a cinq minutes pas une de plus. 
Je tournais le dos, et partie en courant. Bien étape numéro un, mettre le plus de distance possible entre lui et moi. Étape numéro deux essayais de rester en vie jusqu'à minuit. Je courrais, mes pattes foulais le sol à un rythme régulier, sans pour autant être à pleine vitesse.
Je ne savais pas comment il chassait, ni même comment il pensait.  Ne pas savoir comment combat son ennemi, signerais peut-être mon arrêt de mort. Mes nerfs était à vif, tout mes sens au aiguë, je courais en ligne droite. J'avais peur, je ne pouvais pas mentir, j'avais très peur, mais perdre mon sang froid, revenant à se jeter dans la gueule du loup. Le moindre bruit me faisait sursauter. J'étais tendue comme un arc près à craquer. Soudain, un bruit de balle retentit à quelques centimètres de mon crâne. Je fis une roulade sur le côté. Il m'avait déjà rattraper ! 
Je partis en quatrième vitesse, je zigzageais pour éviter d'être une cible facile.. Je n'avais pas d'autres choix, je courais, je ne savais pas vraiment où, je n'avais pas de but précis. Juste courir. Au détour d'une rivière, je vif un dérapage à 90 degrés. Mon souffle commençais à me manquer. Je devais reprendre mon souffle. Je vis dans un petit angle cacher un grand arbre bien feuillus. Je jetais un regard au allant tour, puis d'un bond, j'atterris sur la branche la plus basse. Puis une autre, jusqu'à atteindre une haute branche pouvant supporter mon poids. Je restais là, haletante. Priant pour que ce "John" ne me trouve pas.

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J'entendais des bruits de pas. Je ne sais pas combien de temps avait passé depuis que j'étais en haut de mon arbre, mais il avait fini par me rattraper. 
- Petit chat, tu peux courir mais pas te cacher.
Un coup de feu, et une balle m'érafla le flanc. Je poussais un grognement, tout en dégringolant de l'arbre. J'atterris sur mes quatre pattes. Comment diable faisait-il ! Il arrivait à me voir même à travers les feuillages et en plein nuit. La blessure n'était pas profonde, mais elle saignaient abondamment. Ça allait me ralentir. Je n'arrivais pas à courir très droit. Je laissais des traces de sang sur les feuilles, mais également sur le sol. Une piste facile à suivre...

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Je se savait plus où j'étais, j'avançais sans savoir où j'allais, mes pattes martelant le sol, j'avais mal. La blessure sur mon flanc s'aggravait à chaqu'un de mes pas. J'avais la gorge en feu, j'avais soif, j'étais épuisée à force de courir partout. Ma blessures qui saignaient ne me faciliter pas les choses. Je ne voyais plus très clair, les formes se confondait.  Je ne savais pas non plus combien de temps s'était écoulé. Mais, je priais pour que minuit sonne ma délivrance.
Soudain, je me pris la patte dans un piège à loup. Le piège c'était refermer sur ma patte avant droite.  La douleur était insupportable, ma patte c'était peut-être cassé sous la pression du metal. Je sentais mon sang coulait à flot ininterrompue. Je me sentais me vider de mes forces en même temps que mon précieux liquide vitale. 
J'essayais de me dégager, mais rien à faire. Elle était bloqué et plus je tirais plus la douleur augmentait. Je serrais les crocs. Je n'arrivais plus à bougeais. Je laissais mon corps tomber sur le côté. Je n'en pouvais plus, j'avais trop mal, j'étais trop fatiguée...
Une branche craqua, et mon bourreau fit son apparition. Je ne le voyais plus très clairement, mais je savais que c'était lui. 
- Tu es une vraie anguille, même avec mes lunettes à vision thermique, j'avais du mal à te repéré. Tu cours vite, mais il n'à fallut que d'un seul petit piège. Pauvre petit chat, à la fin de l'histoire, c'est moi le gagnant. 
Je feulais et crachais dans sa direction, j'allais mourir. Il ne me restait plus qu'à me résigner, pour mourir avec le peu de dignité qu'il me restait, il tendit son pistolet dans ma direction, je fermais les yeux. J'entendis un bruit de recharge puis alors, que je me préparais à sentir la balle traversait mon cœur, senrir la vie s'échapper de mon corps, et être réduite au silence éternel. Une musique retentit.  Je sursautais et je rouvrir les yeux. 
Il me regarda, puis sortis son téléphone. Il eu comme une sorte de mouvement de la main, mais, avec ma vision diminuée, je le distinguais pas clairement. Il me montra, sur l'écran illuminé de son portable, mon sauveur, mon salut : 00h00. J'arrivais à lire, même floue, les contours ne me trompait pas. Minuit était écrit sur l'écran. J'avais réussi, j'avais survécu. 
Il possa un soupir, il redirigea son pistolet dans ma direction. Je crachais de fureur. Il n'allait pas tenir sa promesse. Ma haine était immense. Je me doutais qu'il ne tiendrai pas sa promesse. Mais je ne pouvais empêcher ma haine de jaillir.
Il me regarda puis tira. 
La balle ne me toucha pas, elle partit en direction du piège qui se brisa. Je me relevais péniblement une patte inerte. Je le fixais éberlué, il ne m'avait pas tué. Il se pencha à côté de moi, il fouilla dans sa poche et sortit le téléphone contenant les informations sur les Hunters, il le jetta à côté de moi.
-Tu as gagné. Bravo. C'est bien la première fois qu'un demi-animal me bat à une partie de chasse. Je tiendrais ma promesse, ta vie et sauve. Bien joué, la lynx blanche.
Il fit demi-tour, il me laissa là, blessé et meurtrie mais bien en vie. Je me vis pas se qui se passa en suite. Ma vision se troubla, puis je m'évanouie. Mon cœur battant toujours dans ma poitrine. 

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