Chapitre 26 partie 1

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( Margot avant sa mort en média )

J'avais suivis les autres cours de la journée tranquillement, pensant de temps à autre à Issac et à ses brûlant baiser. Je secouais la tête pour me remettre les idées en place. Je sortais de ma salle de physique quand je vis Monsieur Gray. J'accélèrais le pas pour ne pas avoir à lui parler mais il m'appela tout de même. Je poussais un soupir avant de m'arrêtais pour le laisser me rattraper. 
- Félixia ! Désolé de vous déranger. Pouvons nous parler pendant quelques instants. Dit-il en arrivant à ma hauteur. 
- Bien sûr Monsieur mais je suis assez pressée...donc ne pouvons nous pas en parler une prochaine fois ? 
- Oh ! Ne vous inquiéter pas. Nous pouvons parler en marchant ! 
- Comme vous voulez Monsieur. Lançais-je.
- Pour se matin. Veuillez m'excuser. Je dois avouer que j'étais un peu sur les nerfs et que je me suis énervé sur vous. Déclara-t-il. 
- Je ne vous en veux pas du tout. Ne vous inquiéter pas pour ça je ne suis pas rancunière. Je commençais à marcher un peu plus vite mais il me talonnait. Je n'avais pas très envie que des élèves du lycée me voyais avec un professeur. On aurait pu me prendre pour une favorite du prof ou même pire. 
- Je ne pense pas qu'Amélia soit celle qui est tué Margot, Michel et cette pauvre vieille femme. Déclara-t-il subitement.
- Pourquoi dite vous ça monsieur ? 
- Amélia est trop gentil, trop inoffensive. Elle n'est pas assez méchante pour faire ça. 
Je restais silencieuse. Il avait l'air de bien connaître de quoi il parle. Je réfléchis quelques instants à ces paroles, il avait l'air de savoir des choses, que je ne savais pas. Je m'arrêtais pour le regarder. 
- Qu'est-ce que vous voulez dire par là, Monsieur ? Demandais-je.
- Mmm... Oh non, rien de bien particulier. C'était juste une idée qui m'est passer par là tête. Au revoir.
Il me dépassa et continua sa route. S'il croyait que j'allais le laisser partir aussi facilement. Cette chose qu'il avait dit était trop juste, dite de manière trop amer. Je me mis à le suivre.
- Monsieur, qu'est-ce que vous vouliez dire ? Insistais-je. 
Il continua de marché sans se soucier de moi. Il s'engagea dans une autre ruelles. Je m'engageais à ça suite. Comme se matin, j'avais de nouveau cette étrange sensation. Comme un drôle de malaise. Un mauvaise sensation. Monsieur Gray s'était arrêté. Je m'étais arrêté également, j'avais même fait un pas en arrière. 
- Tu ne sais qu'Amélia n'est pas celle qui à tué cet vieille n'est-ce pas ? Mais c'est quoi qui ta fait changer d'avis ? Son odeur ? Comme celle que tu as trouvé dans la maison de cette vieille folle. 
- Ne parlez pas comme ça de Madame Blenk. 
- Donc c'est comme ça qu'elle s'appelait alors... 
Un long frissons me parcourus la colonne. Monsieur Gray était toujours de dos, mais lorsqu'il se retourna je vis sur son visage un sourire cruel. 
- J'ai pris également un plaisir malsain à tué son petit batard de chien ! Et oui ! Amélia est trop gentil pour faire ça, mais pas moi ! 
Je reculais de quelques pas. Mon cœur cognait dans ma poitrine. Depuis le début c'était lui. Depuis le début c'était Monsieur Gray. Le professeur, celui en qui Jeffrey avait confiance. 
- Tttt... Ma chère Félixia, si tu penses que je vais te laisser partir aussi facilement tu te trompes. Maintenant que tu sais, tu ne peux plus rester en vie. Même si c'est moi qui te l'ai dit. Je sais que un jour au l'autre tu l'aurais appris. 
- Vous n'êtes qu'une ordure.
Je le regardais. Une nouvelle fois, ma vie était en jeu. Mais cette fois, ce n'est plus à cause d'un Hunter. Mais à cause de quelqu'un de ma propre espèces. Je reculais d'un pas encore. Je m'apprêtais à courir, lorsqu'il me saisit par le bras avant de me planter une seringue dans l'épaule. 
Je sentais mon corps s'engourdir, je voyais floue. Je jetais un regard meurtrier à Monsieur Gray avant de dire : 
Après celà je m'effondrais sur le sol dur et froid.
- Fait de beau cauchemar, petit chaton trop curieux...

        
                            ❦❦❦

J'avais mal à la tête, au cœur aussi. Je me sentais lourde. Je n'arrivais pas a bouger. Il y avait un silence de plomb. Je battais de paupières ouvrant les yeux petit à petit. Je distinguais les contours d'armoires et de meubles, comme des chaises ainsi qu'une table. Il y avait également une bibliothèque couvertes de livre à la côte abîmée. 
Une fois un peut plus réveiller, je compris que j'étais attachée sur une chaise, j'avais également un bandeau de tissu dans la bouche. Digne des meilleurs films policiers. Il y avait dans la pièce une horrible odeur de produits nettoyants. Mais le pire de tout, était les animaux empaillés sur la table. Renard, tête de cerf, oiseaux, il y en avait de toute sorte. Je détournais le regard. 
Mais, dans cette action, je vis un animal qui attirait mon attention. Un corbeau, noir comme la nuit, avec le longue plume luisante. Je fronçais les sourcils avant de pousser un cri étouffer par le tissu. Mon cœur s'était arrêté de battre. Un corbeau aussi gros... C'était Michel. Le cadavre de Michel était empaillés et posé sur la table comme un trophée. Les larme me montèrent au yeux. 
- Tu t'es réveiller ? Oh je vois que tu fais la conversation à Michel. Mais, j'ai bien peur qu'il ne puisse te répondre. Déclara la voix de Monsieur Gray.
J'entendais le bruit de ses pas claquer au sol. Il avançait calmement, et à chaqu'un de ses pas une haine mêlé à la peur grandissait en moi. Il arriva dans mon champ de vision. Il tira une chaise juste en face de moi et s'assit dessus. Il attrapa le corbeau et se mit à caresser les plume de l'oiseau. Il me regarda et souris.
- Tu pleure ? Quel sensibilité ! Moi qui pensais que tu étais plus forte que ça. Je me trompais ! 
Je le fixais avant un regard meurtrier, si je n'avais pas se bandeaux dans la bouche, je lui aurais sortis toute les insultes que je connaissais. Je m'agitais sur la chaise pour lui faire comprendre mon haine.
- Oh ! Désolée quel malpolis je fais ! 
Il tendit la main, et détacha le bout de tissu. J'ouvrais et fermais la bouche pendant quelques instants le temps de ma salive reviennes. 
- Vous êtes un monstre ! Un démon comment avait vous pu faire ça ! Crachais-je furieusement.
Son sourire s'effaça, il se leva et m'attrapa par la gorge. 
- Fait un peu attention à ce que tu dis, ti n'est pas vraiment en position de discuter...
Il me lâcha la tranchée. Je repris mon souffle bruyamment. 
- Pourquoi... pourquoi avait vous fait ça ! Jeffrey vous faisait confiance, comme tout le monde dans la meute ! 
- Bonne question. Disons que j'en avais assez de joué les gentils professeur. Avoir pris goût au sang, tu ne connais pas ? Cette soif irrésistible que tu ressens dans tu vois une petite créature sans défense. Au début je me contentais des animaux sauvages. Mais, de plus en plus j'avais envie de me frotter à des proies plus inaccessible. 
Il s'était mis à marcher dans la pièce. Il regardait les animaux empaillé comme de précieux bijoux.
Il attrapa sur la table un des animaux. 
- Alors que j'étais en forêt, j'ai vu un petit furet dans le bois. Je compris tout de suite que c'était Margot. J'allais partir lorsque je me dis que cela pouvoir être intéressant. 
Il jeta sur mes genoux l'animal. C'était un petit furet. Je détournais le regard. Mais le poids du cadavre pesait sur mes genoux. 
- Je l'ai tué. Et j'y ai pris un plaisir extraordinaire. J'ai fait la même chose avec Michel. Tellement facile. Et puis, il y a eu la vieille. Une proie idéale, isolé des autres, qui parle bien au gens. Ça à était un jeu d'enfant de l'étriper. Son petit batard aussi.
Les larmes coulaient sur mes joues en flux ininterrompue. L'écouter parlé me faisais mal au cœur. Michel, Margot, Madame Blenk, King... Tous mort, pour les plaisirs sadique d'un malade mental.
- Mais le plus drôle dans l'affaire, c'est que j'ai pu faire accusé Amélia. Elle m'a vu sortir de la maison de la vieille, elle a senti l'odeur du sang sur moi, elle allait prévenir Jeffrey. Mais, elle et tellement naïve, et elle aime tellement son humains de mari. Que lorsque je l'ai menacé de le tué, elle n'a plus rien dit ! J'ai juste eu alors qu'à mettre un peu de ces poils sur la scène de crime pour que tout les preuves l'accuse ! Et moi pendant se temps je rit bien de cette histoire ! 
- Vous m'écœurée ! Crachais-je.
-  Mais. Je ne fait pas ça pour plaire. Je fais ça pour mon plaisir ! Dit- il en se rapprochant de moi.
- Monstres... Pourquoi alors ne m'avait vous pas tué directement ? 
Il sourit et souleva mon menton. 
- Sache, qu'une partie de chasse perdrait tout son plaisir, si le prédateur tuait une proie sans défense. C'est bien plus excitant de chasser une proie qui croit pouvoir se défendre ! Et je compte sur toi pour combler mes attentes ! Une lynx blanche dans mon tableau de chasse serait vraiment le plus beau des trophées. 
Il attrapa un couteau et entailla ma joue. Il essuya le sang qui coulait de la plaie avant le porter à la bouche. Il lécha la goûte avant de dire : 
- Ton goût et délicieux, ça serait presque dommage de t'empailler ! 
Je lui crachais au visage. J'avais soigneusement préparé ma salive pour la lui mettre en plein dans la figure sa avait bien marché. Il ferma les yeux, essuya d'un revers de la main mon crachat. Et dit : 
- Tu vas le regretter, petite garce ! 
Il accompagna sa parole de mouvement. Il saisit le couteau qu'il avait utilisé pour m'entailler la joue et me le planta en plein dans en dessous des côtes, je poussais un horrible cri. Il baillonna ma bouche avec sa main. Je sentais la lame dans mon corps. Froide et Brûlante à la fois. Il retira le couteaux violement. Je serrais les dents, les larmes coulant de mes yeux. C'était horrible. J'avais mal, très mal. Je priais pour que la douleur cesse, et pour qu'il n'est touché aucun de mes organes vitaux. Toujours la main sur la bouche, il dit avec un voix froide : 
- Je t'avais prévenus. Mais tu n'en fait toujours qu'a ta tête. Maintenant, assume.
Il enleva sa main, et s'assit de nouveau sur la chaise en face de moi. Je me pliais en deux pour contenir la douleur. Je devais partir d'ici au plus vite. Je devais fuir se monstres qui allait finir par me tué. J'allais perdre beaucoup de sang, mais je devais fuir. Mon téléphone n'était plus avec moi. Je suppose qu'il avait du le jeté. Je ne savais pas où nous étions. Mais, avec les quelques bruit de voiture que je pouvais distinguer nous devions être encore dans la ville. Si j'arrivais à sortir de là pour rejoindre ma maison où celle de n'importe qui de la meute je serais sauvée. 
J'arrivais à distinguer derrière lui une porte en bois, qui donnait sûrement vers l'extérieur. Vue le léger courant d'air venant de cette direction. J'avais un plan. Maintenant restais plus qu'à l'exécuter. 

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