Chapitre 13

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J'avançais dans la clairière, se soir était particulier, c'était la première transformation d'un jeune, Kévin. Nous savions que c'était notre grand soir quand on ne se sentait pas bien, le matin, on et malade, on a mal partout. Je me souviens encore du jour de ma première transformation. Surtout des exclamation poussé par les autres lorsqu'il on vu ma couleur de fourrure.
Après le discours de Jeffrey, exactement le même à chaque fois, mais cette fois, il nous rappela les consignes pour éviter des Hunter,
Kévin se tenait au centre d'un grand cercle, composé de tout les membres. Nous nous transformâmes, pour former un cercle animal, je me trouvais à côté de Jake et de Amélia, cette femme ours au fort caractère. Tous se tenant en silence. Attendant que Kévin face le premier pas.
Le jeune garçon à la peau mate, pris une grande inspiration, puis il se concentra. Imaginez prendre l'apparence de quelques choses d'autres, sans pour autant avoir une image précise. De longues pattes fine et élancé, un museau allongé des yeux noirs. Le jeune garçon laissa place à une cerf à la courte ramure. Il était plutôt impressionnant. Son père, un coyote, s'approcha et se mit à lui lécher la fourrure.
Je me décalais, laissant la famille et les amis présenté leurs félicitations. Je m'enfonçais dans le fourré, survolé par une perruche et suivie par un serpent. Plus loin, j'entendis résonné le cri d'un aigle, je levais la tête vers le ciel puis après quelques instants mon père atterrit non loin de moi.
- Bonsoir p'ap.
- Bonsoir ma chérie.
Il s'approcha et me gratouilla la tête avec le bec.
- Fait bien attention dans le forêt, d'accord ? Nous, les volants, nous avertirons si l'on voit quoi que se soit, mais rien ne vaut la prudence.
- D'accord papa, je ferais attention.
Il hocha la tête puis s'envola, laissant derrière lui quelle plume. Jake et Cassidy était partie pendant que je parlais à mon père. Je partis donc à leur recherche. Cherchant leur odeur, enfin, c'était assez complexe vu qu'un l'un est un serpent, donc laisse quasiment pas d'odeur, et l'autre et un oiseau qui ne touche jamais le sol.
J'avançais donc le nez près du sol, reniflant comme un chien de chasse. Des odeurs de mousse, de terre, de quelques plantes. Il y avait également l'odeur de mulot, et de souris. Je sentais derrière ça l'odeur de Jake. Je suivais la piste tranquillement lorsque un autre odeur de mêla à celle de mon camarade. Je fronçais le museau, une forte odeur de fauve.
Je relevais la tête pour regarder dans toute les directions, je me dirigeais vers la où l'odeur était la plus forte. Je passais un buisson pour arriver presque museau à museau face à Jessica. Sous une de ses énormes pattes, se trouvait le pauvre Jake. Certe, Jake était imposant et grand, mais face à la force d'une lionne, il ne pouvait rien, surtout si on le tenait à la tête.
Je hérissais les poils de ma nuque avant de cracher furieusement. La lionne grogna puis déclara :
- Je t'avais prévenue que la prochaine fois que tu te transformerais je te mettrais en pièce. Le moment et venue !
- Ta pas le culot de m'attaquer de face alors tu t'en prends à mes amis ? Crachais-je.
Les yeux de Jessica lancèrent des éclairs, puis elle souleva sa patte de Jake, avant de se jeter dans ma direction. Je me penchais sur côté en effectuant une roulade, puis de nouveau sur pattes, je me mis à courir. Si elle parvenait à me rattraper je pouvais dire à dieu à ma fourrure.
Je devais l'épuiser le plus possible, elle était rapide, mais avec ça carrure, il lui était difficile de passer sous des branches et de changer de direction brutalement. Alors, je zigzageais entre les troncs, je passais dans des zones où elle avait du mal à s'engouffrer. J'avais le souffle rauque, les lion ne sont peut-être pas très endurant, mais moi non plus je ne l'étais pas plus autant. Je l'entendait grognais de rage. Je devais me mettre à l'abri de ses griffes et crocs.
Je pris la route vers une clairière, là-bas je montais en haut un arbre, sur une branche haute et fine. Jessica arriva bien plus tard, la langue pendantes, le souffle coupé. Elle leva le tête vers moi, puis avec un grognement s'approcha de l'arbre. Les lions sont très mauvais grimpeur, alors elle tenta plusieurs fois de monté, mais retombait lourdement à chaque fois.
- Toi ! Tu te cache dans un arbre ! Descend si tu as du courage !
Je devais avoué, que c'était lache de ma part de faire celà. Mais, n'est-ce pas encore plus lache de sa part à elle, qui pèse près de 180 kilos, de vouloir se battre contre moi qui ne pèse que 20 kilos. La force contre la ruse. Je m'installais confortablement sur ma branche. J'allais resté là pendant un moment. Soudain quelques choses fit bouger l'arbre. Je regardais vers le bas du tronc. La lionne n'était plus seul, elle avait à ses côtés un babouin. Mitch, un des autres "camarade" de Issac. Il était fou amoureux de Jessica, mais cette idiote ne le savais pas.
La lionne me pointa du museau, puis le singe à longue dents hocha la tête.
- Je sais pas se qui arrive à Issac, mais, il sera fière de moi lorsque je t'aurais mise en pièce ! Rugit-elle.
Pendant qu'elle disait ça, Mitch c'étais mis à escalader l'arbre. Je crachais, il pourrait facilement m'atteindre avec ses grandes bras. Il montais également vite. Quelque seconde lui suffit pour arriver à ma branche. Les crocs découvert, les oreilles plaquais contre mon crâne, je le dissuadais de m'approcher plus.
- Arrête de faire la dur demi-portion, sa te cause des problème plus qu'autre chose ! Si tu te soumettais au autres, sa serait plus facile à vivre pour toi ! Et nous on ne t'aurais pas embêter ! Tu vois comment on est gentil avec Jim !
Je grognais de plus belle, le pauvre Jim, un Animorphe blaireau, pour ne pas avoir d'ennuis, il se laissait insulter et maltraiter.
- Avec vous se soumet revint au même que de vous tenir tête ! Lançais-je venimeuse.
Il fronça les yeux puis d'un mouvement de la main tenta de m'attraper. Je sautais sur sa main, toute griffes dehors, je lui mordis le bras. Il poussa un cri avant de me poussé dans le vide, mais avec l'élan qu'il avait pris, il tomba lui aussi. Je me retournais dans la chute pour retomber sur mes quatre pattes. Lui atterit comme une masse.
Je me remettais du choc lorsque je me pris un coup de patte qui m'envoya contre le sol. Je secouais la tête, Jessica se jeta sur moi pour me plaquais au sol, la gueule grande ouverte. Je la repoussais en utilisant mes pattes arrières pour lui griffer le museau. Je tentais d'atteindre ses yeux avec mes pattes avant. Elle essayait d'atteindre ma gorge, elle voulait vraiment ma mort. Elle planta ses griffes dans ma fourrure, je sentais ses griffes sur ma peau. Je tentais en vain de me dégager mais impossible.
Soudain, le poids de la lionne me quitta, je vis du coin de l'œil, un énorme point noir la maintenait au sol. Je me relevais péniblement.
- Jessica, Tu me fais quoi là ! Hurla Jeffrey.
- C'est cette garce qui....
- Ferme là ! Aucun acte ne mérite la mort.
- Mais...
- Ferme là.
Jessica se faisait réprimander durement, je mis à vaciller, quelques choses me soutient juste avant que je ne tombe. Je penchais la tête, pour voir un énorme museau rayé. Je crachais en essayant de me décaler mais il me bolqua avec une de ses pattes.
- Bouge pas, elle t'a peut-être cassé quelle chose.
- J'ai rien, laisse moi partir !
Il plaça son énorme tête contre moi.
- Comme si j'allais t'écouter !
- Félixia !
Je retournais la tête vers Cassidy.
- C'est moi qui est prévue Jeffrey que tu étais poursuit par cette cinglé ! Elle me regarda, puis elle regarda Issac.
- Va chercher la médecin. Déclara Issac.
- Pas là peine j'ai... Commençais-je.
- Cassidy, va chercher le médecin. Me coupa Issac.
Cassidy me regarda, puis avec une sorte de sourire sur le bec. Je la maudissais intérieurement.
- J'ai pas besoin de médecin, va plutôt t'occuper de ta "collègues".
I

l grogna, puis il me donna un coup de museau, il se mirent à me renifler. Je me retournais vers lui les yeux ronds, les crocs découvert.
- Tu me fais quoi ? Demandais-je sur mes gardes.
- Tu réagi, donc tu va bien.
- C'est ce que je te dis depuis tout à l'heure mais tu ne m'écoute pas !
- Je pensais que tu faisais encore la forte. Il faut que tu arrêtes de compté que sur toi-même.
- Je n'aurai pas à dépendre des autres si toi et tes copains ne faisait pas les matchos ! Répliquais-je venimeuse.
Il se pencha et laissa son énorme tête se posé sur moi.Je te tentais de me dégager mais il appuyait de tout son poids, je m'arrivais même pas à soulever mon corps. Après quelques minutes d'acharnement, je m'arrêtais de bouger, le souffle sifflant.
- Tu vois. Je n'utilise même pas ma force, et tu n'arrives pas à te sortir delà. Répliqua-t-il.
- T'as qu'à bougé ton énorme tête vide pour que je te montre de quoi je suis capable !
J'étais à bout de nerfs. Il osait, encore, me traiter de faible. Il poussa un soupir, puis leva sa tête. Sans attendre, je lui sautais sur la tête pour lui déchiqueter l'oreille. Il se cabra, secoua la tête et m'envoya au sol. Il me plaqua de nouveau, mais sur le dos cette fois ci. Posant sa patte contre mon ventre, je me sentais légèrement malaise, chez les félins, le ventre et la partie ou il y a le moins de poils, donc le moins de protection.
Je le voyais me regarder de haut, un sourire triomphant sur les babines. Je crachais et feulais. Il avait raison, je n'étais pas en mesure de me battre. J'étais trop faible, trop petite. Je poussais un soupir avant de dire :
- C'est bon, t'as gagner. J'espère que tu es contente. La prochaine fois je laisserais ta copine m'arracher des touffes de fourrure. Dis-je ironique.
- Se n'est pas ce que je te demande, et puis se n'est pas ma copine. Répondit-il.
- Alors, a part prendre un malin plaisir à me faire sentir minable, tu me demandes quoi ? Crachais-je venimeuse.
- Arrête de te mettre en danger. Voilà ce que je te demande.
Il se pencha et enfouis son museau dans la fourrure de mon cou. Je me raidis, mon cœur s'emballa. Je sentais son souffle contre ma peau, même à travers ma fourrure. Mes yeux avait doublé de taille.
Enfin après quelques secondes, il se leva et partie, la queue agité, tout fière de lui. Je restais au sol sans bouger. Il m'avait encore eu...
Après celà, toujours décontenancé, la médecin arriva, cette Animorphe lémurien, m'examina avec ses doigts agiles, elle décréta que je n'avais rien à part quelques petits blessure superficielles. Jeffrey arriva ensuite avec Jessica qui me présenta des excuses. Je les acceptais sans rechigner. Vu la mine qu'elle affichait, Jeffrey n'avais pas du la manquer.
Cassidy me rejoint avec Jake, Cassidy s'inquiéta de mon état, et je le expliquais la raison. Bien sûr le tout se termina par les cris hystérique de Cassidy et le dégoût aggravé chez Jake. Je décidais donc de rentrer chez moi en espérant une passer bonne nuit de sommeil.

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