Chapitre 8

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( John en média )

J'étais de retour au lycée, la routine des entré et sortit de classe. Ça ne m'avait pas manquer. Premier cours de la journée Anglais avec la charmante Madame Mcengi, qui avait le dont de vous postillonner dessus lorsque vous vous trouviez à côté d'elle. Je me trouvais près de la fenêtre, regardant les petits oiseaux chanter et virevolter entre les branches des arbres. Je soupirais, j'aurais aimé être un oiseau, comme mon père pour pouvoir volé. Ma main et mon côté me faisaient encore un peu mal, je m'allongeais sur la table. La journée aller être longue.

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Dernier cours, Histoire-Géo. Comme à son habitude Monsieur Gray nous faisait entré dans l'histoire. La seconde guerre mondiale avant fait beaucoup de morts. M.Gray, nous décrivait les horreur de cette époque, comme s'il l'avait vécu. Nous décrivant comment, les soldats enivré par le fait d'avoir tué, massacraient les blessés et les captifs. La sonnerie retentit, rangeant mes affaires, il s'approcha.
- Sa va mieux maintenant Félixia ? Demanda-t-il.
- Oui, merci. Vous avez des nouvelles de Margot ? 
Il me regarda et secoua la tête, d'un air navré. Je soupirais. Pauvre Margot, elle est peut-être renfermé, mais elle est gentille. Je sortis de la salle. Je traversais la cour désormais vide. Passer le portail une voix dit :
- T'es vraiment revenus ! Moi qui pensais que tu aurais déménagé ! 
Je me retournais vers John. Il se tenait contre un des arbres qui se trouvait près du portail. 
- Je te l'ai dit, je ne m'enfuis pas la queue entre les jambes. 
Je repris ma route. Il éclata de rire, puis commença à marcher vers moi. J'entendais les bruits de ses pas juste derrière moi.
- Tu pourrais arrêté de me suivre. Dis-je sans me retourner. D'ailleurs, pourquoi tu me suis ? 
- Je te trouve vraiment très intéressante, tu n'es pas comme les autres. Dit-il.
- Ressembler aux autres ? Quel est l'intérêt, être comme tout les autres poissons dans le bocal. Répliquais-je en me retournant. Et, ne crois pas que par ce que tu connais ce que je suis, que tu peux me parler comme si nous étions amis. Je ne t'aime pas. Alors fiche moi la paix.
J'avais tout dit en une seule respiration. Je repris mon souffle à la fin de ma tirade. Il me fixait déconcerté. Puis il éclata de rire.
- Tu es vraiment très différente. 
- Merci, adieu ! J'espère que tu finiras en enfer !
Je refit demi-tour. Le laissant planté là, se crétin de Hunters ! 
- Attend ! Je voulais te demander autres choses ! Cria John. 
- Dans "fiche moi la paix" qu'est-ce que t'as pas compris ! 
Il me passa devant, me coupant la route. 
- Je te propose un autre jeu ! 
- Ah ! Si tu crois que je vais rejoué à tes petits jeu de pervers psychopathe tu te mets un doigt dans l'œil et l'autre où je pense ! 
- Tu ne sais même pas de quoi je vais te parler. 
- D'accord, j'accepte de d'écouter. À une condition. Tu réponds à ma question avant. Dis-je.
Je savais que je ne devrais pas faire ça, mais, je pouvais avoir des informations qui pourrait m'intéresser et qui pourrait également me servir, si ce n'était que juste l'écouter, je n'avais pas à accepter sa requête. Il fronça les sourcils puis dit avec un sourire sadique.
- Bien, je pourrais savoir qu'elle est ta question ? 
- Tu ma laissé en vie, mais en plus de celà, tu ma donné une mine d'informations sur toi et ton groupe d'assassin. Quel est, pour toi l'intérêt, qu'à tu as y gagner ? 
- Tu m'avait déjà posé la question. Répondit John.
- Et tu n'as toujours pas répondu. Répliquais-je.
Il jeta un œil au allant tour, il se pencha vers mon oreille, son souffle sur ma joue et mon cou me donnais des frissons. Il empiétait sur mon espace personnel, mais ma curiosité était à vif,
je voulais savoir sa réponse. 
- J'ai un raison assez personnelle sur " pourquoi je fais ça". Mais si tu veux vraiment savoir, je ne suis pas contre vous, sans pour autant être avec vous. Bien, maintenant c'est à moi ! 
Il ne répondait pas exactement à ma question, mais, je ne devais pas en demandé plus. 
- Vas-y. Tu as une minute. Après celà je ne t'écouterais plus jamais. 
- Sa te dirais, que je continue de répondre à tes questions ? Je réponds à une te tes questions et toi tu réponds à une des miennes. Je sais que tu es curieuse, et que tu ne refusera pas. 
- Tu ne me connais pas, donc n'affirme pas ce que tu ne sais pas. Répliquais-je venimeuse. 
Il sourit, il passa la main dans ses cheveux.
- Vraiment agressive, la lynx blanche ! 
Il me frôla et partie dans la direction opposée à la mienne. Je ne savais plus quoi penser. J'étais divisé entre la prudence et la curiosité. Je pourrais savoir les actions en temps et en heure des Hunters, mais je devrais révélé des choses sur moi et sur les autres Animorphes. Qu'aurait fait les autres à ma place ? Refusé à coups sûr. Mais je n'étais pas comme les autres. John avait raison, j'étais curieuse, sa causerait certainement pas perte. Je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir savoir plus sur se John, il était trop mystérieux, ses raisons " personnelle" m'intriguait.
- C'est quoi ta question pour aujourd'hui ? Criais-je.
Il s'arrêta, tourna seulement la tète dans ma direction, un sourire satisfait sur le visage, ses yeux bruns brillant de satisfaction. 
- Ton nom ? Je veux savoir ton nom. Demanda-t-il.
- Félixia. Répondis-je. 
- Félixia...la lynx blanche... Murmura-t-il.
Il partit sans rien ajouter d'autres, toujours enveloppé de son étrange aura, ni noir, ni blanche. Je ne pouvais m'empêcher de me demander qui il était. En sa présence je me sentais malaise et en même temps, je savais qu'il n'allait rien faire. Ma curiosité était à son comble, je resterai sur mes gardes. Mon instinct me disais que ce mec avait des trucs à cacher et je voulais savoir quoi.

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J'étais rentrée chez moi, ma mère et mon père était absent. Je décidais donc, pour passer le temps, d'aller faire un tour en forêt. Ça faisais un moment que je n'avais pas chasser. J'avais besoin de me changer les idées. De me détendre. Je chassais souvent seule, papa et maman étant absents et Jake qui n'avait pas le même mode de chasse que moi. 
J'aurais pu le faire avec les autres membres de la meute. Mais leur "chasse" à eux n'était qu'un horrible petit jeu. Il s'amusaient à tué le plus de proie possible par personne. Deux, trois le but étant d'en avoir tué plus que son camarade. 
Je sortis à l'extérieur de la maison, pris la direction de la forêt et je vérifiais qu'il n'y avait personne, je restais assises pendant quelques minutes, maintenant, ce rituel était obligatoire, pour éviter de tomber sur les Hunters. 
Une fois sûr d'être hors de danger, je me levais et je m'enfonfais dans la forêt. Mes blessure était presque totalement guéri. Nous avions, nous autres Animorphes, un système cicatricielle très rapide, en tout cas, bien plus que celui des humains. 
Je recherchais des odeurs de mammifères. Les lynx sont capable de tué des animaux avec deux fois leur taille. Mais je me contentais généralement des oiseaux et des petits mammifères. Il y avait dans une petite clairière, au sud, des oiseaux sauvages, faisans ou pintade. Donc, je décidais d'aller vers la clairière, là où mon repas était sûrement assuré. 
Marchant tranquillement entre les arbres, sautant les souches et les troncs abattus au sol. La mousse couvrait le bruit de mes pas, les moineaux chantait gaiement entre les bras, les écureuils se pourchassé et se chamaillaient pour des fruits à coque. 
J'arrivais enfin à la clairière. Il y avait bien des faisans. Je me camouflais dans un buisson d'aubépine. Avec ma fourrure blanche j'étais repérable très facilement. Mes oreilles tourné vers les volatiles, mes muscles bandé, je me mis en position. Tassé sur moi même, je me préparais à courir vers eux.
Soudain, une branche craqua, les faisans tournèrent la tête dans tous les sens avant de s'envoler. Je sortis de ma cachette et j'essayais de les attraper en vole, mais ma tentative fut vaine. Je crachais de fureur en me retournant vers la source du bruit. Quoi que ce soit il allait me le payer ! Je me dirigeais vers la source du bruit. Quel ne fut pas ma surprise quand, une fois passé le buisson, je tombais sur un gros vilain matou rayé de noirs. 
- Félixia ? 
- Ah, c'est toi. Ta fait fuir mes faisans ! 
- Quoi ? Tu chassais ? Je croyais que tu n'aimais pas ça ! Demanda-t-il. 
- C'est pas chasser que j'aime pas, c'est Vous. Répliquais-je. 
- Mais pourquoi...
- Avant que tu me demandes pourquoi je vous déteste tant, c'est simple, pour vous il n'y a que la force physique. Si on est un lynx on vous est inférieure. Si on n'est pas bien situé dans la chaîne alimentaire, on n'est que des détritus. Donc voilà pourquoi je vous déteste. Le coupais-je. C'est pas parce que on est plus bas dans la chaîne, qu'on vous est inférieure. Pas par qu'on est plus petit qu'on vous est inférieure.
J'avais dit ça très calmement, je n'étais pas en colère, j'avais juste envie de lui dire ce que je ressentais. 
Il ne dit rien me regardant les yeux ronds. Il avait la gueule entrouverte, ça en était presque drôle. 
Il laissa son corps tomber de tout son poids, se qui me surpris. 
- Euh......
Je commençais à partir. Ce mec était vraiment bipolaire.
- Je suis désolé. Je ne voulais pas te... enfin, vous traiter comme ça. C'est juste que...
- Que quoi, que tu étais vraiment stupide ? Rajoutais-je
- Non, enfin, bref je suis désolé. Dit-il.
- Il n'y a pas que à moi que tu dois des excuses. Bon, je te laisse je rentre chez moi. 
- Je te suis, il ne faut pas rester seul en se moment. 
- Et c'est toi qui me dit ça ! Tu te trouvais seul aussi ! Riais-je. 
Je n'étais pas rancunière, enfin pas trop. Il c'était excusé, je pouvais bien lui accorder de me raccompagner. Mais, même après celà mon avis restais le même, ce mec était bipolaire. Je pouvais tout de même noté, qu'il avait fait un progrès dans les relations humaines. 

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