Chapitre 17

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Je me reveillais aux aurores, les oiseaux ne chantaient pas encore mais le soleil commençais à pointé le bout de son nez. Nous étions mercredi, je n'avais exceptionnellement pas cours car il y avait des travaux au lycée, et pour notre sécurité, où bien surtout pour ne pas avoir à travailler, les responsables du lycée avaient décidé de le fermer. 
Bizarrement, j'avais une énorme envie de me promener en forêt, même si la prudence restait de mise, je pris le risque de m'enfonçais dans le bois. Il faisait plus sombre dans la forêt. Il avait une forte odeur de mousse humide. Je me transformais, mes pattes dans la terre meuble je m'étirais avant de me faire les griffes contre un arbre. La douce odeur d'écorce m'emplie les narines. 
Je bailliais avant de partir dans le sous-bois. La forêt était trop tranquille, même un peu trop. De long frissons me parcourait la colonne vertébrale. Je me dit que ce n'était pas une bonne idée de rester dans la forêt. Alors que j'allais faire demi-tour. Un bruit sourd retentit. Mon cœur rata un battement. Je plaquais mes oreilles contre mon crâne avant de grogné. Ce bruit, c'était un coup de feu. Il n'y avait pas de chasseurs en cette saison. Mais il y avait des Hunter. 
La raison aurait voulut que je fasse marche arrière, que je prenne mes jambes à mon cou. Mais, s'il y avait un coup de feu, c'est qu'il y avait des Hunter, s'il y avait un Hunter, c'est qu'il y a une proie à chasser. Je repris mon apparence humaine. Je sortis mon téléphone. Jeffrey, je devais le prévenir. Je pris son numéro dans les contacts. La voix de Issac me répondit : 
- Hallo ?
Se n'était pas le moment de faire la guerre. Je déclarais : 
- Issac, dit a ton père qu'y a des Hunters dans la forêt ! J'entend des coups de feu ! Je sais pas c'est qui, mais quelqu'un est en danger ! Je fais voir se que je peux faire ! 
- Quoi atten.... 
Je lui raccrochais au nez. Pas le temps d'entente les mises en garde. Quelqu'un allait mourir, ou peut-être été t'il déjà morts. Je me retransformais et je partis vers le bruit d'armes à feu. Je courrais le plus vite possible. J'entendis des voix, elles devenait de plus en plus distinctes. Je freinais des quatre pattes. Deux hommes se tenait en face d'une biche. 
- Bien ! En voilà une magnifique ! Déclara un des hommes. 
- Ne pense pas pouvoir nous échapper comme ça Demi-animal ! 
La pauvre biche les regardait terrifié, un long filet de sang lui coulait du flanc, pour aller formé une mare au sol. Elle hurlait, c'étais Mélanie. Je grognais, l'un d'eux dirigea sont fusils vers elle. 
Je réagis au quart de tour. Je me jetais sur celui au fusil, l'envoyant au sol. Il tomba, appartement inconscient. L'autre poussa un cri de surprise. Restant debout sur le corps de son collège, je crachais de fureur dans sa direction. 
- Félixia ? Vas t'en ! Ne reste pas là ! Tu vas te faire tué ! Hulait Mélanie. 
- C'est toi qui allait te faire tué si je n'intervenais pas ! 
Je ne n'appréciait pas forcément la compagnie des autres Animorphes. Mais je détestait encore plus les Hunters.
Je grognais toujours en face de l'autre. Il me regardait avec des yeux éblouis. Un affreux sourire fendit son visage.
- Deux Demi-animaux pour le prix d'un, qu'elle chance ! Qui plus est un avec un magnifique pelage blanc. Tu ferras un jolie trophée le lynx ! 
Je crachais et grognais de plus belle. S'il croyait pour avoir ma peau aussi facilement, il se mettait le doigt dans l'œil et l'autre là où je pense. Il dirigea son fusil dans ma direction. Je restais immobile. S'il tirais, j'arriverais certainement à esquiver. Mais son collège sur le quel je ne trouvais, lui m'arriverais pas.
Je laissais grognement moqueur s'échapper. Le Hunter me regardais toujours avec son fusil dans ma direction. Mais, il ne tirait pas. Capable de nous tué, mais pas son camarade, c'était presque admirable. 
- Démone à la fourrure blanche ! Tu ma eus ! Mais ton comparses ne peut pas se défendre. Il redirigea son arme vers Mélanie. 
- Alors tu décides quoi ? Faisons nous ça en un contre un ! Sa serait mieux n'est-ce pas ? 
Je serrais les dents avant de cracher et de me jeter sur sa main. Je plantais mes crocs à l'intérieur. Le goût du sang se déversa dans ma bouche. Il hurla et laissa son fusil tomber par terre. 
Je lui lâchais le poignet avant de me prendre un coup sur le crâne. Je vis des étoiles pendant quelques instants. Puis on me plaqua contre le sol. Encore engourdis, je vis que l'autre, celui qui était inconscient c'était réveiller. Il m'avait frapper avec un morceau de bois, et il me plaquais au sol de tout son poids. Je tentais en vain de le mordre ou de le griffé mais, il m'appuyait sur  la trachée pour coupé ma respiration. 
- On fait moi la fière garce ! Carlos, sa va ? 
Ce lui a qui j'avais mordus la main repondis :
- Merde !  Elle m'a mordus fort ! 
- Dépêche toi de prendre ton flingue et de la butté ! Je trouve plus mon arme ! Et si je bouge elle va se barrer ! 
Je tentais de me débattre encore mais à chaque fois, il me coupait la respiration. 
- Je t'aurais vu ! Sa fait un mal de chien ! 
Il attrapa son fusil avant de se lever et d'avancer vers moi. D'une de ses mains du sang dégoulinait  du sang. 
- Tu vas me le payer sale mons...
Il y eu un bruit de chargement de pistolet, qui aurait dit, et si quelqu'un me l'avais dit je ne l'aurais pas crû, que je serai heureuse de voir John. Il se tenait derrière le prénommé Carlos, et il lui avait mis un pistolet sur l'arrière du crâne. 
- Je crois pas ! Baisse ton fusil Carlos, ou je t'en met une dans la tête. Et moi je prends pas le temps de jouer avec mes proies.
- John ! Tu nous fais quoi là ! S'exclama celui qui me maintenait au sol.
- Je fais se que je veux, Bertrand. Bouge toi de là également ! Déclara John du voix froide. 
- Tu te fiche de nous gamin ! Tu veux aider ce monstre ! 
- Cherche pas a comprendre t'es trop con pour ça ! 
- Ordure ! Tu n'es qu'un batard ! Comme ton père tu préfères ses créature à ta propre espèces ! Il a bien fait de mourir avec ta chiennes de mère ! Un monstres comme ce deux là ne mérite que de mourir ! Déclara Carlos.
John resta silencieux, un sourire terrifiant fendit son visage.  
- Tu aurais mieux fait de te taire Carlos ! 
Il frappa avec sa cross le crâne de Carlos. Il tomba au sol. Inerte. 
- Bien, ta un truc à dire Bertrand, où sinon, tu te bouge te là. Menaça-t-il.
- C'est bon gamin, t'enerve pas. 
Bertrand se leva, je pu me redresser tant bien que mal. Ma tête tournais légèrement. John se pencha et toucha ma fourrure. 
- Ça va la lynx ? 
Je grognais face à se contacte un peu trop physique. Un craquement retentit. Soudain, un énorme chien noir, un tigre et un lion firent leur apparition. Grognant et crachant furieusement en s'approchant de nous. Jeffrey se dirigea vers Mélanie et après cette assurer qu'elle allait bien, tourna sa tête vers le chasseur nommé Bernard.
- Je m'occupe de lui toi tu t'occupe de l'autre Issac.
- C'est bon, tout doux. On se rend ! 
Il se pencha en mettant ce deux mains sur ça tête. Jeffrey grogna en lui donnant un coup de museau pour le faire avancer. 
Issac se tourna vers John, il grogna vers ce dernier et il s'apprêtait à se jeter sur lui quand j'interviens. Je me mis devant John.
- Ne lui fait rien, il ma aidé, il ma protégé. 
Jeffrey me regarda fixement. Issac grogna dans ma direction. Je rentrais la tête dans le épaules.
- Bien, mais on doit parler. Déclara Jeffrey.
Je hochait la tête avant de me tourner vers Issac. Il regardait John avec un regard meurtrier, toute la haine du monde dans son regard. 
- Issac, tu attends et tu t'occupe de celui qui est par terre, Léonard reste avec lui. Félixia, tu t'occupe de lui. Dit-il avec un mouvement dans la direction de John. 
Issac grogna furieusement, il tourna en rond avant de se laisser tomber par terre. 
Pendant tout se temps, John n'avais rien dit, rien fait. Il s'était contenté de nous regarder en silence. Je poussais un soupir avant de lui donner un coup de tête dans ses jambes. Je poussais un petit cri entre le miaulement et le rugissement.
- Quoi ? Demanda-t-il.
Je repetais la même manœuvres. Il se leva et fronça les sourcils. Je sentais le regard de Issac sur moi. Jeffrey était déjà parti avec l'un des Hunter. Je me sentais malaise.
-

Tu veux que je te suive ? 
Je hochait la tête avant de partir dans le sous bois. John se suivis sans rien dire. Il y avait un grand silence qu'il brisa en disant : 
- Je suppose que tu ma défendu. Vu comment le tigre était entrain de me regardait, ça doit être le mec de l'autre jour non ? Il avait envie de me tué par vrai ?
Je poussais un miaulements pour acquiescer. 
- Merci de m'avoir " protéger " , mais tu dois avoir des questions a me poser n'est-ce pas ? 
Un autre miaulements.
- Bon, je comprends pas ce que tu veux dire alors tu veux bien reprendre une apparence normal ? S'il te plaît ! Demanda-t-il après un moment. 
Je poussais un soupir avant de me retranformer. Je le fixais dans les yeux.
- C'est mieux ? 
- Ouaip... Ils vont leur faire quoi ? Au deux autres Hunters ? 
- Comme d'hab, je pense. Répondis-je. Je sais pas. 
- C'est sérieux là ? Tu sais même pas ce qu'ils leur font ?  Demanda-t-il dubitatif.
Je restais silencieuse, je savais, mais je ne voulais pas le dire. John finiras par comprendre.
- C'est quoi l'histoire dont à parler le Carlos ? Déclarais-je après un lourd silence
- J'étais sûr que tu allais me demandais ça. C'est une longue histoire. Je préfère en parler quand on sera tous chez le gros chien. Je suppose que c'est lui le chef de votre meute ? 
- Ouaip. 
Un silence s'installa entre nous, nous marchâmes en tranquillement, seule le bruit de pas résonnaient dans la forêt.
- Merci de m'avoir sauvé également. Dis-je au bout d'un moment.
- De rien. Répondit-il. Tu me dois une faveur. 
Je poussais un soupire. 
- Et c'est quoi cette faveur ? 
Il s'arrêta s'approcha de moi et dis : 
- J'aimerais en savoir plus, mais sur toi cette fois. 
Mon cœur rata un battement, avant de reprendre un rythme normale. Je fronçais les sourcils avant de détourner le regard.
- Tes réactions sont adorables. 
Il reprit sa route sans rien dire de plus. On arriva enfin devant chez Jeffrey. Était-ce la fin ou le début des problèmes ? 

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