Je m'étais endormie comme une souche. J'étais fatiguée même à mon réveil. Je ne comprenais plus rien. Trop de choses s'embrouillaient dans ma tête. La mort de Madame Blenk, Issac, le fait que le meurtrier de Madame Blenk soit un Animorphe, John le Hunter, la disparition de Margot et Michel.
Enfin tout, juste d'y penser, j'avais un mal au crâne. J'avais besoin de me changer les idées, de voir ailleurs. Nous étions, samedi. Je pouvais donc sortir sans avoir de cours le lendemain. J'attrapais mon téléphone, et j'appelais Cassidy.
- Hallo ! Félixia ? C'est rare que tu m'appelles !
- Cass, j'ai besoin de me changer les idées ! Tu veux faire quelque chose ?
Il y eu un énorme silence, puis je décalais mon téléphone de mon oreille, juste au même moment un cri de joie retentit à l'autre bout.
- Moi, qui t'invite à faire les boutiques et toi qui refuse à chaque fois de venir ! Alors là c'est toi qui me le demande ! Alors oui, on va faire quelque chose !
Et elle raccrocha dans mon nez. Je soupirais en me demandant si sa n'aurai pas été une meilleure idée de resté chez moi au calme. Je montais me préparer. Tee-shirt, jean, bottes... classique quoi.
Après une une vingtaine de minutes, Cassidy arriva. D'entre nous trois, elle était la seule à avoir le permis de conduire. Elle conduisait une voiture noir classique, sans trop de chichis ni autre. Elle était très à cheval sur la propreté de sa voiture, nous obligeant à secouer le piège avant d'entrer.
Je montais sur le côté passager de la voiture, elle alluma le moteur et nous prîmes la route.
Elle s'engagea sur une grande autoroute qui menait à la ville voisine.
- Euh...te te serait pas trompés de chemin ? Demandais-je.
- Quoi ! Bien sûr que non ! Si tu ma appelé, c'est pour te changer les idées n'est-ce pas ? Elle me regarda quelques instants avant de se concentrer de nouveau sur la route.
- Tu me connais bien ! Même trop ! Rigolais-je. Mais on va où ?
- Je t'en mène faire les boutiques chez " Primc's" une des meilleures boutiques de la ville d'a côté. On ira aussi manger une glace chez " Snow's" et puis on ira voir le soleil couchant.
- Ta penser à ça en vingt minutes ?
- Dix, les autres dix minutes je me préparais !
J'éclatais de rire. La route se passa sans encombres. Un fois en ville, elle me conduisit vers la fameuse boutique "Primc's". Les vêtements était plutôt beau sans être cher, je me pris une nouvelle paire de bottes ainsi qu'un haut en dentelle bleue sombre. Je n'avais pas écouté les critiques de Cassidy qui voulait, absolument, me voir dans une robe, de couleur bleue ciel qui plus est.
Après notre séance shopping, nous nous dirieâmes vers un glacier, nous prîmes notre glace, pistache chocolat pour moi, et caramel pour Cassidy. On partis ensuite se promener en ville, il y avait plein de choses à faire. Le midi on se pris un sandwich pour manger, la journée passa tellement vite que la nuit nous surpris.
Nous nous dirigeâmes ensuite vers la mer une fois la nuit tombée, le ciel étoilé, l'odeur de l'océan. Nous avions retiré nos chaussures pour marcher dans le sable. Les vagues venaient lécher mes pieds, l'eau était froide. Le croissant de lune, ou sourire de Cheshire, comme j'aimais l'appeler, éclairait nos pas. Le bruit de l'océan me berçant comme une mélodie. J'aimerai pouvoir volé au dessus de la mer, voir le reflet des étoiles dans cette abymes sombre et mystérieuse, comme une porte vers un autre monde.
Je soupirais d'aise. Cassidy à mes côtés ne disais rien. Marchant tranquillement, profitant de ce moment de calme, puis, voyant que je l'observais, elle demanda :
- Tu te sens mieux ?
- Ouaip je me sens mieux ! C'est grâce à toi ! Merci Cass.
- Mais y à pas de quoi ! Répondit-elle. Pour une fois que quelqu'un te fais une déclaration amoureuse, tu es déstabiliser, donc tu as besoin de décompresser.
Je braquais mon regard dans sa direction. Elle avait mis un sourire angélique sur son visage. Je lui tirais la langue.
- Je voulais oublié cette épisode, merci de m'avoir me l'avoir rappelé !
- Hi hi hi !❦❦❦
J'étais arrivée chez moi assez tard, presque vingt-deux heures. J'étais directement monté me coucher. Ma nuit avait calme et paisible. Sans rêve ni cauchemar. Le lendemain je prie la décision d'aller voir la tombe de Madame Blenk. Elle avait été enterré dans le cimetière de la ville.
Le cimetière se trouvait de l'autre côté de la ville, bien à une deux heures à pied. Je pris un sac et une bouteille d'eau, ainsi que mon portefeuille. Je prendrais des fleurs en chemin.
Je sortis de la maison, après quelques caresses à Bandit. C'était mon rituel avant de sortir de la maison. Je passais comme à mon habitude sur les trottoirs où il y avait le mois de monde, mais étant un gros dimanche, il y avait plus de monde que d'habitude. Je me frayais un chemin à travers cette foule dense.
Une odeur me titillais, cette odeur me rappelais quelques choses. Elle m'intriguais, je me dirigeais donc vers cette odeur, quand passant devant une ruelle on se saisit par la taille. La personne plaqua sa main contre ma bouche.
Cette odeur maintenant je la reconnais, c'était celle de John.
- Shut ! Murmura-t-il à mon oreille.
Je sentais son souffle sur mon cou, j'entendais presque les battements de son cœur. Il avait toujours sa main sur ma bouche. Si il ne la retirait pas illico presto, je comptais bien le lui faire comprendre que je n'appréciais pas du tout. Sa main comtre ma taille non plus, je n'appréciais gère.
- Coucou, Félixia. Alors on se promène ?
Je degageais sa main de ma bouche.
- Oui, avant qu'un crétin ne me tire dans une ruelle sombre.
- Hey ! Je t'es pas insulté !
- Et moi je t'ai pas agressé ! Répliquais-je.
- Pff, je t'ai pas agressé, je voulais juste te parler.
- Et parler a quelqu'un normalement dans la rue tu connais pas !
- C'est pas l'envie qui ne manquait ! Mais, tes petits camarades Demi-animaux et mes camarades Hunters ne risquent pas trop d'apprécier, tu ne penses pas ?
Il n'avait pas totalement tord, je devais bien l'admettre.
- Et puis, c'est marrant non ? On dirait une histoire d'amour interdite ! Susurra-t-il a mon oreille.
- Histoire d'amour mon œil ! Quand le mec à essayer de vous butté, là c'est pas une histoire d'amour interdite, c'est une histoire déconseillé !
Il éclata de rire. Puis me lâcha, il me regarda de haut en bas avant de dire :
- Alors, j'ai le droit à mes questions-réponses. Vous les Demi-animaux êtes tellement intéressant.
- Alors, déjà, arrête de nous traité de " Demi-animaux" c'est vexant. On s'appelle des Animorphes.
Il me regarda, un regard triste, un visage sans expression. Je ne comprenais pas, la dernière fois aussi, il avait eu la même expression.
- Humm... Vous vous mettez seulement avec les membres de votre espèce, ou bien il vous arrive de sortir avec des humains ?
Je le fixais avant d'éclatais de rire. Sa question était tellement ridicule. Je pleurais de rire.
- Quoi ? S'inquiéta John.
- Rien, rien, c'est juste que, c'est l'une des premières questions que pose les enfants Animorphe. Alors pour répondre à ta question, oui, il nous arrive de nous mettre avec des humains. Nous ne sommes pas aussi racistes que vous. Si nous aimons quelques-uns on le montre.
- Humm...
- Bien, si tu as pas d'autres questions, j'ai quelqu'un à aller voir.
- Non, pour une fois je m'en ai pas plus. Alors es toi ? Demanda-t-il
- Avez vous tué l'un d'entre nous ?
- Tu me l'avais déjà demandé.
- Je veux de nouveau une réponse.
- Non, ça te rassure.
- Plus où moins. Répondis-je vague.
- Tu as d'autres questions, la lynx albinos.
- Oui, plein, mais toi, tu ne peux y répondre.
Il sourit, il s'approcha de moi, je sentais son souffle sur mon visage, je me sentais un peu malaise face à lui.
- On dit que la curiosité et un vilain défaut, petit chat. Fait attention !
Je me mis à marcher pour sortir de la ruelle, je me retournais au dernier moment pour rajouter :
- J'ai pas besoin de tes conseils ! J'ai besoin de personne.
Je l'entendis éclaté de rire avant de rajouter quelques choses que je n'entendis pas. Je fronçais les sourcils. Ça ne devais pas être bien important.
Je repris donc ma route, mon pauvre repos du samedi soir envolé au même rythme que mes battement de cœur. Je ne pouvais plus l'arrêter.
J'inspirais profondément. Madame Blenk devais bien se moquer de moi, là où elle était.
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Nature Sauvage
Paranormal"Mes bras et mes jambes devinrent des pattes, mon visage, un museau. Ma peau se couvra d'une fourrure blanche tacheté de noir. Mes sens s'affinèrent. Ouïe, vue, odorat... Tous plus aiguisé que ce d'un humain..." Entre l'homme et l'animal, voilà ce q...