- Ta une tronche affreuse ! S'exclama Jake.
- Merci, c'est gentil. Répondis-je.
J'avais passé une nuit atroce à cause de ce cauchemar, je n'avais pas réussi à retrouver le sommeil et en plus j'avais cours le lendemain. J'étais au bord de la mort.
- Je savais pas que tu avais encore peur de tes propres cauchemar ! Tu as quel âge encore ? Ah oui, ta 16 ans ! C'est quoi encore se délire de flipper à cause de rêve ! Rajouta-t-il.
- Oui je sais ! Mais... Commençais-je.
- Mais c'est pas le premier cauchemar que tu fais quand même !
- Oh tais-toi ! Non c'est pas le premier mais celui là...il était pas comme les autres.
Jake me regarda puis soupira. Il a m'ébrouriffa les cheveux comme l'aurait fait un grand frère. Je lui avais tout raconter, non seulement mon rêve, mais aussi l'histoire qui c'était passé avec les Hunters.
- Ça va, t'inquiètes je te taquine.
- Ma pauvre, je t'envie un peu tu sais ! Déclara Cassidy.
Elle avait été tellement silencieuse que je l'avais presque oublié. Quand Cassidy ne dit rien c'est que quelques choses se prépare.
- Au risques de devoir t'étranglés, je peux savoir pourquoi tu m'envie ?
- Mmm... Tu as deux jolies nîmois qui te font la cour ! Enfin, pour l'un c'est sûr, pour l'autre un peu moins, mais je pense que si un mec te dis : "je veux en savoir plus sur toi". C'est qui a quelque chose derrière !
- Cassidy...tu penses franchement que c'est bien toi ? Demandais-je désespérée.
- Bien sûr ! C'est comme dans les manga ! Tout les deux vont se battre pour toi ! Dit-elle en me pinçant les joues.
- Attend, attend ! Tu veux que le Hunter se batte avec Issac ? Intervient Jake.
- Ah ! Merci Jake. Je croyais que...
- Mais sa doit être trop génial ! Je veux voir ça !
J'ouvris la bouche dubitative. Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre.
- Franchement... Vous êtes juste pas possible !
- Quoi ? Dirent-ils en même temps.
Je soupirais avant de pouffer de rire. Ils me regardèrent avant de rire à leurs tours.❦❦❦
-Hey ! Félixia, attend. Y a pas cours d'histoire-géographie aujourd'hui.
- Hein ?
Je me retournais vers Émilie, une fille de ma classe avec qui je m'entendais bien.
- Monsieur Gray et absent. Donc on n'a plus cour.
- Oh c'est bizarre, il est jamais absent d'habitude. Déclarais-je.
- C'est ce que je me suis dit. Bon, je te laisse. Bonne fin de journée ! Dit-elle avant de partir.
Étrange. J'espèrais que rien ne soit arrivait à Monsieur Gray. Je pris la direction de la sortie. Le ciel était un peu couvert et une odeur de pluie flottait dans l'air. Je devais me dépêcher pour arriver chez moi avant le déluge.
- On est pressé mon chaton ? Demanda John.
Je poussais un soupir sans me retourner. Il pouvait bien dire ce qu'il voulait, je ne comptais plus lui parler.
- Tu ne veux plus répondre à mes questions.
- Non, je ne répondrais plus à tes questions. Maintenant que cette histoire est réglé, nous n'avons plus rien qui nous lie.
- Bien sûr que si, je t'ai sauvé la vie quand-même ! Donc tu me doit quelques choses.
- Je t'es sauvé le vie en échange quand tout le monde voulais te tué, alors, on est quitte.
- Ah ! Oui, mais je tiens à signaler que tu ma frappé après celà.
- Toi ta bien essayer de me tué, et pourtant je dis rien. Donc au revoir, où plutôt à jamais.
Je continuais de marchés sans regarde vers lui. J'avais d'autres problème à régler que de m'occuper d'un Hunter.
- J'ai pas fini de parler chaton !
- Arrête de m'app...
Il m'avait attrapé par la taille et avait mis sa bouche juste à côté de son oreille. Je sentais son souffle sur ma joues.
- Pour en revenir à l'autre soir, je ne plaisantais pas en disant que je voulais en apprendre plus sur toi.
- Lâche moi ! Espèce de gros idiot ! Crachais-je.
- Mmm... Non.
Il déposa un baiser dans mon cou. Je me redis, mon cœur s'était arrêté. John, éclata de rire.
- C'est fou comme un seul petit bisous peut te faire changer de comportement en un instant.
- Toi. Ta intérêt a me lâcher tout de suite où je te jure que tu vas le regretter pour le reste de tes jours. Menaçais-je.
- Tu me fais bien rire. Mais, sache que dans l'histoire, c'est moi le chasseur, et toi la proie.
Il me lâcha, avant de s'éloigner.
- Je veux bien te laisser t'échapper cette fois mon chaton. Mais cette fois seulement !
J'avais envie de le rattraper pour le frappé, mais mes jambes ne bougeait pas. Je restais là, figé comme une statue. Ne sachant plus ou donner de la tête. Je sentais que mon visage brûlait.
- Merde ! Lâchais-je.
Je me remis en marche, rouspètant contre moi même, et mon incapacité à réagir face à lui. Mais également face à Issac. Je ne savais plus, non plus, je ne savais pas comment réagir, ni pourquoi je réagissais comme ça en leurs présences. Je poussais un soupir.❦❦❦
- Bandit ! Aide moi ! Je sais plus quoi faire ! Dis-je en me laissant tomber sur mon lit.
Celà faisais d'ailleurs déjà un moment que je n'avais pas vu Issac. Pas qu'il me manque, mais je trouvais ça étrange. Je me levais pour me regardais dans un miroir. Je regardais mon cou où la marque avait presque disparu. Il ne restait qu'une tout petit tâche rouge.
- Félixia ? Tu es là ? Cria la voix de mon père depuis le salon.
- Oui !
Il y eut un silence, puis mon père dit :
- Tu peux descendre ?
- Oui ! Dis-je en me levant avec un sourire plaqué sur le visage.
Je descendis les marches avant de partir dans le salon. Mon père était assis sur la table, il avait enfilé des lunettes pour lire le journal.
- Tu aurai pu descendre dès que je t'ai appelé.
- Non, tu ma demander si j'étais là, tu ne ma pas demandé de descendre. Répliquais-je.
Il me regarda par dessus ses lunettes avant de soupiré.
- Tu n'a pas tort. Bien, Jeffrey ma informé de tout ce qui c'est passé l'autre jour.
- Ah oui. Pourquoi tu voulais me voir ? Demandais-je.
- Pour quel que chose qui c'est passé y a un moment. Madame Blenk, a soi-disant était tué par un animal n'est-ce pas ?
Lorsqu'il parla de Madame Blenk, mon cœur se serra. Une vielle blessures encore à vif était entrain de se rouvrir.
- Oui. C'est ce que la police à dit.
Il me regarda avant de m'ebourrifer les cheveux.
- Je te connais, tu n'a pas crû à cette histoire pas vraiment ? Déclara-t-il.
- Ouais...j'ai du mal à le croire...
- Tu pense que c'est un Animorphe, qui a fait ça, pas vrai ?
- Si. Dis-je avec un sourire amer. Comment tu à compris ?
- Pour qu'un animal sauvage traverse tout un quartier sans se faire voir pour ensuite tué une femme et son chien, moi je trouve ça bizarre.
Je souris, mon père et moi avions la même déduction. C'était bien trop étrange pour être normal.
- J'ai penser la même chose. Papa, quelques jours après ça, je suis retournée chez Madame Blenk. La police avait déjà tout nettoyer, mais j'ai réussi à trouver une touffe de poils, noir-brun.
Je m'arrêtais, me remémorant la couleur cette fourrure. Dans ma tête, quelques vieux échos de conversation résonnèrent. Les larme le montèrent aux yeux. Je secouais la tête en reprenant :
- Ces poils n'était pas à King, il y avait une odeur d'animal sauvage. J'ai commencé à essayer de savoir a qui pouvait bien appartenir cette fourrure.
- Et ? Insista mon père.
- J'ai d'abord pensé à ce qui n'arrivent pas à se contrôler. Mais aucun d'eux n'a une fourrure de cette couleur.
- Si, Marco.
- Non. Marco et beaucoup trop gros. Et de toute manière, il n'a pas le droit de se transformer sans quelqu'un à ses côtés.
- Bien, et tu en es où maintenant ?
- Je sais plus...il se passe tellement de choses que je n'arrive plus à réfléchir. Répondis-je
- Dans la meute, peux tu me dire qui est un coupable potentiel et qui ne l'est pas ? Demanda-t-il.
Je le regardais les sourcils froncés.
- Tu essaye de m'aider là ?
- Mmm... Un peu.
Je souris avant de dire :
- Je peux éliminer toi, maman, Jeffrey, Issac, Kévin, Margot, Michel et se qui n'arrive pas à se contrôler.
- Tu nous comptait comme coupable ta mère et moi ? Demanda papa surpris.
- Si tu ne te transformais pas en aigle, et maman en renard, oui, je vous aurais considéré comme coupable, potentiel bien sûr. Répondis-je avec une sourire angélique.
- Mouais...
Nous continuâmes notre discussion jusqu'à tard dans la nuit. Essayant de trouver quels Animorphes se transformait en animal ayant une fourrure brunne-noir. Nous étions arrives à la conclusion que cinq personnes dans la meute avait le profil.
Amélia, en ours brun.
Monsieur Gray, en glouton.
Rufus, en pitbull.
Emma, en puma.
Charles, en hyène brune.
Maintenant, il ne restait plus qu'à savoir lequel des cinq était le meurtrier.
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Nature Sauvage
Paranormal"Mes bras et mes jambes devinrent des pattes, mon visage, un museau. Ma peau se couvra d'une fourrure blanche tacheté de noir. Mes sens s'affinèrent. Ouïe, vue, odorat... Tous plus aiguisé que ce d'un humain..." Entre l'homme et l'animal, voilà ce q...