Reign: le destin de Marie reine d'Ecosse

le plan d'attaque

Le banquet était garnis de poissons et viande en tout genre. Les couleurs des légumes embelissaient les nombreuses tables. Les nobles affluaient par dizaines autour de ce magnifique banquet. Artistes, cracheur de feu, fou du roi et acrobates venaient divertir les nobles. Derrière ce brouhaha de festivités je me sentais plus seule que jamais. Bien que François était à des milliers de km de moi, sa présence était omniprésente. Derrière chaque homme blond je le voyais. Je sortis de mes pensées lorsque le roi vint à ma rencontre :
" Ma future épouse !" Dit il d'une voix solennelle. Je ne supportait pas cette idée mais j'étais prête à faire ces sacrifices pour sauver François et son royaume.
J'essayais d'afficher mon plus beau sourire mais vu  l'expression de Carlos, il n'était que peu convaincant.
"Que puis je pour le bon plaisir de Monsieur ?"
"Et bien puisque nous allons nous marier et que c'est un jour de fête je ne veux pas que les nobles vois cette tête déterrée que vous faites, aller dansons."
Et bien il ne machait pas ses mots mais au moins nous n'allions pas jouer a un jeu. Je lui tendit ma main en tirant une révérence et le suivit là où les nobles dansaient. A notre arrivé toute les personnes qui dansait nous laissaient la place et nous regardèrent. certains nobles me regardais avec admiration d'autre avec jalousie attendant que je fasse la moindre erreur pour jaser entre nobles de la cours. J'essayais de ne pas leur donner satisfaction m'apliquant au mieux dans chacun de mes mouvements. Il est vrai que les nombreuse heures de cours de danse et de bienséance me préparant a être une reine convenable m'avait appris à ne pas vaciller devant ses nobles friand de potins. Ainsi je commençais à danser avec assurance au déplaisir de certain. En revanche je n'étais pas rassuré dans les bras du roi. Le moindre contact me glaçait le sang. Ses mains étaient pourtant chaude mais sa poignée ne laissait présager aucune douceur. Son regard pénétrant me gênait à tel point que je dû détourner le regard. Il me dit doucement a l'oreille :
"vous ne serez jamais mon égal même quand vous serez ma reine. "
"Je suis déjà souveraine de mon propre pays" rétorquais je d'un ton violent. Pour qui se prennait il ?
Il reprit : " Un pays qui à besoin d'un autre pays pour se défendre. Et dont sa reine n'est jamais présente."
" Et bien je suis peut être moins présente mais je me dévoue corps et âmes pour protéger ce pays en épousant un roi infâme dont tout son peuple détestent."
Il se tue détourna le regard vexé. Il l'avait bien cherché.
Il continua la danse pour les beaux regards de ces nobles. En effet le roi d'Espagne n'était pas très aimé . Il avait monté les taxes de son peuple pour s'enrichir au détriment des nombreux villageois qui avait déjà du mal a se nourrir au par avant.  il savait que se mettre les nobles dans la poche lui permettrai de gagner de la sympathie auprès de son peuple. 

Il ne me regardais plus.  Parfait je n'en avais point envie. Cette alliance allait être difficile.
Au moment même où la musique se termina le roi me lâcha la main avec une certaine violence et partit rejoindre son cousin.

Je me retrouvais seule parmit ces étrangers. Ce n'était pas la première fois a vrai dire en France aussi je me suis sentie comme ça au début. Mais il y avait mes amies et François ... A son souvenir un pincement au cœur me déchira la poitrine...
Il fallait que je sorte de cette sale bruyante. Je décide d'aller dans mes appartements sans prévenir personne. J'arppente les longs couloirs afin de les trouver. Je m'arrêtais devant une splendide de porte ornée de fleurs d'or qui ne devait être autre que la chambre du roi. Il était étrange qu'aucun garde ne soit là pour surveiller les appartements. Ma curiosité me donna envie d'aller voir l'intérieur de ses appartements.
Je me dirige doucement vers la porte en regardant dans cesse autour de moi pour être sûr que personne ne me vois. La porte grinça a son ouverture. Je m'avançais rapidement dans ses appartements en refermant la porte. En regardant autour de moi j'y vois une chambre très luxueuse. Des bibelots, des broderies en or et un immense abat-jour en diamant. l'Espagne était définitivement bien plus riche que la France et l'Écosse réuni. Au milieu de la pièces prônait une gigantesque table en bois massif.
Je vois une stratégie d'attaque avec une immense carte et des troupes Espagnol représentées par des petites figurines. Je me demandais bien quel pays carlos envisageait de conquérir. l'Espagne avait déjà envahi une grande partie de l'Europe et avait l'infanterie militaire la plus puissante d'Europe.
Mais soudain ma curiosité s'effaçait pour laisser place à la peur. Je ne pouvais le croire...  Les soldats et les archers des figurines espagnol pointaient leur épées et arbalètes sur la France !  Je me reculais essayant s'interpréter autrement clé plan d'attaque qui était sous mes yeux. Mais j'avais beau imaginer toute les stratégies possible l'Espagne avait encore dans la ligne de mire la France. On m'avait trompée. Mon alliance maritale avec l'Espagne n'était que pure désillusion. Carlos voulait-il me prendre réellement comme reine, ou n'était ce qu'une ruse pour baisser la garde des français et les attaquer par surprise.
Le plan de bataille militaire était plutôt claire mais les raisons de cette attaques étaient plus floues les unes que les autres. Il me fallait avoir des réponses avant d'en parler à François.
Soudain  la poignée de porte se tourna. Quelq'un venait ... Sans réfléchir je me jettais sous le lit afin de me cacher  en priant que ce ne soit pas Carlos...