un lion à la cours

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Faisant les cents pas dans le château, réfléchissant à cette énigme qui me trottait dans la tête et ne trouvant personne à qui parler de ce casse tête j'errais depuis déjà de nombreuses minutes.  Croisant les serveuses les nobles qui me saluaient à mon passage je ne fis attention à aucune de ses personnes tant ma reflexion embrouillée mes esprits. Cependant une voix  familière m'en sortit.
"Bonjour votre altesse! "
Cette voix rauque et plein d'ironie j'en avait peur, je pouvais la reconnaître entre mille. Je levais la tête pour m'assurer de l'identité de la personne et malheureusement je ne me trompais point.
C'était l'émissaire d'Angleterre, John William cruss! Mon pire ennemie après la reine d'Angleterre! J'étais mortifiée. Son sourire narquois  ne faisait qu'augmenter mon sentiment d'insécurité. Que faisait il ici ? Je pris mon courage à deux main afin qu'il ne s'aperçois pas de la peur qui envahissait tout mon être.
"Bonjour émissaire , que me vaut ce plaisir de vous voir en france?" Arrivais je à bafouiller tant bien que mal.
A ma réponse hésitante il souria et repris d'un ton hautain.
"Je suis l'invité du roi de France! " surprise je me questionnais.  Comment  le roi avait il osé  inviter ce personnage qui n'avait qu'une envie me voir tombé depuis mon assenssion au trône d'écosse?
"Et si ce n'est pas trop vous demandez qu'elle en est la raison ?" Dis je avec curiosité.
" Des affaires politiques... rien qui ne vous concernent" son sourire avait disparu et son regard devenais fuyant. Il cachait quelques chose et son retour à la cours de France en ma presence ne voulait signifier  qu'une chose il préparait quelque chose contre moi ou mon pays.

" Comment va votre pays en votre absence?" me demande t-il d'un ton ironique.
"Très bien !"lui répondis je d'une voix assuré
"Attention, En l'absence de son souverain il est très facile de faire tomber son pays. " dit il d'un ton menaçant.
"Ne vous en faites pas ma mère est tout à fait capable de le gouverner en mon absence !"dis je d'un ton certain.
"Je n'en doute pas... je n'en doute pas" dit il avec un sourire narquois comme fière de lui.
Ruminant ma rage tout en essayant de contrôler ma peur je ne pouvais le regarder fixement dans les yeux. Je baissais le regard quand celui ci se posa sur l'écusson d'Angleterre qu'il portait sur son blason : un lion ! Et si cette menace venait de l'Angleterre ? Serai t il possible que le lion qu'evoquait la petite fille et nostradamus, face référence à l'Angleterre ? Dans ce cas là l'angleterre est grande et je ne savais pas précisément qu'elle personne me mettait en danger ! Je devais trouver cette personne.
En me saluant, l'émissaire me tourna le dos afin de partir à ses occupations. Je ne pouvais pas le laisser partir, je devais en savoir d'avantage.
" excusez moi John , je me dirigeai mangée, accepteriez vous de m'accompagner lors de se souper?"
Surpris, il semblait qu premier abbord ne pas comprendre ma réaction puis se ravisa avec un grand sourire.
"Ce sera avec grand plaisir,votre altesse !" dit il en me tendant son avant bras pour m'accompagner à la salle.
J'aurai tellement aimer sentir la protection de François à cet instant mais définitivement j'avais assez fait de dégât comme cela. Je n'avais pas le choix, je me dirigeais clairement dans la geule du loup mais je devais prendre mon courage à deux mains, je devais savoir ! J'accepte son bras et nous nous dirigeâme tout deux vers la salle de repas.
J'etais effrayé, il me tira la chaise pour que je m'assois. Autour de moi... rien. Il n'y avait personne dans la salle de repas. Pas un garde, pas un serviteur, pas même de noble. A ce moment je me demandais pourquoi avais je proposé ce repas à mon pire ennemi. J'etais à sa merci.
"Alors de quoi vouliez vous me parler , j imagine que vous ne m'avait pas invité pour le plaisir de passer du temps en ma compagnie?"
Il n'étais pas dupe et avait vu clair dans mon jeu.
" Que me cachez vous ? " dis je en croisant les bras.
" Moi, voyons absolument rien! Pourquoi vous vous sentez menacée?"
" Non, mais venir ici à la cour alors que les accords avec la France on était signé depuis longtemps, je ne vois pas quel raison vous pousse à venir à la la cours de France ."
" Je vois que vous ne faites pas partit des confidences du roi, il ne vous a donc rien dit " ria t-il.
"Me dire quoi ? " j'étais inquiéte ils se tramait bien quelques chose que nous ne voulions pas me dire.
" vous demanderez au roi, cependant si vous vous montrer clémente avec la reine d'Angleterre sur certains termes qui ne lui convienne pas comme votre  possible accession à son trône , je pourrais me montrer plus bavard... et plus gentil " dit il en me carressant la main .
Je la retira vivement en le regardant avec des yeux outrés.
"Comment osez vous me faire de tels propositions et avance ? Je n'accepterai ni l'un ni l'autre" dis je en haussant la voix. voulant me lever il me retint par le bras. Ça force était elle que je ne pouvais partir .
"Il est dire vrai que la reine d'Angleterre est belle mais votre beauté et sans égale." Dit îl en me tenant encore plus fermement le bras. Ça force me faisait mal c'est doigt se courbait de plus en plus autour de mon bras j étais prise au piège.
Il reprit :
" De nos jours un contrat de mariage se défait et se refait ce que j'aurai à proposer au roi, il ne pourra pas le le refuser,  laissé vous aller "
A ces mots, je pris vite un couteau sur la table et me libéra de son emprise.
" Ne vous approchez pas de moi! " cris ai je.
"Comment osez vous me menacer, moi, l 'émissaire d'Angleterre. C'est un acte de guerre que vous venez de déclarer "
La porte de la salle s'ouvrit et 2 gardes ainsi que francois et le roi entrèrent precitemment.
"Que se passe t-il ici ?"  dit le roi, en me voyais menacer  mon ennemi d'un couteau afin de le tenir à distance .
John reprit vite
" C'est ça votre future reine, celle ci n'hésite pas à m'inviter à sa table puis à me menacer moi, l'émissaire"
Le roi me regarda furieux.
" Qu'avez vous fait? L'émissaire est un invité à la cour"
" Votre très cher emissaire a tenté de m'agresser" répondis je pour me  défendre.
A cet instant francois sortit son épée  en direction de John.
" Je vous ferais etriper , émissaire ou non." Menaça francois.
" Calme toi francois !" Rétorqua le roi. Puis reprit.
"Ceci ne doit qu' être un malentendu. Nous allons en parler avec John!"
" C'est une honte d'être traité comme cela ! Votre future reine n'est qu' une usurpatrice elle n'a rien d'une souveraine !"
"Tenez votre language" repliqua François en s'approchant de moi afin de me protéger.
" J'espère que nous allons trouver un arrangement pour ce désagrément votre altesse, car ceci sera rapporté à la reine  d'Angleterre et je ne doute qu'elle soit  heureuse d'apprendre de telle nouvelle ! "
" Je suis sur que tout cela sera très vite oubliée, venez avec moi je vous en prie" dit le roi en accompagnant l'émissaire. Avant de refermer les portes de la salle il me jettait un regard noir qui me glaçais le sang. Il était furieux. Furieux de m'être défendu ?  Furieux de n'avoir pas céder aux attentes de l'émissaire ? C'était moi qui devait être furieuse !
François s'avança  vers moi et me prit dans ses bras. Son odeur m'avait manquais. Enfin, j'etais en sécurité.
"si il te retouche, émissaire ou non c'est un homme mort" me chuchota  t-il.
Je resta là un long moment dans ces bras, j'y étais si bien.
" Tu as vu comment m'a traité  ton père " suffoquais je furieuse . 
" Mon père a des defauts mais il essayait juste d'éviter un conflit avec l'Angleterre. La paix est encore tres instable. Surtout depuis que nous avons cellé notre engagement avec l'ecosse, tu deviens plus dangereuse que jamais pour la reine et son trone. Je me demande ce que le roi va bien  proposer à l'émissaire  pour  le faire taire .  Si la reine apprend ce qu'il s'est passé le royaume est en danger et  nous n'avons pas les défenses nécessaires contre une attaque de l'Angleterre. "
Je comprenais très clairement que François défendait  son père et son pays plutôt que moi qui avait étais agressée et menacée  dans ce qui serai bientôt, mon futur royaume.
" Tu le défends?  Je ne peux pas y croire! Je compte si peux à tes yeux ? "
" Tu ne comprends pas nous devons rester en bon terme avec l'Angleterre et...."
" Oh, si, j'ai très bien compris " lui répondis  je énervée  en partant et claquant la porte.
Comment pouvait il le défendre, lui mon pire ennemi ! 
Je ne savais plus quoi penser, je ne me sentais plus à ma place ni à la cours de France, ni au côté  de francois. J'etais perdue et effrayée...

Reign: le destin de Marie reine d'EcosseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant