Adieu!

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La porte s'ouvre, c'est François !
Soulagé Bash range son épée dans son fourreau et le serre dans les bras.  Je n'ose pas y croire que fait il la ? Il me regarde tendrement au pas de la porte, mais son regard change quand il me vois peut vêtu dans le lit. Il regarde Bash torse nu. Son regard froid fait plusieurs aller retour entre Bash et moi. Bash interromp sa pensé  en l'invitant à rentrer. Je m'habille rapidement honteuse. Il s'approche ensuite de moi et me serre dans ses bras à m'en couper le souffle. Il me regarde ensuite et m'embrasse d'un intense baisé. J'étais enfin en sécurité dans ses bras , son odeur m'avais manqué. J'appercevait derrière l'épaule  de Francis, Bash détournant le regard mais je n'y prêtais que peu d'attention. Après les échanges affectueux j 'eu du mal à m'ecarter de son corps, mais je m'obligeais afin d'avoir une explication.
"Que fais tu la François tu devrais être au côté de ton père ? "
"Je ne pouvais me résoudre à te laisser partir seule je veux t'accompagner jusqu'au troupes d'Espagne, pour m'assurer que tu sois en sécurité, je ne pourrai me pardonner si il t'arrivais malheur. "

"Elle n'était pas seule, je l'aurai protéger à n'importe quel prix" réplique Sébastien en s'avançant vers moi d'un pas décidé.

" Oui, je sais bien que tu aurai donné ta vie pour protéger Marie, et je t'en remercie." Ses mots était prononcé avec beaucoup d'amertume. Francois reprit
" Mais c'est à moi de la protéger ! " 
Les 2 hommes se regardèrent avec ardeur, tout les deux soutenant le regard de l'autre avec affront.  J'intercepte ce combat ridicule et me positionne entre eux deux:

" Merci de me protéger mais je peux me défendre seule ! "

"Non marie les brigands ici attendent la moindre occasion d'agresser les nobles afin de leur dérober leur richesse, tu n'est pas en sécurité. " Explique François.
"Aller hâtez vous de vous préparer nous devons partir."

Nous prenons nos affaires puis nous sortons tout trois de la chambre. Nous croisons le tavernier :
" Vous partez déjà, comment avez vous trouvé le lit les amoureux ?" Demande le tavernier en faisant un clin d'œil à Bash  .
François me regarda avec colère mais ne dit mots il ne pouvait pas répliquer si nous voulions passer inconnito.
Bash répliqua "Très bien ma femme et moi avons très bien dormi".
" Et bien bonne route" dit le tavernier en souriant.
Dès que nous sortîmes de la taverne pour prendre les chevaux j'expliquais à François les rôles prit pour notre couverture.
Il dit en marmonnant d'agacement" Vous n'auriez pas put dire que vous étiez frère et sœur ?"
Effectivement à ce moment ça ne m'était pas venue à l'esprit.

Nous entamèrent ensuite la route vers  les troupes espagnol.
Après plusieurs heures de chevauché nous entendîmes au loin les troupes espagnol.
Je regardais François qui n'osait le faire car cela signifiait se dire adieu.  Il dit sans me regarder :
" Je ne peut t'accompagner plus loin les troupes espagnol pourrais me repérer et je serais en danger Bash t'accompagnera jusqu'au troupe. "
Il descendit de son cheval sans un mot, je fis de même les larmes coulaient abondamment sur mes joues.
Nous nous retrouvons face à face il osa enfin me regarder. Il avait les yeux remplis de larmes. 
Je dit en sanglotant :
"Je ne peux pas te quitter... C'est trop dur"
"Il le faut  pourtant." me répondit il en m'embrassant langoureusement. "Je ne t'oublierai jamais, je serai toujours près de toi ne l'oublie pas, je t'aime" et sur ces mots il regarda Bash.
Ce dernier compris le message de François et lui dit
" ne t'inquiète pas je veillerai sur elle."

Sans se retourner vers moi il remonta sur son cheval et partit au galop. Je ne pouvais plus penser, les souvenirs avec François s'entrechoquaient dans ma tête et ne laissait plus place à la raison. Bash me prit dans ses bras afin de me réconforter. Au bout de quelques minutes il me dit
"Il faut y aller la troupe s'éloigne nous devons les ratrapper."
Sans un mot je remontais à cheval en laissant mon cœur au près de François. La troupe n'était plus qu'à quelques mètres de nous. Mon cœur battait de plus en plus fort. Il fallait que  je parle au roi afin d'arreter cette guerre imminente. 
Ça y est les premiers gardes nous repèrent, Bash me lançe un regard qui laissait paraître une appréhension.  Les gardes nous font signe de nous arrêter et avancèrent à grande chevauché vers nous. Une dizaine de chevaux nous encercle lance pointé vers nous.  Un garde m'interpelle:
"Qui êtes vous, ou allez vous? "
Je répondis avec une assurance que je ne connaissais pas:
" Je suis Marie reine d'Écosse et je veux parler à mon futur mari , le roi d'Espagne."
Les gardes se regardèrent stupéfait. Soudain peu à peu les troupes s'écartèrent pour laisser un passage . Un homme s'avança, une couronne sur la tête. Ça ne pouvait être autre que le roi. Celui leva la main est ordonna :
"Garde, baissaient vos armes devant la futur reine d'Espagne ! " Il s'approcha de moi, j'arrivais à peine à respirer, voici l'inconnu que j'allais épouser !

Reign: le destin de Marie reine d'EcosseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant