la Taverne

313 20 2
                                    

Nous gallopons à travers champs et bois depuis 5 heures sans arrêt. Il ne fallait pas que la garde francaise puisse nous rattraper. Sébastien cherchait souvent mon regard, hélas celui ci était concentré sur les souvenirs passés ensemble avec François qui tournait sans sesse dans mon esprit. Je n'avais bizarrement pas peur pour ma vie mais peur de ne plus le revoir. Nous arrivons dans le village de la Rochelle où nous trouvons une auberge pour la nuit. Sébastien descend de son cheval attachant le miens sans un mot puis m'aide à descendre. Nous entrons dans l'auberge où bières et chansons payardes allait de bon train. À notre arrivé de nombreuses personnes nous regardèrent avec étonnement. La même expressions se dessine auprès du tavernier qui nous demande : "Bonjour, je ne vous ai jamais vu ici, vous venez d'où ?" Demanda t il d'un air suspicieux en regardant nos vêtements, parures et bijoux.
Nous n'y avons guère fait attention mais il est vrai qu'habillé de cette manière nous ne passions pas inaperçu. Il ne valait mieux pas que l'on sache qui j'étais de peur que l'on retrouve nos traces. Je regarde Sébastien d'un air inquiet. Il répond au tavernier.
" Nous sommes deux nobles en voyages de noces dans la région nous souhaiterions avoir une chambre et un dîner bien chaud. " Le Tavernier nous regarde longuement tout les 2 je suis tétanisée, Sébastien me prend par la taille en souriant au tavernier. Celui ci sourit alors à son tours et nous accompagne à notre chambre. Nous nous regardons soulagée.  Le Tavernier ouvre la porte et dit:
" le repas vous sera apporté dans un instant, je vous souhaite une bonne nuit "  il ferma la porte et je m'effondre de fatigue sur ce qui devait être un fauteuil.  Sébastien range les affaires sans mots. Nous n'osons pas parler. Les regards fuyants nous voulions sûrement ne pas concrétiser avec des mots la situation. Le repas arrive peu apres, Sébastien ouvrit la porte et une jeune femme apporte le plateau ou je pouvais voir un rôti bien juteux qui me fait prendre conscience que je n'avais pas mangé depuis hier matin et les plats aux cachots n'était pas fameux. 
La  jeune femme dit à Sébastien
" Voilà messire votre repas , j'espère qu'il vous plaira" dit elle en gloussant d'un air niai. Sébastien lui sourit et lui répondit
" Je suis sur que ma Femme et moi allons l'appréciait, merci beaucoup!"  La jeune femme retire vite son sourire, me regarde donne le plateau à Sébastien et claque la porte sans dire un mot. Sébastien se retrouve nez à nez avec la porte fermé. Il se retourne vers moi avec étonnement. Je souris de la scène qui venait de se produire. Il me regarde et me dit
" Ah, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu votre merveilleux sourire , il me manquait!"
Il est vrai que cela me semblait une éternité. Mais les évènements qui avait eu lieu ne prêtez pas à cette expression. 
"Allez attaquons ce fabuleux repas , je meurt de faim" dit il.
Il ne fallait pas me faire prier , je suis affamée nous nous installons autour de la table ou Sébastien commence à me poser des questions sur l'Écosse et ma famille, cela me fais du bien de parler de mon chez moi. Je lui raconte en détaille les moindres souvenirs écossais que je garde précieusement dans ma tête. Je rigole même à quelques moments en me remémorant certaines choses. Il m'écoute parler pendant des heures me posant de nombreuses questions. Il semble très intéressé par mon vécu de jeune reine et de petite fille simple derrière cette couronne.  Nous retrouvons notre complicité d'antant que nous avons perdus après les deniers événements et ça me faisait du bien. Je lui pose ensuite des questions sur lui et son enfance, il me raconte plein d'annectotes en faisant toujours attention de ne pas mentionner François. Cela me convenait, c'était prévenant de sa part, ce que j'appréciais. Il me raconte oh combien c'était un garçon intrépide qui n'ecoutait jamais sa mère et comment il aimait la liberté.
La liberté... Une notion qui ne m'a jamais appartenue et cette dernière qui me semblait bien loin aujourd'hui. Sébastien voit que je me replongée dans mes souvenirs. Il racle sa gorge et dit :
" bon il se fait tard , allons nous coucher. Demain nous attends une longue route pour arriver jusqu'à l'armée espagnol. Je vais dormir au sol je vous laisse le lit."
Je regarde la pièce et c'est vrai que je ne me suis pas questionnée sur le seul grand lit qu'il y a dans la chambre. En regardant le sol je vois oh combien il était froid et dur, je lui dit alors :
" Non vous n'allez pas dormir à même le sol, vous avez besoin de vous reposer vous aussi. Venez dormir dans le lit, il est assez grand pour nous deux et puis je sais que vous serez respectueux." Il me sourit. Il est vrai que cela me gêne qu'un autre que François dorme a côté de moi mais d'un autre côté sa présence me réconforte et je me sent plus en sécurité à ses côtés. Il commence à enlever son haut, gênée je me tourne. Il sourit d'un air amusé. je le regarde avec insistance pour lui faire comprendre que je souhaite me changer. Il comprend et se glisse dans le lit en se tournant dos à moi. Je me desabille timidement, je suis à présent  simplement vêtu de mon tule blanc qui épouse mes formes. je me glisse précipitamment dans le lit pour qu'il ne puisse pas me voir aussi  dévêtu. Je rabat le draps sur moi . Il se tourne alors vers moi. Je suis très gênée. Quelle idée j'ai eu de lui proposer de dormir dans le lit.  Il me regarde intensément dans les yeux son regard ne faiblit pas. Alors que je baisse le regard, le sien reste de longues minutes à me regarder. Il  me souhaite ensuite bonne nuit et souffle sur la bougie se situant sur son chevet.
Je m'endors assez vite sous les images du visages de François. Le lendemain matin je me réveille tout doucement sans ouvrir les yeux. Mes doigts caresse le torse de François. Je suis bien à ses côtés. Je remonte ma main vers sa tête pour toucher ses cheveux bouclés dorée comme j'aime le faire. Mais je ne touche que des cheveux court et raide. J'ouvre les yeux et  retire rapidement ma main à la vue de Sébastien. Je m'ecarte doucement de Sébastien afin de ne pas le reveiller. Ce n'était pas François! Lui était encore à la cours de France et moi j'étais là dans le lit au côté de Sébastien. Je me sent soudain très mal d'avoir dormis au côté de Bash... Mais je n'ai pas le temps de ruminer ces remords car l'on frappe violemment à la porte de notre chambre. Sébastien se réveille en sursaut. nous nous regardons avec effrois.
Il me fait signe de ne pas faire de bruit. Je tremble, qui cela pouvait il bien être? La patrouille française nous ayant retrouvé ? Je suis pétrifiée. Sébastien brandit son épée il me fait signe  a nouveau de me cacher sous le lit. Il tourne la poignée, mon cœur bat  à m'en faire mal aux tempes... Qui est ce ?

Reign: le destin de Marie reine d'EcosseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant