Dernière chance.

347 20 20
                                    

François entrait dans la cellule. Je n'arrivais pas à le regarder. Il me souleva ma tête baissée me regarda et m'embrassa. J'étais tellement bien et pourtant tellement honteuse de profiter de ce moment. Je savais que je devais lui dire. Je fis geste de recule, il me regarda étonné.
"François..."
"Oui ?" Dit il d'un air inquiet.
Je pris une grande inspiration et lui expliqua les derniers événements.
Il resta la à m'écouter. Les expressions de son visage changeaient à mesure que je lui racontait tout.
Un long silence s'installait. Il ne réagissait pas.
"François dit quelque chose !"
Il prit une longue inspiration qui me paraissait une éternité.
" Tu doit l'épouser."dit il d'un ton froid. Ça réponse, sans émotion, me glaca le sang.
" Tu n'a rien d'autre à dire?"lui dis je ébètais.
" Apparemment nous ne pourrons jamais être ensemble. " Dit il tout doucement en me tournant le dos.
"Tu ne me crie pas dessus ?"
"Je suis las de tous ces événements qui nous sépare toujours d'avantage. Tu dois l'épouser je ne conçois pas ta mort" sur ce il partit en claquant la porte de la cellule me laissant seul sans réponse. Quelques heures plus tard il revint me voir.  Il restait loin de moi. Je voulais me rapprocher mais à chaque pas que je faisais vers lui François ce reculait d'autant de pas.
"Marie j'ai réfléchi même si je souhaite plus que tout que tu vives
Je ne peux pas laisser la France à la merci des espagnols après ce que tu m'a confessé. je dois trouver une solution pour que la France ne soit pas en guerre contre l'Espagne. Pourtant si je le dis à mon père il te fera exécutée avant que ton futur époux arrive au château."j'entendais derrière ces deniers mots une certaine note d'amertume dans sa voix.  Il reprit.
"J'ai réfléchi et la seule solution est de te faire sortir du château avant que l'Espagne arrive à la cours de France et provoque une guerre. tu rejoindra ensuite le Prince d'Espagne afin qu'il te protège de mon père qui ne pourra pas te poursuivre face à la grande armée de l'Espagne contrairement à l' Ecosse, tu ne pourras plus jamais revenir."Ces derniers mots sonnèrent comme un coup de massue. Ainsi ma dernière solution était de quitter François pour toujours, cela me paraissait impensable.
"Tu pourras toujours rejoindre ton pays en tant que reine d'ecosse seulement quand tu seras mariée sous la protection de l'Espagne."
Il avait pensé à tout. Pour me protéger moi et son pays il était prêt à sacrifier son amour pour moi. Je l'admirais pour cela. En étais je capable ? Nul n'étais plus sur.
J'essayais de mettre mes émotions de côté et reprit une logique plus rationnelle.
"Comment pourrais je m'echapper ?" Demandais je.
"Malgré que cette idée ne me plaise absolument pas  se sera Sébastien qui t'aidera à sortir et rejoindre au plus vite les troupes Espagnols. Il est le seul à pouvoir te protéger et je sais qu'il tient au tant à toi pour sacrifier sa vie pour te sauver s'il le faut."dit il d'un ton glacée.
"Je ne me sentirais en sécurité qu'avec toi". Il esquissait un petit sourire et repondis:
"Je ne peux pas, malgré que je le souhaite mon absence se ferait sentir et mon père s'appercevrai du subterfuge avant que tu sois arrivée jusqu'au prince. Tu serais exécuté sur le champs pour avoir fui. Pour te laisser le plus de chance tu devras partir avec  mon frère."
"Oh François..." Je me précipitai vers lui et l'enlassait si fort qu'il ne pu bientôt plus respirer nous échangions de tendres caresses blotit l'un contre l'autre puis nous nous embrassions. Ce fut un baiser remplit de larmes et pourtant si intense et réconfortant. Puis après ce long moment il me prit la main me regardait dans les yeux et me dit :" je vais assommer le garde à l'entrée du cachot" me dit il en chuchotant." je t'ai apporté une cape afin de protéger ton visage et te cacher des regards.  Sébastien nous attends à l'écurie préparant 2 chevaux pour votre périple. Il faut partir maintenant." Il m'embrassait rapidement puis me fit signe de me mettre derrière la porte du cachot. Il sortir son épée silencieusement la tourna prennant la lame dans sa main et cria : "GARDE !"
Ce présumé accoura. François frappa alors violement le manche de son épée sur la tête du garde.
Choquais je restais la les yeux sur le corps gisant de cet homme. Je me demandais si ce dernier étais vivant quand François m'empoignait le bras afin de sortir de la cellule. Je le suivais sans trop réfléchir afin de ne pas paniquer. J'enfillais la cape et couvrais ma tête avec la capuche de celle ci. Il me fit signe de ne pas faire de bruit. Nous arrivons dans le long couloir rempli de personnes prête à me dénoncer sans le moindre remord pour espérer être dans les bonnes grâces du roi. Je baissais la tête et fermais les yeux pensant que l'on me verrai moins. Nous rasions les murs. Quand soudain j'entendis la voix de Catherine de Médicis.
"François j'ai à vous parler!"
je m'arrêtais net.  François me serrait aussi fort la main qu'il le pouvait puis se retourna en me laissant dos retourné à Catherine. Il se precipitait vers elle afin qu'elle n'arrive pas à ma hauteur. Ils étaient à quelques mètres et pourtant je n'entendais pas leur discussions. Je croisais les doigts afin que celles ci ne dérivent pas sur mon identité. Les secondes me paraissaient des minutes et les minutes des heures. Je ne pouvais pourtant rien faire seulement prier et attendre la fin de la discussion. Je fermais les yeux je sursautais quand une main me toucha l'épaule. c'était François. J'emis un souffle de soulagement.
Puis nous repartimes de plus belle sans croiser beaucoup de personnes. nous arrivâmes aux écuries.  Sébastien me souriais. Je ne fis que peu attention et me tournais vers François. Je le regardais . Il était si beau avec ces cheveux blond doré. Il fit de même. Ce regard résumait toute notre rencontre : Nos ébats amoureux,la passion mais aussi les conflits. Nous nous enlassâmes je laissais tomber quelques larmes sur ces pointes de cheveux et l'embrassa passionnément. Ce baisé d'adieu déchirant ne faisait qu'accentuer les larmes salé sur mes joues. Il me prit la main sans un mot, puis me dirigeais vers le cheval et Sébastien. Sans le lâchais du regard je montais sur le canassons. Il me regarda, s'approcha de moi afin de me donner un dernier et tendre baisé et me dit en chuchotant à l'oreille :
"Je t'aime..."
Je lui murmura la même chose. Il tapa la croupe du cheval qui partit au galop suivit de Sébastien.
Je ne pu lâcher du regard François, déjà loin.
À présent je ne le voyais plus. Il était partit pour toujours. Le sel brûlait mes joues bouffies.
Je n'avais plus rien... Sébastien me doublait et me demandait si j'allais bien. Évidemment que non. Je quittais l'amour de ma vie pour rejoindre un prince que je ne connaissais pas afin de me protéger d'une mort certaine...

Reign: le destin de Marie reine d'EcosseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant