Rant book d'un transgenre

La vie

Ce livre est sensé parler de mon parcours de transition, je l'avais promis avec un brin d'humour. Il est manquant ces derniers temps, j'en suis désolé.
Mon parcours, lui où est-il ? Je vous parle plus de mes malheurs, que de mon parcours... Je suis désolé si certains pensent que je m'égare, ou que mes mésaventures personnels n'ont pas lieu d'être ici. Vous avez peut-être raison mais de mon point de vue, ont reste des êtres humains alors le reste fait aussi partie de la transition.
Car si je n'aurai pas vécu tout ça mon parcours en lui-même aurais été plus rapide, je ne serai pas là aujourd'hui a voir encore ces satané bosses qui n'auraient jamais du apparaître.
Oui en ce moment, joie, peine, douleurs et dysphorie ce chevauche.
Je ne supporte plus de voir mon corps tel qu'il est, de voir ces formes et déformations lié à mon handicap. Oui ce fameux handicap qui complique tout, me laisse un jour de repos "de joie" puis m'affaiblis le lendemain.
Je ne suis même pas sûr d'être en état de pouvoir subir l'opération qui me permettra de ressembler un plus a moi-même et me sentir un peu mieux.
Pouvoir enfin être torse nu l'été et être tout simplement heureux de cette partie de mon corps.
Mais a la place j'ai de plus en plus de mal à les supportées mais elles sont toujours là, et j'ai ces douleurs physiques H24. Je deviens malentendant et malvoyant, tous mes sens me joues des tours mais je ne sais pas a qui me confier.
Alors j'écris ici, car ma famille vois que "je vais un peu mieux” alors ils attendent que je remarche, me mettent une pression de fou. Mais comment leurs en vouloir ils font qu'espérer... Et je sais que mon état fait du yoyo, il me donne tout et a un moment quand tout vas bien me reprends tout. Comment leurs faire comprendre ma souffrance, je n'es pas de diagnostic et "en plus" je suis trans.
La phrase qu'on me répète c'est "tu vas aller mieux, tu remontes toujours la pente". Mais la vérité est que je ne contrôle rien, et que je vois mon état de détériorer mais je ne dis pas tout car même quand je le fais on ne m'écoute pas ou me dit que c'est psychologique...

Je garde mes souffrance silencieuses, sauf ici, et a quelques rares personnes qui veulent bien m'écouter et me comprendre.

Malgré les apparences, aujourd'hui j'ai passé plutôt une bonne journée. Mes les douleurs ne laisse aucun repos et mes jambes ne me porte pas du tout. J'essaie de rester positif, mais comme tout le monde j'ai des moments où c'est moins bien alors avec tout ce qui ce passe en ce moment j'ai du mal.

Je me dis que sans cette foutue maladie qui n'a même pas réellement de nom, mais qui me gâche bien la vie tout pourrais être différent... Mes amis, le peu que j'ai, me disent que je peux me confier à eux mais je ne sais pas comment faire pour dire tout mon mal-être... Je ne veux pas leurs bousillé le moral aussi, et en "bon autiste" (ça c'est diagnostiqué presque officiellement) je me renferme dans ma bulle. Et quand je fais un semblant d'en sortir je dis que ce qu'il va bien.
C'est pareil pour le diagnostic d'autisme Asperger officiel, il faut que j'aille voir un psychiatre spécialiste malgré que ça me soit déjà confirmé par une psychologue spécialisée, mais elle n'a pas le droit de me faire le papier car il faut que ce soit ce fameux psychiatre qui me fasse ce papier et que je passe les tests officiel pour enfin pouvoir dire que je sois diagnostiqué. Vous voyez le bordel sans compter que c'est a 30 min de voiture de moi et qu'il va falloir que je tienne des heures de assis dans ce bureau, ce qui m'est quasiment impossible...
Sans compter les autres examens qu'ils faux que je passe lié à mon état physique, j'ai l'impression d'être un rat de laboratoire, quand je vois tout les examens que j'ai a faire. Ça me saoul...

Mais je vais prendre tous ces fichus rdv, et puis on verra bien comment j'arrive à y aller et a les faire. Mais je veux me prendre en main et si il faut faire tout ça pour savoir a peut près ou en est ma santé et être reconnu. Et aussi pouvoir faire ma mammectomie, ça rentre bien sûr dans tous les rdv mais je dois faire d'abord les autres avant celui là

J'ai pas une vie facile, mais vaut mieux galérer et avancer lentement plutôt que vouloir aller trop vite et ne pas y arriver ou ne tout simplement ce rendre compte du parcours accompli pour arriver ou on veut.

Tout est possible, il suffit de prendre son temps, de s'adapter et de profiter du moindre petit moment de bonheur (ou de connerie) car il faut bien rire pour vivre !

Je suis d'arriver à toutes mes fins que ce soit ma transition et mes différents diagnostics médicaux pour enfin mettre des mots et ne plus entendre les mêmes phrases tourner en boucle.

Je suis obstiné et déterminé malgré tout !