Le Mal Heure

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Tu ne dis rien. tu sourit
Alors que t'as mal, jour et nuit

La douleur te fait perdre la notion du temps
Tu pense qu'il est 22h, alors que c'était il y a bien longtemps

Et ça mène à plusieurs choses, comme l'inspiration pour écrire
Et ça permet de pouvoir mieux cacher, les douleurs par le rire

Pourquoi ? Pourtant tu veux dormir, mais tu cogite
Et oui la douleur physique, mène la psychologie

Tu penses aux personnes que t'aime, paradoxe ça insiste
La te vienne toutes les questions, incessantes, des parasites

Les douleurs sont toujours là, tu essaye de te détendre, de ne plus rien entendre
Et ce par tout les moyens possible, faire le vide, écouter la musique, mais au final tu fais qu'attendre...

Ça te prend prends aux tripes, malgré les médocs les douleurs augmentent
Ton manque de confiance, fait que c'est les doutes qui t'arpentent la charpente

Tu veux résister, oui tout vas bien, oui Flo tout vas bien..,
Tu as pris tes médocs, ne pleure pas et puis t'as ton bon chien

Tu sais que t'y peux rien, que ça pars comme ça viens,
Tu fini par prendre l'habitude, c'est invisible mais tu le sens bien

Les brûlures, picotements, fourmillements, craquements, c'est incessant
Tu essaye de les apprivoiser, car t'es cassé, cacher, parfois même abandonné par ceux qui sont censé t'aider, c'est alarmant

Tu vois que l'alarme est inexistante, pourtant tu ne verse pas une larme et jamais tu ne mens.

Les douleurs chroniques, sont là invisible alors qu'en quelques lignes je vous fais un aperçu des dommages causés. Je n'ai pas dormi, comme beaucoup d'autres nuits

"Derrière les plus beaux sourires, se cache les plus grandes souffrances"

Rant book d'un transgenre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant