L'homophobe

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Udon avait hâte de voir le résultat même s'il ne le montrait pas. Le jeune photographe c'était montrer très professionnel. Même face à Arnaud. Le mannequin mettait tellement en valeur ce boxer rose à l'élastique noir, c'était était insensé. Il avait un don venu des dieux ce n'était pas possible autrement. Udon ne résista pas et demanda à Théo de le prendre en photo avec lui. Le jeune homme accepta sans broncher. Tout comme son mannequin favori.

Il avait hâte voir le résultat.

Après le shooting, le styliste vit à la sortie de l'opéra qu'il avait choisi pour décor Arnaud aborder Théo avec un air charmeur qu'Udon ne pu qu'admirer. Il trouvait le mannequin tellement beau pas étonnant que sa côte montait si vite depuis qu'il l'avait repéré. Étrangement le PDG avait remarqué une hausse des ventes et principalement sur les sous-vêtements porté par le jeune homme. Il était sûr et certain qu'avec son nouveau photographe il allait pouvoir encore augmenter son chiffre d'affaires.

Étant une marque relativement étique qui souhaite bien traiter ses employés et ne pas produire en Chine mais au USA au maximum ainsi que des matières premières agréable et le moins possible polluant, ses prix n'était pas donné mais il y avait un confort et une durabilité dans ses produits.

Udon observa et tendu l'oreille sur la discussion entre ses deux cadets. Il se sentit comme soulagé quand il entendu Théo sortit des propos homophobe avec une haine profonde. Il avait très vite deviné que son photographe était un pur gay refoulé à à puissance mille. Mais il n'avouerait jamais qu'il était heureux que le brun aie remballé le mannequin même si il n'appréciait pas les jugements homophobes, pour une fois il fessait exception.

Il finit par se décider à partir à son tour et se dirigea vers la grande porte d'entrée. Arnaud l'arrêta.

- euh... monsieur?

Le styliste se stoppa et tourna vers lui.

- je t'ai dis de me tutoyer et m'appeler Udon, je suis pas un vieux croulants

Arnaud acquiesça avec ce sourire à tomber par terre, légèrement charmeur.

- pourquoi avoir choisi un gay refoulé pour photographe ?

- j'aime bien son travail, il est doué mais personne ne l'a remarqué un peu comme pour toi quand tu as débarqué...

- mais moi je débutais c'était mon troisième casting

- lui, il se cherche... et quand il se trouvera il s'épanouira complètement pour créer des œuvres d'art de par ses photos...

Arnaud sembla méditer quelques instants.

- pour toi c'est déjà le cas, tu es épanoui et tu t'es trouvé...

- mouais, répond Arnaud peut convaincu

Udon posa un main sur son épaule:

- j'ai dix en de plus en expérience que toi, écoute ton aîné, à plus

- on verra, a bientôt

Udon monta sa sa belle voiture et pris le chemin de son bureau.

Il se laissa tomber dans le grand divan en soupirant. Tim quitte la cuisine pour venir s'installer sur ses genoux et l'embrasser.

- alors mon chéri... cette journée de travail ?

Udon sourit avant de capturer à nouveau les lèvres si douce de son bien aimé.

- Théo est un photographe de génie. Tu vas adorer ce qu'il fait

- tu es tellement difficile qu'il doit être parfait

- c'est un homophobe, mais il pue le gay à des kilomètres, c'est très comique à voir.

- tu acceptes qu'il soit homophobe ? Pourtant tu as bien horreur de ces personnes

- c'est l'exception qui confirme la règle

Tim leva les yeux au ciel. Udon était quelqu'un d'exigeant et quand il trouvait une perle rare il ne la lâchait plus. Ce gamin devait être vraiment très doué pour qu'il fasse l'impasse sur sa façon de pensée. Le styliste aimait d'afficher en public avec lui, il était purement pour l'égalité dans les relations et aimait prôner qu'il n'existait pas qu'un type unique de couple mais des milliers de possibilités comme il y avait des milliers d'amours différents.

Les deux hommes étaient au final comme n'importe quel couple, deux personnes avec 5 ans de différence qui souhaitent s'unir jusqu'à ce que la flamme ardente qui brûlait chez l'un comme chez l'autre ne s'éteigne.

- j'aurais bientôt les photos, je te les montrerai

- il y a intérêt, fit Tim

Udon attira son cadet contre lui et passa ses mains sous sa chemise. Il prit avidement possession de ses lèvres.

- je t'aime, lui murmura-t-il avant de fondre dans son cou

Si l'architecte n'en avait pas l'air en extérieur, il avait beaucoup de point faible. Il était si sensible et cela ne changeait décidément pas avec le temps. Évidemment, la peau de son cou en fessait partie. Tim se sentait déjà partir ailleurs rien qu'avec ses baisers enflammés puis ses mains qui ce baladait toujours plus haut dans son dos.

Il défit sa chemise pour l'envoyer plus loin. Et fit de même avec la chemise d'Udon. Un moment de tendresse un peu rude était toujours le bienvenue dans leur longue journée.

l'ex de mon mecOù les histoires vivent. Découvrez maintenant