Baissé voler

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Udon se leva de son siège et marcha à grand pas jusqu'à l'égérie de sa marque. Il ne réfléchit pas et l'embrassa. Pas d'un baisser simple, non leur langues s'entremêlent, il n'y a aucune passion juste du désir à l'état pur et brut. Udon fit s'asseoir son cadet sur son bureau continuant de l'embrasser avec force et profitant qui soit enfin plus petit que lui pour dompté ses baissés fiévreux.

Les lèvres d'Arnaud avait un délicieux goût sucré, douces et tendres. Mais il se força à reculer. Udon venait de fait une bêtise, un énorme bêtise. Il était fiancé, il était bien avec Tim, tout ce passait bien à tout les niveaux, ils s'étaient même fiancés.

Alors pourquoi ?

Pour est-ce qu'il avait envie de s'emparer à nouveau de ses lèvres tentatrices ?

Son cadet le regardait tourné en rond et se passer une main dans les cheveux à plusieurs reprises. Arnaud voyait qu'il était nerveux mais il préféra n'a rien dire.

- pourquoi tu es comme la tentation incarnée ? Fit le styliste sans regarder son employé

- je suis mannequin c'est mon job de tenter les gens, répondit-il d'un ton plaisanteur

- je suis fiancé et je l'aime plus que tout. Toi tu arrives avec ta jolie petite bouille et tu fiches tout en l'air, tu mets le bazar dans mon esprit, j'arrive plus à raison normalement

- ça c'est pas ma faute, c'est à toi de géré ton couple

Udon leva les yeux au ciel et tenta d'ignorer le jeune homme approchant de lui. Puis une main à la peau douce glissa sur sa joue, se simple contacte mis tous ses sens en alerte. La main fit une légère pression pour l'obliger à le regarder, les yeux dans les yeux. Comme il s'en doutait, il se perdu dans le regard pétillant du jeune homme. Ils étaient désormais proche, vraiment très proche.

- Théo avait raison quand il disait que tu n'as que d'yeux pour moi

- il se trompe ! Je ne regarde que mon fiancé

- menteur, je sais que tu me regardes

- tu es mannequin, tu travailles pour moi, alors normal que je te regarde

- et tu es jaloux

- pourquoi je serai jaloux?

- quand je prend la pose avec Noah, le fait que tout le monde nous croie ensemble, que je parle avec Théo ...

- Théo et Noah sont ensemble, j'ai vraiment rien à craindre, le coupa sèchement Udon ce qui fit sourit Arnaud

- tu sais que le déni c'est mal...

Le plus jeune se pencha et déposa ses lèvres sur celle du designer textile. Il se recula de quelques millimètres.

- je te ferai ouvrir les yeux... en attendant on se voit pour ton défilé, je te laisse moi je vais trouvé quelqu'un pour oublier toute ma frustration

A ses mots, Udon pâlit. Arnaud s'éloignait déjà, il lui fessait dos et avançait en roulant des hanches. Ce garçon finirait par arriver à ses finit, surtout avec un pantalon aussi moulant qui mettait vraiment bien en valeur le petit postérieur. Il était trop parfait pour sa santé mentale. Arnaud entra dans l'ascenseur, alors que les portes se fermaient, il se tourna vers son employeur et lui fit un clin d'œil.

Udon respira à nouveau quand l'objet de ses fantasmes fut parti. Perdu, il retourna s'asseoir dernier son bureau, là où les fesses parfaite du jeune homme c'étaient posée. Il l'aurait bien plaqué sur la surface remplie de papiers, déshabillés et pris. Puis ils seraient passés sur d'autres meubles. Il avait envie de l'entendre crie. Puis il pensa à Tim. Il aurait bien fait pareil avec lui.

Il se leva et alla au toilette se passer un coup d'eau froide sur le visage. Voilà qui l'aiderait un peu mieux, il devait arrêter de fantasmer et travailler. Il retourna se plonger dans la masse de travail qui l'attendait.

Entre la future collection dont il avait finit de faire les dessins et fessait faire les premiers prototypes qu'il allait bientôt devoir validé avant d'envoyer à la production avec tout les dossiers techniques qui accompagnaient les vêtements ainsi que la gradation des tailles. Il avait sa propre équipe qui montait à la chaîne les vêtements et il était donc chargé de veiller au bon déroulement de tout. Puis il y avait se fichu défilé, c'était important pour montrer son travail car c'étaient tellement différent quand on voyait les vêtements en mouvement sur des vrais corps et non juste sur une photo, le problème c'était la masse de travail qui l'accompagnait.

Son regard tomba sur une photo de lui et Tim qu'il avait misé sur son bureau. Son cœur se serra. Il aimait l'architecte de tout son cœur. Il l'aimait à la folie, mais il avait embrassé un autre. Enfin juste un petit baisser ce n'était pas catastrophique non plus. Tant qu'il n'y en avait eux qu'un. Enfin deux mais il n'était pas responsable du second. La prochaine fois il repousserait le jeune mannequin. Il le devait où il se retrouverait en mauvaise situation.

l'ex de mon mecOù les histoires vivent. Découvrez maintenant