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Chapitre 32 : Confident

Gabriel

Assis sur le canapé de l'appartement d'Alicia, j'attends. Elle m'a invitée à dîner et il n'y pas de table à manger. Nous nous sommes donc installés sur la petite table base et de la cuisine ouverte, je la vois préparer nos assiettes. Ça sent divinement bon! Je n'arrive toujours pas à savoir si je rêve où si c'est la réalité, mais peut importe, je veux juste que ça dure le plus longtemps possible dans les deux cas.

— Tu as faim ? Demande-t-elle, en s'avançant jusqu'à moi avec les deux assiettes fumantes.

— Je meurs de faim... Répondis-je d'une voix sensuelle.

— C'est du poulet au champignons. C'était l'un de mes plats préféré enfant... 

— On se croirait dans un vrai bistrot parisien... merci d'avoir cuisiner pour moi. 

— Je l'ai fait aussi un peu pour moi... Dit-elle, amusée.

— Hmmm... Dis-je, en dégustant ma première bouchée. Je viens de me brûler le palet mais ça en valait la peine.

Elle éclate de rire, avant de souffle sur sa fourchette pour ne pas avoir la même déconvenue que moi.

Après sa visite, hier après-midi, nous avons décidé de nous laissés porter. De ne pas faire de plan sur la comète et de juste profiter du fait d'être ensemble. C'est déjà un miracle, après tout ce qu'il s'est passé, qu'elle m'adresse encore la parole, je ne négligerai pas cette chance qui m'est donné de me rattraper !

— Comment va David ? Dit-elle, avec un petit sourire.

— Il va bien... je n'ai pas très envie de parler de lui en ce moment, car il me rappel mon divorce. 

— Vous êtes divorcé ? Dit-elle, avec surprise. Vous semblez si jeune... 

— Hélas, oui. Ma femme, m'a quittée, me brisant le coeur par la même occasion. Répondis-je, faussement théâtral.

— Qu'avez-vous fait pour qu'elle vous abandonne à votre sort ? 

— Tu veux vraiment qu'on reparle de tout ça maintenant ? Dis-je, peu enthousiaste à l'idée de faire une introspection.

— On a dit qu'on ne se ferait plus de secrets et qu'on parlerait de tout, afin de ne pas créer de sujet tabou. C'est la seule façon de ne pas recommencer les erreurs du passé. 

— D'accord... Dis-je, à contre-coeur. J'ai menti. Je l'ai séduite pour de mauvaise raison et épousé aussi pour de mauvaise raison. J'ai mêlé mes mensonges à de vrais sentiments, mais au final, quand tout est biaisé dés le début, ça ne peut pas durée... Quand bien même qu'il y ai de l'amour. Parce-qu'il y en avait. Dis-je, en lui souriant timidement.

— C'est vrai... de l'amour, il y en a toujours eu. Dit-elle, calmement. Et que comptez-vous faire ? Profiter de votre nouveau célibat ou vous mettre à la recherche de la nouvelle femme de votre vie ? 

— Le rendez-vous que nous avons ce soir, m'inspirera peut-être... Dis-je, avec malice.

— Ce n'est pas vraiment la réponse que j'attendais. Dit-elle déçue.

Je dépose mes couverts et m'approche d'elle pour l'enlacer.

— La vérité, c'est que je n'ai jamais envisager d'être avec qui que ce soit d'autre à part toi. Avant que tu ne rentres dans mon bureau hier, j'essayais de me persuader de ne pas te forcer la main. 

— Tu allais le faire ?

— Je me serai tenu à distance un moment puis... je t'aurai couverte d'attention pour que tu me pardonne ! Avoue-ai-je.