Chapitre 16 : Et si...

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Gabriel

Je sais qu'elle trame quelque chose... je la laisse penser que je ne suis au courant de rien, au moins ça l'occupe et ça lui permet de faire fit de la situation en elle-même. Sa petite rencontre avec son frère m'a beaucoup déplu, je comptais sur une rancune fraternelle pour me faciliter la vie, mais il faut croire que ces deux là ne reste pas longtemps fâchés.

Je ne sais pas si c'est elle ou moi, mais j'ai beau essayer, je ne la trouve que plus attirante chaque jour que je passe avec elle. Sa force me surprend énormément. Elle a négociée avec moi! Trois ans, c'est ce qu'elle a réussit à avoir. En fait, elle ne devait pas restée vivre avec moi, c'est quelque chose que j'ai décidé après notre première nuit ensemble. Avoir une telle entente sexuelle, ce n'est pas donné ! Et j'aimerais pouvoir en jouir, durant le temps qu'il nous sera à partie. Depuis que je l'ai prise sur le canapé, nous ne nous sommes plus touché, mais ça va changer. Je veux qu'elle me désire comme elle le faisait avant, je veux voir dans ses yeux, le trouble que je provoque en elle. D'une façon étrange, j'en suis devenu presque accro. Elle est l'innocence même, mais aussi la tentation... et il n'y a rien de plus difficile que d'y résister...

...

Je dois me rendre à l'inauguration d'un des projets sur lequel je travail depuis longtemps. C'est une marque de Champagne que j'ai racheté et nous présentons sont nouveau packaging aux professionnels, mais aussi à la presse. Quelle meilleure façon d'amorcer notre vie de jeune marier, en se montrons aux bras l'un de l'autre dans ce genre d'événements ? Je veux que l'on sache qu'elle est avec moi. Comme ça, l'action de Miles Publishing prendrait plus de valeur et je passerai pour un homme rangé par la même occasion. Le parfait plan de communication.

J'attache ma cravate noir autour de mon cou et me regardant dans le miroir. Je sors de mon dressing et rejoint Alicia, pour voir où elle en est.

Quand je pousse la porte de la chambre, je déchante. Elle est allongée sur le lit, son ordinateur sur les genoux, et porte son pyjama.

— Mais qu'est-ce-que tu fais? Nous allons être en retard ! 

— Vas-y tout seul... je n'ai pas envie de sortir. 

— Alicia... Dis-je d'un air menaçant. Depuis quand faisons-nous ce dont tu as envie ? Va. T'habiller ! Dis-je en décollant les mots lentement.

Elle lève la tête délicatement de son écran et m'offre un sourire en coin.

— Non. Dit-elle calmement.

S'en est trop! Elle va trop loin! Je retire ma veste violemment et me jette sur elle sur le lit.

— Je vais t'aider à te déshabiller pour te faire gagner du temps. Dis-je, enlevant son pantalon.

— Lâche-moi ! Tu es fou ! Dit-elle, essayant de se débattre. 

Sans le vouloir, je retire sa culotte avec son bas, et je ne peux résister à l'envie de m'enfouir en elle. Je la cale sous moi et défais la braguette de mon pantalon. 

— Qu'est-ce-que tu fais ? 

— À ton avis ? 

— Mais tu es complètement malade ! Dit-elle, sentant ma main lui écarter les jambes.

En un mouvement, je suis en elle, et je me délecte du fait qu'elle est déjà mouillée malgré ses protestations, elle ne serait donc pas si insensible que ça... Ses remontrances n'étant qu'une posture, pour ne pas avoir à avouer ce que je sais depuis le début: elle me veut !

Elle se cambre instantanément quand je me retire presque entièrement, pour revenir à la charge. Je la pénètre lentement et profondément, appréciant de la voir se secouer sous le rythme saccadé de mes vas et viens.

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