Le vent souffle sur mon visage. Il me frôle, sans jamais me toucher. Il contourne ma main, comme pour toucher le couteau que je tiens dans ma paume. "Vas-y" semble-t-il me dire avant de s'en aller, me laissant avec moi même.
J'élance mon bras, et je lâche le couteau avec toute l'agilité dont je suis capable de donné. J'ai réussi. Le couteau repose dans la tête du lièvre.
Je marche à pas feutrés jusqu'à ma proie. Je retire mon poignard de dans la cervelle de l'animal, que je prends par le col, pour ensuite le mettre dans mon sac de provisions. J'aurai un souper ce soir.
Je marche jusqu'au petit ruisseau non loin de là. Je me penche pour nettoyer la lame de mon couteau. Je n'ai pas le temps de finir ma besogne que j'entends un bruit sec de branche qui se casse. Je me raidis, en relevant la tête avec attention. Je dois ressembler à un chevreuil.
Des bruits de voix arrivent jusqu'à mes oreilles. Je ne prends même pas le temps d'analyser si il s'agit des voix d'adolescents ou d'adultes. N'importe qui peut me tuer.
Je détale à toute vitesse, en faisant craquer quelques branches sur mon passage. Je ne suis pas encore la meilleure dans l'art de la discrétion.
Après avoir couru à en perdre haleine, je m'appuie sur un arbre pour reprendre mon souffle. Je crois que je les ai semer.
Je me fais alors penser à Katniss Everdeen, dans Hunger Games. Ce film date de 200 ans, et est présenté sur des espèces de disques que plus personnes ne connaît, excepté quelques rares individus, dont moi. Quand j'étais jeune, je l'écoutais avec ma grand-mère. Qu'est que je ne ferais pas pour retourner dans ce temps!
Une larme me monte au coin de l'oeil, mais je l'essuie du revers de ma main. Ça fait maintenant 1 mois et demi que je suis dans cette forêt, ça ne sert à rien de pleurer.
Je suis sortie de mes pensée lorsque j'entends encore des voix. Ça ne peut pas être les mêmes que tout à l'heure, puisqu'ils ne m'ont sûrement pas entendu, et m'ont encore moins couru après.
Les voix se rapprochent. Je suis prise au piège. J'aurais dû être capable de les entendre de plus loin, comme ça j'aurais pu disparaître de leur zone. Mais non, madame était trop absorbé par ses anciens souvenirs. Et je dois payer pour mon erreur.
Je sors donc deux couteaux de mes poches, me mettant en position de défense. Si les personnes qui arrivent me veulent du mal, ils auront du mal à me faire la peau.
L'envie de m'enfuir est encore plus forte lorsque je vois les grands buissons en avant de moi remuer. Je serre les poignées de mes dagues avec encore plus de fermeté en attendant que les gens sortent.
Je dois être vraiment repoussante, car l'adolescent qui apparaît devant moi me regarde avec la bouche ouverte et les yeux gros comme des billes.
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Merci d'avoir lu ce prologue! Je sais, il est court, mais ce n'est qu'une introduction. J'aimerais savoir ce que vous en passer, si possible. Je vais m'excuser tout de suite pour les fautes d'orthographes, je ne sais pas si j'en fais beaucoup, mais je fais mon possible.
Commenter si vous pouvez!
~Louame~
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À rien
AdventureOn dit que la vérité sort de la bouche des enfants. C'est simplement parce qu'ils ne voient pas la nécessité de mentir et de se cacher. Cette histoire commence lorsque la guerre atteint tous les pays. Tous les adolescent âgés entre 13 et 17 ans doiv...